La Butte-aux-Cailles culmine à 60 mètres au dessus du niveau de la mer tandis que le point le plus haut du reste du quartier Maison Blanche n'est qu'à 53 mètres.
La rue du Tibre, dans le quartier Maison-Blanche, a été ouverte sur l'emplacement d'une voirie d'équarrissage, elle a porté le nom de rue de la Fosse-aux-Chevaux, puis du Tibre, à cause de la Bièvre autour de laquelle ont été groupés des noms de fleuves.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau.
Une double asphyxie accidentelle s'est produite hier soir dans
un immeuble situé au 79 de la rue du Gaz.
Ce matin, vers 7 heures. Mme Quilleret, 44 ans, concierge de
l'immeuble, était fort étonnée de ne recevoir aucune réponse aux
appels qu'elle multipliait à sa fille, Jeanne, qui habitait dans
une chambre continue à la loge. Pourtant la lueur d'une lampe
électrique filtrait à travers les rideaux. Inquiète, Mme Quilleret
appela son mari. Après de nouveaux appels, toujours sans résultat,
M. Quilleret brisa un carreau de la fenêtre et fit jouer
l'espagnolette.
Un horrible spectacle le frappa aussitôt, A terre, sa fille
Jeanne gisait morte.
Près d'elle, son gendre, Henri, était également asphyxié.
De l'enquête ouverte par M Barnabé, commissaire de police, il
apparut bientôt que toute idée de suicide devait être écartée. Dans
un angle de la pièce, on a découvert le tuyau en caoutchouc du
radiateur. Il était dans un complet état de vétusté. Le gaz, qui
s'était échappé par les interstices, avait asphyxié les deux jeunes
gens.
Accident - 1911
Accident
Le Matin — 4 octobre 1911
En voulant monter dans tramway en marche, place d'Italie, M. Eugène
Bourguignon, soixante-trois ans, demeurant 9, rue Barbette, tombe et se brise
les deux jambes. A la Pitié.
Faits divers
Rivalité d'amour. - 1895
Un drame dans un bal public de l'avenue de Choisy
Rivalité d'amour.
Le Matin – 22 octobre 1895
Jeanne Jenart est une bonne petite fille qui, lorsqu'elle a pris un
amant, ne veut pas qu'il se fatigue à travailler. Elle le chérit, le
bichonne, le dorlotte; mais, en échange de tous ces bons soins qu'elle lui
prodigue sans marchander, elle exige de lui une fidélité absolue.
Couturière de son métier, elle joue de l'aiguille jusqu'à des heures
indues pour entretenir confortablement son « homme ». L'heureux bénéficiaire
des bonnes grâces de Jeanne Jenart était, dans ces derniers temps, un
ouvrier sculpteur, presque un artiste auprès duquel il était inutile
d'insister pour qu'il ne travaillât point. Malheureusement pour lui,
l'oisiveté même dans laquelle il vivait lui laissait des loisirs qu'il
employait soit à se griser abominablement, soit à courir d'autres cotillons
que ceux de sa maîtresse.
Le sculpteur en question avait noué des relations intimes avec une
corsetière, Henriette Ritter, âgée de vingt-deux ans, demeurant 45, rue des
Chamaillards. Jeanne Jenart fut rapidement informée de la liaison de son
amant, et elle jura de se venger cruellement de celle qui était maintenant
sa rivale.
Sachant que le sculpteur et Henriette Ritter devaient se rendre, hier
soir, dans un bal public de l'avenue de Choisy, elle les précéda dans cet
établissement. Puis, après avoir absorbé un saladier de vin chaud pour se
donner du courage, elle accosta la corsetière qu'elle commença par accabler
d'injures.
Le sculpteur s'était prudemment éclipsé en voyant la tournure que prenait
l'altercation.
Dans un accès de fureur jalouse, Jeanne Jenart s'arma d'un petit couteau
qu'elle avait dissimulé dans son corsage et en larda littéralement Henriette
Ritter.
Cette dernière a dû être transportée à l'hôpital de la Pitié, où ses
blessures ont été reconnues comme étant très graves.
Quant à la meurtrière, elle a été arrêtée immédiatement et mise à la
disposition de M. Remougin, commissaire de police du quartier, qui s'est
empressé de l'envoyer au Dépôt.
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
C'est sous cette sinistre appellation qu'on désignait dans; le treizième arrondissement; la redoutable bande de malfaiteurs qui, la nuit venue, se répandaient dans les divers quartiers de cet arrondissement...
A propos des affluents de la Seine, disons que l'un des plus modestes d'entre eux, la petite rivière de la Bièvre, se paye le luxe d'une inondation aux portes de Paris.
Sur commission rogatoire de M. Chesney, juge d'instruction, MM. Berthelot, commissaire de police aux délégations judiciaires, et Loutières, professeur à l'École de pharmacie et inspecteur des pharmacies, se sont transportés au siège d'une succursale de la Pharmacie mutualiste, 113, rue Broca
La nouvelle que M. Luien Monjauvis , député communiste du XIIIè, avait été arrêté devant les usines Panhard, devait provoquer, parmi ses électeurs adhérents au parti communiste ou sympathisants une certaine agitation.
Les bagarres de la cité Jeanne-d’Arc et celles d’AlfortviIle, après celles de Mantes démontrent péremptoirement l’existence par noyautages, d’une organisation frénétique dans la région parisienne.