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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La rue Ernest-et-Henri-Rousselle, ouverte vers 1910 mesure 12 mètres de large sur 102 mètres de long. Le nom d'Henri fut adjoint à celui d'Ernest en 1930.


Paris comptait 140 cités ou villas en 1865. Parmi celle-ci la cité Doré "formée de murailles en plâtras, en planches, occupée par les chiffonniers les plus pauvres du 13eme arrondissement" selon le guide de M. Joanne.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1912

Un éboulement aux fortifications

Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Macabre découverte - 1880

Macabre découverte

Le Gaulois— 6 juin 1880

M. Moller, commissaire de police du quartier Croulebarbe, vient d'ouvrir une enquête au sujet d'une mort qui semble mystérieuse. On a retiré du puits de la maison sise avenue de Choisy, numéro 92, le cadavre d'une locataire, la dame C. âgée de trente-cinq ans.

La mort remontait à environ huit jours. L'enquête s'attache à rechercher quels peuvent avoir été les motifs qui auraient poussé cette malheureuse au suicide; or, jusqu'à présent,il semble établi que la dame C… vivait heureuse, et n'avait nulle raison d'attenter à ses jours.

L'instruction se poursuit.

MONSIEUR LECOQ.

 L'Escroc des Pauvres - 1903

L'Escroc des Pauvres

Le Petit-Parisien — 28 mai 1903

M. Dion, cordonnier, âgé de soixante-cinq ans, demeurant 5, rue des Cinq-Diamants, ne peut presque plus travailler à cause de sa mauvaise vue aussi avait-il sollicité son inscription au bureau de bienfaisance du treizième arrondissement.

Hier, un individu très correct, portant à la boutonnière le ruban de la médaille militaire, se présentait chez le vieillard au nom de la municipalité; il venait au sujet de la demande, affirma-t-il, un supplément d'enquête étant nécessaire, et il lui réclama certains papiers.

Pendant que M. Dion bouleversait tout chez lui pour trouver les pièces réclamées, le faux inspecteur s'emparait des économies du pauvre vieux, une somme de onze francs représentant le maigre gain de sa semaine.

Ce n'est qu'après son départ que le cordonnier a constaté le vol odieux dont il venait d'être victime. Il a été narrer sa mésaventure à M. Pélatan, commissaire de police, qui fait rechercher le malfaiteur. Celui-ci a déjà fait, de la même façon, de nombreuses dupes dans le treizième arrondissement.


Faits divers

 Une équipe de terrassiers découvre cinq squelettes à la Maison-Blanche - 1923

LES MYSTÈRES DE PARIS

Une équipe de terrassiers découvre cinq squelettes à la Maison-Blanche

L'Humanité — 10 aout 1923

Mardi, vers trois heures du soir, au coin de la rue Damesme et de la rue Bourgon, le terrassier Fleurât qui, avec ses camarades, creusait la terre, pour l'aménagement d'un fournil, découvrait à moins d'un mètre du sol et quinze métrés environ de la rue, une caisse en bois tout à fait vermoulu, de 1 mètre 50 de large et 2 mètres de long. Cette caisse ayant vaguement la forme d'un cercueil conterait cinq crânes et, de nombreux ossements humains.

Les squelettes retrouvés - Photo L'Humanité
L'équipe de terrassiers sur les lieux de la découverte (Photographie : L'Humanité)

Le terrain sur lequel vient d'être faite cette découverte est en ce moment employé à la construction de pavillons. Pendant longtemps, des chiffonniers qui y avaient construit des baraques, y vécurent. C'était en somme un coin de la zone, ou se réfugiaient les « bricoleurs » et les pauvres bougres.

Puis vint l'expulsion et ce terrain devint un coin de déchargement où les enfants jouaient pendant que les tombereaux de scories comblaient petit à petit la grande mare de 100 mètres de diamètre qui reposait au bas du coteau.

Après la découverte

Dans un entrebâillement des pavillons en construction, étendus sur une botte des paille, trois crânes et différents ossements sont rassemblés. Un agent veille et- s'ennuie. Il fait si chaud aussi !

— Trois crânes ? mais on en a découvert cinq ?

— Vous ignorez qu'un habitant du quartier s'en est approprié un. Il paraît que ça porte bonheur. L'autre a été égaré par des enfants qui. s'amusaient avec. Tout simplement...

Il est difficile, étant donné l'état de ces ossements, de déterminer la daté, de leur enfouissement. Mais les légendes circulent.

On raconte que…

…ce sont des ossements de femmes, et cela parce que l'emplacement sur lequel ils ont été découverts se trouve exactement situé au-dessous de la baraque d'un garagiste, mort depuis deux, ans, qui, avait la réputation d'un satyre, avait été condamné pour viol et avait, quoique sexagénaire, enlevé une fillette de quinze ans.

Ce serait une nouvelle affaire Landru !

Quel dommage vraiment que nous ne soyons pas tout à fait en état de guerre.

La grande, presse et le gouvernement auraient là de quoi bourrer convenablement le crâne au populo et cela pendant des semaines.

Rien, d’ailleurs, ne permet d'affirmer, comme on a déjà tenté de le faire, que ces ossements sont des restes de femmes. Les dimensions varient et l'histoire du garagiste satyre, du nouveau Landru ou du « Soleilland impuni »(*) nous paraît bien pauvre.

Vieux souvenirs

Mais, M. Petit, vieillard de 82 ans, que nous interrogeons parce que l'un des plus anciens habitants du quartier, nous fait part de ses vieux souvenirs et nous raconte une partie des glorieux combats que la Commune a livrés sur ce point de Paris.

« Du haut du Parc Montsouris, nous dit-il, les Versaillais tiraient sur la vallée de la Bièvre et la Maison-Blanche. Il y eut de nombreux morts du côté du peuple. Le père d'un communard, décédé depuis peu de temps, y fut tué ainsi que sa sœur. Les ossements qu'on vient, de trouver appartiennent peut-être aux morts de 1871.

Et, en effet, n'est-ce pas là les restes glorieux de vaillants de la Commune, assassinés par les Versaillais et pieusement enterrés, côte à côte, par des amis obscurs et reconnaissants.

L'hypothèse se soutient. L. G.


(*)Albert Louis Jules Soleilland est un ébéniste français reconnu coupable du viol et du meurtre d'une fillette de onze ans, Marthe Erbelding, le 31 janvier 1907.
L'affaire, qui donne lieu à un véritable feuilleton journalistique occupant les unes au début du mois de février 1907, suscite un vif émoi populaire.


Sur le même événement :

Des ossements humains découverts par des terrassiers

L'épilogue de cette affaire

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Mort de M. Ernest Rousselle

Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)

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La suppression de la Bièvre

Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)

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La villa des chiffonniers

Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)

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Nouvelle ligne d'autobus

A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)

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Menu faits divers

Faits divers

L'incendie de la rue des Cordelières - 1895

Hier soir, vers sept heures et demie, le feu s'est déclaré, avec une grande violence, dans l'immeuble situé 24, rue des Cordelières (13è arrondissement), où se trouvent une fabrique d'eau de seltz et un dépôt d'eaux minérales appartenant à M. Aureau.

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Grave affaire de fraude dans le quartier Croulebarbe - 1904

Les sels dénaturés utilisés par les tanneurs de la Bièvre servaient ensuite pour la confection des glaces, sorbets et gaufrettes

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Des bandits en auto dévalisent une passante puis attaquent une crémière - 1931

D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.

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Le drame de la rue Brillat-Savarin - 1900

Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.

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Le drame de la rue de Tolbiac : un mari qui tue sa femme - 1902

Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac.
M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.

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Le drame de la rue de Tolbiac : un commis boucher blesse grièvement sa femme puis se suicide - 1936

Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.

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Le drame de la rue de Tolbiac : Un soldat tire sur sa femme et la blesse mortellement - 1908

Un drame conjugal s'est déroulé, hier soir, 245, rue de Tolbiac.

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Le drame de la rue de Tolbiac : le cordonnier violent avait tué avec un tranchet - 1912


Le drame de la rue de Tolbiac : un drame passionnel fait deux morts - 1906


Le drame de la rue de Tolbiac : double tentative de meurtre - 1895


Le drame de la rue de Tolbiac : double tentative de meurtre - 1895 (Petit-Parisien)


Le drame de la rue Jenner n°27 - 1893


Le drame de la rue Jenner n°6 - 1893


Le drame de la rue des Tanneries - 1932


Le drame des Gobelins - 1904


Le crime de la rue de Tolbiac - 1902


Fiançailles d'Apaches - 1904


Un meurtre rue Baudricourt - 1904


Quadruple empoisonnement - 1893


Une bataille boulevard "Liabeuf" entre Agents et Apaches - 1911


Une équipe de terrassiers découvre cinq squelettes à la Maison-Blanche - 1923


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© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte