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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le pont National a été construit en 1852. Il portait initialement le nom de pont Napoléon.


En 1930, les Primistères parisiens avaient des magasins aux adresses suivantes : Rues, des Cinq-Diamants, 33 et 56 ; du Château-des- Rentiers, 54 et 135 ; Bourgon, 19 ; Nationale, 151 ; du Moulin-des-Prés, 9 ; de Patay, 92 ; Albert, 67 ; Baudricourt, 75 ; avenues : d'Italie, 52, 100, 198 et 180; d'Ivry, 41 ; de Choisy, 39 ; de Tolbiac, 169; boutevard de la Gare, 132 et 171.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1934

L'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc

Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Un drame boulevard d'Italie - 1894

Un drame boulevard d'Italie

Le Journal — 26 aout 1894

Une noce passait, hier, boulevard d'Italie se rendant à la mairie du treizième arrondissement. Au moment où les fiancés allaient entrer dans le monument, un coup de feu retentit : c'était un tout jeune homme, nommé Roche, qui venait de se loger une balle dans la tête.

il avait' quelque temps avant, sollicité — vainement —la main de cette même jeune fille qu'on allait marier.

Roche a été transporté à l'hôpital Cochin.

Son état est désespéré.


 Les étrangleurs des Gobelins - 1894

Les étrangleurs des Gobelins

Le Journal — 13 juin 1894

On étrangle quelque peu, en ce moment, dans le quartier des Gobelins. Ses vastes avenues ombreuses, ses rues désertes, la nuit close, sont d'ailleurs lieux propices aux attaques nocturnes.

Un tonnelier, M. Joseph K., rentrant chez lui la nuit dernière, a été accosté par deux individus qui poliment lui demandèrent du feu, et comme, bénévole, il tendait sa cigarette allumée, ils lui passèrent un lacet autour du cou, l'étranglèrent à demi, puis le dévalisèrent.

Une demi-heure plus tard, des agents le relevèrent, le transportèrent au poste et lui donnèrent des soins qui le rappelèrent à la vie.

On recherche les agresseurs de Joseph K…


Faits divers

 Je disparaîtrai sans donner d'ennui à personne », avait dit le professeur - 1938

« Je disparaîtrai sans donner d'ennui à personne », avait dit le professeur

Aussi la police croit-elle que l'homme trouvé rue de Chevaleret s'est donné la mort

Paris-Soir — 15 janvier 1938

— Je disparaîtrai un jour sans laisser d'ennuis à personne.

Philippe Simillion, professeur de français dans un collège suisse, était un homme triste. Né le 1er mai 1890 à Grenoble, il s'était dirigé vers l'enseignement, y avait trouvé un petit emploi qu'il remplissait avec modestie et conscience.

Un jour, il partit, on ne sait pas pourquoi, poussé par son destin qui était d'échouer en tout. On le retrouve dans un hôtel parisien, 15, rue Édouard-Manet, où il va vivre de 1923 à 1935 dans la misère, dans le silence, sans famille, sans amitié, sans amour.

De 1935 à 1937, il est hospitalisé dans un asile du département de la Seine.

En 1936, dans un hôtel de la rue Salomon-Decaux, il tente de se suicider au gardénal :

— Je disparaîtrai, avait-il dit la veille au soir à deux de ses compagnons.

Un cadavre dans un terrain vague

Hier matin, Mme Anne Hugon, qui possède, 5, rue du Chevaleret, un « Café-restaurant-blanchissage », entre dans le terrain vague attenant à sa maison.

Mme Hugon étendait du linge sur une corde, assistée de son mari.

— Dis donc, lui dit-elle, qu'est-ce que c'est que cette tache blanche au bout du terrain ?...

Elle alla voir.

Dix minutes après, essoufflée, tremblante, elle téléphonait au commissariat :

— Il y a un cadavre épouvantable chez moi.

L'inspecteur principal Maizau, assisté de plusieurs inspecteurs, accourut. Le cadavre était à environ 4 mètres du mur limitrophe du terrain. La tète était affreusement découpée, l'épaule gauche était complètement arrachée et le corps avait été mutilé. On prit à ce moment quelques photos, on jeta sur la victime une toile de bâche et ce fut tout.

Identifié

Ce matin Maizau revint avec le commissaire principal Badin. Ils trouvent un livret militaire coupé en menus morceaux épars à environ trois mètres du cadavre. On reconstitue le puzzle et on retrouve l'identité exacte du mort.

Pendant que le jour se lève, on constate que la poitrine est complètement défoncée et porte une estafilade sur toute sa largeur. À quelques mètres, un chapeau melon, un rasoir rouillé, un journal du 13 novembre 1937 et une touffe de cheveux. Sous le cadavre, une gabardine grise, un veston de serge noire dans les poches desquels on retrouve un étui à lunettes vide, un journal du 16 novembre, un tube de cachets de gardénal, un flacon de somnifère, un savon, un briquet non estampillé, un peigne, un étui à cigarettes luxueux.

A la suite de ses recherches, le commissaire Badin déclarait :

— Il n'y a pas de doute. Je crois qu'il s'agit d'un suicide.

Cependant il faut attendre, pour se prononcer, le résultat de l'autopsie.

Pierre-J. Laspeyres.

Le lendemain, Paris-Soir publia l'information suivante :
"Philippe Simillion, trouvé mort rue du Chevaleret, s'est suicidé ; les blessures qui paraissaient suspectes ont été faites par des rats ou des chiens. "
Nous voilà, rassurés !

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Faits divers

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Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907


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Les étrangleurs des Gobelins - 1895


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