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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La rue de Tolbiac, pour la partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers, fut appelée initialement rue du Transit lorsque son ouverture fut projetée.


L'actuelle mairie du XIIIème a été construite en 1873 et 1877. Auparavant, elle était installée dans un des anciens pavillons Ledoux.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1913

La reconstitution des Gobelins

On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely.
La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Blessé par une plaque de tôle - 1929

Blessé par une plaque de tôle

Le Gaulois — 5 janvier 1929

Avenue des Gobelins, M. Fernand Bertel, vingt-quatre ans, 56, avenue Victor-Hugo, à Choisy-Ie-Roi, a été blesse à l’épaule gauche par une plaque de tôle tombée d’un immeuble.

Il a reçu les soins à la Pitié.


 Sanglante querelle - 1911

Sanglante querelle

Le Petit Parisien — 2 janvier 1911

Avenue des Gobelins, vers cinq heures et demie du matin, deux ouvriers âgés de vingt-sept et de vingt-neuf ans, Maurice Lindet et Armand François, demeurant, le premier, 4, rue Jonas, le second 46, rue des Cinq-Diamants, se prirent de querelle, on ne sait pour quel motif, avec des inconnus.

La disputé tourna tien vite au tragique et les couteaux se mirent de la partie.

Quand, attirés par le bruit, des gardiens de la paix intervinrent, ils aperçurent plusieurs individus qui fuyaient à toutes jambes, et trouvèrent étendus sur le sol, grièvement blessés, Armand François et Maurice Lindet.

Celui-ci avait la joue gauche traversée d'un coup de couteau son camarade avait été atteint à la tête et au côté gauche.

Transportés à l'hôpital de la Pitié où M. Yendt, commissaire de police, alla les interroger, les deux blessés n'ont pu donner qu'un signalement assez vague de leurs agresseurs.


Faits divers

 Le cordonnier violent avait tué avec un tranchet - 1912

Le drame de la rue de Tolbiac

Le Petit-Parisien — 20 septembre 1912

Le cordonnier Auguste Seigneur, âgé de vingt-huit ans, est un homme d'une extrême violence, on va le voir. Il comparaissait, hier, devant la cour d'assises de la Seine sous la double accusation d'homicide volontaire et de coups et blessures.

Son logeur, M. Bonhoure, habitant rue de Tolbiac, 178, où il tient également un débit de vin avait dû, dans la soirée du 10 mars faire expulser un de ses locataires, le nommé Buste, qui causait du scandale et le faire conduire au poste. Seigneur qui avait assisté à la scène prit fait et cause pour l'ivrogne. Il alla même témoigner au commissariat en faveur de ce dernier. À son retour rue de Tolbiac, il adressa des injures au logeur, puis finalement se prit de querelle avec deux autres pensionnaires de l'hôtel MM. Renoux et Olivier.

Ce dernier menacé par Seigneur eut la mauvaise idée de frapper l'ouvrier cordonnier d'un coup de poing au visage. Seigneur qui tenait un tranchet dissimulé dans son tablier riposta en portant à son agresseur un terrible coup de son arme au ventre. Se tournant ensuite contre Renoux, il le fit, d'un violent coup de tête dans la poitrine, rouler au bas de l'escalier.

Renoux eut l'épaule droite démise dans sa chute ; quant à l'infortuné Olivier qui avait eu le lobe droit du foie et le diaphragme perforés, il succomba le 12 mai suivant.

Défendu par Me Paul Viven, Seigneur a eu la chance de s'en tirer avec quatre ans de prison.


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