35.892 électeurs étaient inscrits sur les listes du 13ème pour le premier tour des élections municipales du 3 mai 1925. 30.289 votèrent. Seul, M. Colly, du quartier de la Gare, fut élu à ce premier tour.
Le dernier étang du quartier de la Glacière fut comblé en août 1881 et sur son emplacement, on construisit une gare de marchandise connue sous le nom de gare de Rungis.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Hier, vers quatre heures, un employé de banque, M. Henri Larnaux, âgé de
quarante ans, habitant boulevard de Port-Royal, se présentait au commissariat de
police du quartier Croulebarbe et demandait à voir le commissaire en personne.
Mis en présence de M. Yendt, le pauvre employé déclara quo Dreyfus était
Innocent et que c'était lui-même qui avait dérobé et vendu les documents à
l'Allemagne. Puis, il prononça quantité d'autres paroles incohérentes.
Le malheureux fou a été envoyé l'infirmerie spéciale du Dépôt.
Agression d’un marchand de frites - 1906
Agression d’un marchand de frites
Le Journal — 16 juillet 1906
Un marchand de « frites » ambulant, M. Louis Garnier, trente ans, épluchait
tranquillement des pommes de terre, hier soir vers six heures, au seuil de sa
cabane, installée avenue des Gobelins. Il reçut soudain une balle de revolver
dans l'œil gauche. M. Garnier est soigné à l'hôpital Cochin. M. Yendt,
commissaire de police du quartier Croulebarbe, fait activement rechercher
l'individu qui a fait feu.
Lu dans la presse...
La Bièvre en peinture
Paris-Soir — 22 mai 1929
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e,
une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le
Cercle des Gobelins. Certes, le boulevard Raspail nous proposait
d'identiques émotions, mais ce qui nous inclinait vers la place d'Italie,
c'étaient quelques images de la Bièvre.
Le Cercle avait eu l'heureuse idée d'ajouter une petite section de
paysages rétrospectifs. On y découvrait des
peintres de la Bièvre. Des noms : Delatousche, Coupigny, Millard, Leblanc,
Couturier, Polez, d'excellents paysages de neige sur la Butte-aux-Cailles,
d'Andrey-Prévost, Colzy, Courotte, Raoul Carré, qui aborde largement le
sujet, Bonneton surtout qui peignit autrefois la Bièvre, rue de Valence, et
la rue Pataud, avec ses réverbères à poulie. On y voyait même trois
admirables sculptures du grand artiste qu'est Chauvel.
Tous avaient posé
leurs chevalets de la ruelle des Reculettes à la rue Bobillot où l'on voit
surgir les tours byzantines de Sainte-Anne. Mais tous avaient peint ce vieux
quartier comme un autre vieux quartier, cette rivière comme une autre
rivière.
Des choses méritoires, belles, documentaires ! Ce n'était pas cependant
la Bièvre littéraire. C'était, au vrai, plus réaliste. A ce compte, Lepère
manquait, encore qu'il ait fait une Bièvre un peu romantique. M. Le Sidaner
eût pu exposer ici un Huvsmans à la manière de M. Rodenbach. Il est curieux
de voir que ce sera plutôt par la photographie que par la peinture que les
aspects de la Bièvre nous seront conservés.
Les lecteurs de Huysmans ont
photographié, ou bien ils ont gravé ; les coins de la Bièvre en peinture
n'ont que ce pittoresque inhérent à toutes les rivières de vieilles villes.
Ge serait même une désillusion et c'est une illusion si l'on peut ajouter
que le style huysmansien l'a marquée d'une certaine façon qui ne nous permet
plus de la voir en couleurs.
On dirait .que la Bièvre n'est elle-même que lorsqu'elle illustre un
texte. Il reste un mérite à ces toiles, c'est de conserver l'aspect linéaire
de ce que fut ce coin de Paris qui s'efface peu à peu. Le fameux passage
Moret n'est plus qu'un monceau de moellons et, depuis la crise du logement,
ceux qui hantent ces vétustes masures de pierres, feraient encore figure de
seigneurs à côté des locataires du boulevard Jourdan. Donc, même fréquentée
par les plus habiles pinceaux, la Bièvre, dans son esprit, reste traduite
par le burin, qui se rapproche mieux de l'écriture.
D'ailleurs, il semble bien qu'elle ait trouvé son dernier grand peintre
avec Huysmans et ses Teintures vives et inquiètes, et pour ce qui est des
couleurs et des fards, cela ne lui sied que dans les campagnes fraîches et
vertes d'Antony.
En vérité, la Bièvre des Gobelins n'était pas destinée aux églogues, ni
aux beaux effets. Elle existait pour certains « touristes », Elle s'est
consacrée à la littérature.
Il est certains quartiers excentriques de Paris où il est dangereux de s'aventurer passé minuit. Les rôdeurs et malfaiteurs de toute espèce s'y conduisent comme en pays conquis ils dévalisent sans vergogne le passant attardé et, si celui-ci leur oppose la moindre insistance, ils ont vite fait de lui imposer silence en le frappant avec leurs armes.
Un employé la recette principale des postes, Pierre Jamais, âgé de quarante-huit ans, demeurant 19, rue Croulebarbe, avait de fréquentes querelles avec sa femme, de dix ans plus jeune que lui.
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)