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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Avant de recevoir le nom de Paul Verlaine en 1905, la place Paul Verlaine était tout simplement appelée place du puits artésien.


Le 18 novembre 1929, un incendie détruisit le dépôt de chiffons situé à l'angle de la rue Croulebarbe et du boulevard Blanqui. Le feu se propagea aux terrains vagues situés entre la rue Croulebarbe et la rue des Cordelières et détruisit aussi des baraques en planches qui y étaient construites.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1896

M. Félix Faure à l’École Estienne

Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible.
C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Drame de la jalousie - 1923

Drame de la jalousie.

L'Humanité ― 21 décembre 1923

Hier matin, Mme Aubry, 14, rue du Moulin-de-la-Pointe, a tué d'un coup de revolver son mari Léon Aubry, égoutier, qui dilapidait son salaire avec une maîtresse et menaçait de quitter sa femme et ses trois enfants.


 Un Cheval dans une boutique - 1897

Un Cheval dans une boutique

Le Petit-Parisien ― 27 mars 1897

Le fiacre numéro 7119 descendait hier matin, vers dix heures et demie, l'avenue de Choisy, lorsque le cheval s'emballant tout à coup partit à fond de train, malgré les efforts que faisait le cocher pour le contenir.

Tout à coup la bête affolée obliqua à droite, puis alla donner tête baissée dans la porte vitrée d'une boutique de porcelaine, située au numéro 196.

Le marchand, M. Braul, était heureusement dans le fond du magasin, car l'élan du cheval fut si violent qu'il entra entièrement dans la boutique, brisant glaces, comptoir, vaisselle, potiches, etc.

Il a fallu pénétrer à l'intérieur de la porcelainerie par une porte ouvrant sur le corridor pour dételer l'animal.

La pauvre bête s'est fait des blessures telles qu’il faudra sans doute l'abattre. Le fiacre est également fort endommagé.

Quant aux dégâts causés dans la boutique, ils sont considérables.


Faits divers

 Le drame de la rue Coypel - 1888

Le drame de la rue Coypel

Le Radical — 3 février 1888

Un drame sanglant s'est déroulé hier, vers cinq heures, au numéro 13, de la rue Coypel. A cette adresse habite un ex-brigadier de gardiens de la paix nommé Alexandre Tellier, âgé de soixante-quatre ans, qui maria sa fille, il y a quelques années, à un marchand ambulant du nom de Félix Roth.

Pendant quelques mois, le ménage fut des plus unis ; mais Roth, qui s'adonnait à la boisson, rendit bientôt la vie impossible à sa femme.

La rue Coypel vue de l'avenue des Gobelins vers 1910

Celle-ci, ne pouvant supporter la vie commune, prit le parti de quitter son mari et revint habiter chez son père, après avoir introduit une instance en divorce devant les tribunaux.

À plusieurs reprises, Félix Roth essaya diverses tentatives de rapprochement qui furent toujours repoussées.

Hier, à cinq heures, il se présentait au domicile de son beau-père dans un état d'ébriété des plus complets et demandait à grands cris à voir sa femme.

Mme Roth était absente, ce fut le beau-père qui le reçut.

Le voyant dans cet état, Tellier lui adressa de vifs reproches. Roth répondit par des grossièretés, et une discussion des plus violentes s'éleva entre les deux hommes.

Tout à coup Tellier, exaspéré par les injures que lui adressait son gendre, saisit un revolver et en déchargea quatre coups sur le malheureux Roth.

Atteint à la tête et à la poitrine, ce dernier s'affaissa sur le plancher et, relevé ensanglanté par des voisins, fut tout d'abord porté dans une pharmacie.

Son état fut jugé si grave qu'on le transporta immédiatement à l'hôpital de la Pitié.

Pendant ce temps, Tellier se rendait au commissariat de M. Perruche où il se constituait prisonnier.

Le meurtrier est dans un état d'abattement complet ; il a répondu au magistrat qui l'interrogeait :

— Qu'est-ce que vous voulez, monsieur le commissaire ; je n'ai pas été maître de ma colère, il nous a rendus si malheureux !

Quant à Roth, son état est des plus alarmants. Depuis son transport à l'hôpital, il n'a-pu prononcer un seul mot.

Les médecins conservent peu d'espoir de le sauver.


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Dans l'édition du même jour du même journal : le drame de l'avenue de Choisy

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Menu faits divers

Faits divers

Un scélérat - 1896

Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.

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Le crime de l’avenue de Choisy - 1889


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