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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

En 1929, il y avait une maison de tolérance au 9 du boulevard Blanqui.


C'est le 25 mai 1827 que Honoré-François Ulbach tua de plusieurs coups de couteau Aimée Millot, la bergère d'Ivry.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1910

Une masure s'effondre au « Camp marocain »

À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Procédés un peu violents - 1897

Procédés un peu violents.

Le Matin - 14 octobre 1897

Des cris Au secours ! A l'assassin ! partaient, la nuit dernière, du n° 96 de la rue de la Glacière. Les voisins et des gardiens de la paix accoururent et arrêtèrent un nommé Jules Remoissonnet, âgé de vingt-six ans, ouvrier couvreur, demeurant passage Prévoit, au moment où ce dernier, après avoir à moitié assommé sa mère, âgée de soixante et onze ans, allait précipiter sa sœur par la fenêtre.

Jules Remoissonnet, qui est marié depuis six mois, était venu pour enlever divers objets qu'il prétend appartenir à son père, lequel est âgé de soixante-quatorze ans et est actuellement interné à l'hospice de Bicêtre.

M. Remongin, commissaire de police, a envoyé l'ouvrier couvreur au Dépôt.


 On ne peut pas tout prévoir - 1909

On ne peut pas tout prévoir

Le Journal — 29 juillet 1909

Un employé de commerce, M. Julien Pichet, âgé de 24 ans et demeurant 12, rue des Peupliers, qui regagnait son domicile, passait la nuit dernière vers onze heures rue de Tolbiac quand, à l'angle de l'avenue d'Ivry, il fut accosté par trois individus qui, sans plus de façon, lui réclamèrent son porte-monnaie. Le jeune homme mit bien la main à la poche, mais pour en retirer un revolver qu'il braqua sur les rôdeurs en les invitant à prendre le large

Comme l'un des apaches esquissait un geste menaçant, l'employé fit feu, et le malandrin roula sur la chaussée, atteint à la jambe gauche.

Des agents, accourus, relevèrent le blessé, dont les compagnons s'étaient prestement enfuis.

Celui-ci, un nommé Gaston Moreau, dix-huit ans, dit le « Frisé de la Glacière », a été transporté à l'hôpital Cochin, à la disposition de M. Delanglade, commissaire de police du quartier.


Faits divers

 Le drame de la rue Dunois -1892

Le drame de la rue Dunois

Le Radical ― 15 avril 1892

Tentative d'assassinat — La déposition d'un mari — Deux arrestations

Le nommé Duchefdelaville, maraîcher, demeurant 20, rue Dunois, se présentait hier dans la matinée au commissariat de police de la rue Jeanne-d'Arc.

Il fit à M. Bolot, le commissaire, la déclaration suivante :

"Cette nuit, à deux heures, comme je croyais ma femme partie, comme elle en a l'habitude, aux Halles, avec mon garçon, et que venant de me coucher (car c'est moi qui prépare quotidiennement le chargement de légumes et attelle la voiture), je commençais à m'assoupir, j'ai senti qu'on me passait une corde au cou et qu'on cherchait à m'étrangler. L'obscurité qui régnait dans la chambre m'a empêché de voir le visage de mon agresseur.

J'ai cru prudent de ne pas pousser un cri. Aussi, croyant que je ne respirais plus, l'individu s'en est allé en disant :

— Maintenant, il en a assez.

Je reconnus la voix de mon domestique. Je le laissai partir. Mais l'émotion avait été trop forte ; je m'évanouis. Je ne repris mes sens qu'une heure après. "

À la suite de ce récit, le maraîcher déclara qu'il accusait formellement son garçon qu'il savait avoir des relations avec sa femme. Il ajouta que tous deux avaient préalablement avancé la pendule de la chambre d'une heure, sans doute afin d'avoir le temps d'accomplir leur forfait et d'arriver quand même sur le lieu du marché, à l'heure habituelle, que sa femme avait dû donner au domestique les clés de la maison pour parvenir jusqu'à lui sans éveiller l'attention et qu'après l'avoir cru mort, le domestique avait dû s'enfuir en escaladant les murs de la maison donnant sur les terrains vagues de la rue du Chevaleret.

Duchefdelaville qui porte au cou des marques profondes de strangulation, paraît certain que sa femme et son amant auront, voulu de la sorte se débarrasser de sa personnalité gênante et qu'ils ont cherché à se ménager un alibi.

M. Bolot, commissaire de police, a contrôlé ses allégations. La chemise ensanglantée de la victime a été saisie, ainsi qu'une corde à nœud coulant d'un pouce d'épaisseur qui porte aussi des traces de sang.

Aussitôt leur retour des Halles, la femme Duchefdelaville et le garçon, un nommé Émile Prochasson, vingt-six ans, ont été mis en état d'arrestation. Quoique reconnaissant être partis une heure d'avance, ils ont nié énergiquement l'attentat qui leur est reproché.

Mais devant les accusations catégoriques du mari, leur arrestation a été maintenue et tous deux ont été mis à la disposition du Parquet.


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