Le 13 juillet 1880 furent organisées des retraites au flambeau dans les principaux quartiers du 13ème arrondissement et le 14, eût lieu à 2 heures, une grande cavalcadre au profit des écoles. Des fêtes forraines se tenaient sur les places et avenue de l'arrondissement et des concerts furent donnés par les sociétés instrumentales et chorales.
Avant de recevoir le nom de Paul Verlaine en 1905, la place Paul Verlaine était tout simplement appelée place du puits artésien.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles.
Hier, à trois heures de l'après-midi, M. Ferdinand Wendertieffoff, âgé de
cinquante-cinq ans, journalier, et Mme veuve Henriette Masillier, âgée de
cinquante-deux ans, demeurant avenue d'Ivry, 67, se présentaient chez M. Cornet,
pharmacien, rue Coypel, et lui disaient qu'ils souffraient de douleurs d'estomac
et de nausées dont ils ne pouvaient s'expliquer la cause. Envoyés à l'hôpital de
la Pitié par M. Perruche, commissaire de police, Mme Masillier déclara, après
avoir reçu quelques soins, qu'en sortant d'un restaurant où ils avaient déjeuné,
son compagnon et elle s'étaient trouvés subitement malades.
Une enquête est ouverte à l'effet de savoir si le restaurateur désigné n'a
pas commis l'imprudence de faire cuire des aliments dans une casserole en cuivre
mal étamée.
Le crime de la rue Michel-Bizot - 1897
Le crime de la rue Michel-Bizot.
Le Matin – 10 novembre 1897
Il est certainement très malheureux que le veilleur de nuit Tisseur ait trouvé
une mort affreuse sous le marteau d'un inconnu, mais, d'après les renseignements
recueillis à la préfecture de police, la victime ne serait guère plus intéressante
que son assassin.
Lundi soir, on avait cru être sur la piste de l'auteur du crime, un jeune
homme aux mœurs inavouables, qui, à diverses reprises, avait été vu en compagnie
du veilleur et qui, samedi soir, était venu le trouver et était allé boire avec
lui. Ce jeune homme a été retrouvé et il a pu fournir des indications tellement
précises sur l'emploi de son temps qu'il a été reconnu innocent. Mais, en même
temps, il a pu donner des indications sur des individus de son espèce que fréquentait
le veilleur de nuit. Celui-ci menait une vie de débauche et attirait chez lui,
rue de Patay, des filles mineures et des jeunes gens.
M. Cochefert s'est rendu, hier matin, à la Morgue, et, dans les vêtements
du mort, il a trouvé des papiers établissant qu'il se nommait Charles Tisseur,
né à Abbeville en 1854, ancien garçon boulanger, ayant subi trois condamnations
en correctionnelle et une condamnation, par la cour d'assises de la Somme, à
huit ans de travaux forcés pour viol de ses deux filles. Une des malheureuses
est encore vivante.
La femme de Tisseur, qui habite Amiens, demanda et obtint le divorce. Après
sa condamnation, sa peine subie, Tisseur vint à Paris, ou il se fit marchand
des quatre saisons. Dans le jour, il poussait sa voiturette devant lui et, le
soir venu, il gardait des chantiers de démolitions ou des immeubles en construction.
On présume qu'il devait posséder un millier de francs d'économies. Cet argent
n'a point été retrouvé au domicile du veilleur, 111, rue de Patay.
Faits divers
Le drame de la rue Dunois -1892
Le drame de la rue Dunois
Le Radical ― 15 avril 1892
Tentative d'assassinat — La déposition d'un mari — Deux
arrestations
Le nommé Duchefdelaville, maraîcher, demeurant 20, rue Dunois, se présentait
hier dans la matinée au commissariat de police de la rue Jeanne-d'Arc.
Il fit à M. Bolot, le commissaire, la déclaration suivante :
"Cette nuit, à deux heures, comme je croyais ma femme partie, comme elle
en a l'habitude, aux Halles, avec mon garçon, et que venant de me coucher (car
c'est moi qui prépare quotidiennement le chargement de légumes et attelle la
voiture), je commençais à m'assoupir, j'ai senti qu'on me passait une corde
au cou et qu'on cherchait à m'étrangler. L'obscurité qui régnait dans la chambre
m'a empêché de voir le visage de mon agresseur.
J'ai cru prudent de ne pas pousser un cri. Aussi, croyant que je ne respirais
plus, l'individu s'en est allé en disant :
— Maintenant, il en a assez.
Je reconnus la voix de mon domestique. Je le laissai partir. Mais l'émotion
avait été trop forte ; je m'évanouis. Je ne repris mes sens qu'une heure
après. "
À la suite de ce récit, le maraîcher déclara qu'il accusait formellement
son garçon qu'il savait avoir des relations avec sa femme. Il ajouta que tous
deux avaient préalablement avancé la pendule de la chambre d'une heure, sans
doute afin d'avoir le temps d'accomplir leur forfait et d'arriver quand même
sur le lieu du marché, à l'heure habituelle, que sa femme avait dû donner au
domestique les clés de la maison pour parvenir jusqu'à lui sans éveiller l'attention
et qu'après l'avoir cru mort, le domestique avait dû s'enfuir en escaladant
les murs de la maison donnant sur les terrains vagues de la rue du Chevaleret.
Duchefdelaville qui porte au cou des marques profondes de strangulation,
paraît certain que sa femme et son amant auront, voulu de la sorte se débarrasser
de sa personnalité gênante et qu'ils ont cherché à se ménager un alibi.
M. Bolot, commissaire de police, a contrôlé ses allégations. La chemise ensanglantée
de la victime a été saisie, ainsi qu'une corde à nœud coulant d'un pouce d'épaisseur
qui porte aussi des traces de sang.
Aussitôt leur retour des Halles, la femme Duchefdelaville et le garçon, un
nommé Émile Prochasson, vingt-six ans, ont été mis en état d'arrestation. Quoique
reconnaissant être partis une heure d'avance, ils ont nié énergiquement l'attentat
qui leur est reproché.
Mais devant les accusations catégoriques du mari, leur arrestation a été
maintenue et tous deux ont été mis à la disposition du Parquet.
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
A la hauteur du numéro 26 du boulevard Kellermann, entre la porte de Bicêtre et la poterne des Peupliers, se trouve l'accès d'une double rampeaboutissant d'une part à la rue du Moulin-de-la-Pointe et d'autre part à la rue Damesme.
Hier, vers une heure de l'après-midi, la concierge de l'immeuble, 198, rue de Tolbiac, voyait descendre, échevelée, un revolver à la main, une de ses locataires...
La jalousie et la colère n'ont pas seules le triste privilège de pouvoir être évoquées comme les seuls mobiles de drames sanglants. L'avarice conduit parfois au crime ceux qu'elle hante.
Hier matin, à deux heures, il soufflait un vent violent. Dans sa chambre du premier étage, donnant sur la rue de l'Amiral-Mouchez, numéro 18, Mme Baugrand entendait ses enfants se plaindre du froid qui entrait par de trou d'un carreau brisé...
Avenue de la Porte-d'Italie, sur la zone récemment annexée, une conduite d'eau s'est rompue hier matin, vers 9 heures. (Cet accident en répétait un autre, identique, qui se produisit là, il y a dix-huit mois.)
Le feu éclatait, la nuit dernière vers quatre heures, dans une usine de dégraissage de chiffons appartenant à M. Figueros, située tout au fond du treizième arrondissement, 14, rue Brillat-Savarin.