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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le 1er juillet 1914, à la suite d'une erreur d'aiguillage, les tramways Choisy-Chatelet et Vitry Chatelet entraient en collision avenue des Gobelins. Trois voyageurs étaient légèrement blessés.


En 1890, la raffinerie de sucre Say, installée boulevard de la Gare, produisait 20.000 pains de sucre par jour soit 240.000 kilogrammes.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1882

Deux promenades autour du boulevard Saint-Marcel

Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Le feu.- 1er février 1897

Le feu.

Le Matin - 1er février 1897

Un incendie s'est déclaré, hier soir, vers huit heures, dans les étuves de laines de M. Moreau, mégissier, 109, rue de la Glacière. Le feu a pu être rapidement éteint pour les pompiers de Port-Royal. Les dégâts sont peu importants.


 Paris la nuit - 1903

Paris la nuit

Le Figaro — 31 mai 1903

Depuis quelque temps, le quartier de la Gare (treizième arrondissement) était plongé chaque nuit dans une profonde obscurité. Des malfaiteurs décapitaient les becs de gaz.

Deux d'entre eux ont été surpris rue du Chevaleret par des ouvriers de la maison Popp, qui, dans leur indignation, les ont à moitié assommés. On dû les porter à l'hôpital Cochin.


Faits divers

 Je disparaîtrai sans donner d'ennui à personne », avait dit le professeur - 1938

« Je disparaîtrai sans donner d'ennui à personne », avait dit le professeur

Aussi la police croit-elle que l'homme trouvé rue de Chevaleret s'est donné la mort

Paris-Soir — 15 janvier 1938

— Je disparaîtrai un jour sans laisser d'ennuis à personne.

Philippe Simillion, professeur de français dans un collège suisse, était un homme triste. Né le 1er mai 1890 à Grenoble, il s'était dirigé vers l'enseignement, y avait trouvé un petit emploi qu'il remplissait avec modestie et conscience.

Un jour, il partit, on ne sait pas pourquoi, poussé par son destin qui était d'échouer en tout. On le retrouve dans un hôtel parisien, 15, rue Édouard-Manet, où il va vivre de 1923 à 1935 dans la misère, dans le silence, sans famille, sans amitié, sans amour.

De 1935 à 1937, il est hospitalisé dans un asile du département de la Seine.

En 1936, dans un hôtel de la rue Salomon-Decaux, il tente de se suicider au gardénal :

— Je disparaîtrai, avait-il dit la veille au soir à deux de ses compagnons.

Un cadavre dans un terrain vague

Hier matin, Mme Anne Hugon, qui possède, 5, rue du Chevaleret, un « Café-restaurant-blanchissage », entre dans le terrain vague attenant à sa maison.

Mme Hugon étendait du linge sur une corde, assistée de son mari.

— Dis donc, lui dit-elle, qu'est-ce que c'est que cette tache blanche au bout du terrain ?...

Elle alla voir.

Dix minutes après, essoufflée, tremblante, elle téléphonait au commissariat :

— Il y a un cadavre épouvantable chez moi.

L'inspecteur principal Maizau, assisté de plusieurs inspecteurs, accourut. Le cadavre était à environ 4 mètres du mur limitrophe du terrain. La tète était affreusement découpée, l'épaule gauche était complètement arrachée et le corps avait été mutilé. On prit à ce moment quelques photos, on jeta sur la victime une toile de bâche et ce fut tout.

Identifié

Ce matin Maizau revint avec le commissaire principal Badin. Ils trouvent un livret militaire coupé en menus morceaux épars à environ trois mètres du cadavre. On reconstitue le puzzle et on retrouve l'identité exacte du mort.

Pendant que le jour se lève, on constate que la poitrine est complètement défoncée et porte une estafilade sur toute sa largeur. À quelques mètres, un chapeau melon, un rasoir rouillé, un journal du 13 novembre 1937 et une touffe de cheveux. Sous le cadavre, une gabardine grise, un veston de serge noire dans les poches desquels on retrouve un étui à lunettes vide, un journal du 16 novembre, un tube de cachets de gardénal, un flacon de somnifère, un savon, un briquet non estampillé, un peigne, un étui à cigarettes luxueux.

A la suite de ses recherches, le commissaire Badin déclarait :

— Il n'y a pas de doute. Je crois qu'il s'agit d'un suicide.

Cependant il faut attendre, pour se prononcer, le résultat de l'autopsie.

Pierre-J. Laspeyres.

Le lendemain, Paris-Soir publia l'information suivante :
"Philippe Simillion, trouvé mort rue du Chevaleret, s'est suicidé ; les blessures qui paraissaient suspectes ont été faites par des rats ou des chiens. "
Nous voilà, rassurés !

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