Le 1er mars 1932, l'usine de chaussures installée boulevard Kellermann (au 10) était ravagée par un incendie.
Le 4 octobre 1923, par suite d'un dérapage, un camion-auto, chargé de caisses vides, renversait un candélabre en face le numéro 41 de la rue de Tolbiac.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts.
S'étant pris de querelle avec un inconnu, dans un débit de l'avenue des
Gobelins, le soldat Indigène Laignaca, trente ans, du 23è colonial, caserné à
Lourcine. a été blessé assez grièvement d'un coup de couteau à la tête, et a été
transporté au Val-de-Grâce. Son agresseur est recherché.
Paris la nuit
Paris la nuit
Le Figaro — 12 aout 1902
A la suite d'une discussion survenue au bal de l'Alcazar d'Italie, avenue de
Choisy, un jeune homme, nommé Albert Delagarde, âgé de dix-neuf ans et
demeurant, 7, rue Watteau, a frappé d'un coup de couteau, l'épaule gauche, une
nommée Elisabeth Charpentier, couturière, demeurant rue Champollion.
La blessée a. été reconduite chez elle. Le meurtrier a été arrêté.
Faits divers
Incendie boulevard de la Gare - 1879
Chronique du feu
Le Gaulois — 3 mars 1879
Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré
dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard
de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.
Le feu, ayant pris un développement rapide dans le hangar, construit
en bois, où se trouvait le grenier, s'est communiqué d'abord à
plusieurs écuries établies en charpentes, appartenant à M. Weill
et louées par M. Dubois, gravatier, puis à un magasin d'osier ayant
un premier étage appartenant au sieur Gros; à un chantier de bois
et enfin à des baraques faisant partie d'un hôtel meublé tenu par
le sieur Gambey, marchand de vin, 103, même boulevard. Plusieurs
maisons, d'habitation, outre l'hôtel Gambey, sont situées dans
le pâté où a eu lieu l'incendie.
Trois pompes à bras, arrivées les premières, à 11 h. 15, n'ont
pu combattre efficacement le feu, et, lorsque des secours suffisants
ont pu être organisés on a dû se borner à préserver les habitations,
les écuries, les hangars, les chantiers étant entièrement en flammes,
Les locataires des maisons menacées, au nombre de plus de cent,
ont déménagé à la hâte des hardes et des meubles qu'ils ont déposés
sur le boulevard.
À minuit vingt minutes, l'incendie était circonscrit, et on
n'a eu depuis qu'à éteindre le foyer et à inonder les décombres ;
à quatre heures du matin, quatre pompes fonctionnaient encore.
Sont arrivées successivement les pompes de l'abattoir de Villejuif,
de l'avenue d’Italie, de la rue Julienne, du Château-des-Rentiers,
du quai de la Gare, des Gobelins et de la rue Du Couèdic, celles
à bras et à vapeur de la rue Morée. La pompe à vapeur a été installée
à l'entrée delà rue de Choisy.
MM. Duplessis, maire Moreau, adjoint; Martin, conseiller municipal;
Mollères et Grullières, commissaires de police Dubodau, chef de
bataillon Ambroise, capitaine Castagnier, sous-lieutenant de pompiers,
se sont transportés sur les lieux, où des détachements de gardiens
de la paix et de soldats se joignirent aux pompiers.
M. Brancourt évalue les dégâts en foin, paille, grains et immeubles
à 100,000, francs environ M. Allaire à 8,000 francs, M. Wiall à
3,000 fr., M. Gros à 10,000 fr., M. Gambey à 20,000 fr. Les dégâts
sont, paraît-il, couverts par des assurances. Vingt-quatre chevaux
ont été retirés des écuries avant que le feu y ait pénétré. Il
n'est arrivé aucun accident sérieux de personnes.
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
La rue Baudricourt a été hier soir le théâtre d'un drame passionnel. Un nommé Armand Féler, journalier, a tué de deux coups de couteau un ouvrier serrurier, Napoléon Stevenotte.
On appelle arlequins les restes des grands restaurants, lycées, etc., qui, après avoir été accommodés par certains commerçants exploitant ce commerce, sont revendus par eux, pour quelques sous, aux ouvriers nécessiteux.
À trois heures du matin, boulevard Arago — le boulevard Liabeuf, comme l'appellent maintenant, les apaches du quartier — une fusillade terrible s'est engagée entre agents et rôdeurs, sur l'emplacement même où fut exécuté le meurtrier de la rue Aubry-le-Boucher.
Mardi, vers trois heures du soir, au coin de la rue Damesme et de la rue Bourgon, le terrassier Fleurât qui, avec ses camarades, creusait la terre, pour l'aménagement d'un fournil, découvrait à moins d'un mètre du sol et quinze métrés environ de la rue, une caisse en bois tout à fait vermoulu, de 1 mètre 50 de large et 2 mètres de long.
Au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique, un vieillard de soixante-trois ans avait installé, il y a quelque temps, un atelier de réparations de bicyclettes. Une jeune fille de vingt-six ans, nommée Lucie Carronneille, qu'il faisait passer pour sa fille, demeurait avec lui.
Un drame sanglant s'est déroulé hier, vers cinq heures, au numéro 13, de la rue Coypel. A cette adresse habite un ex-brigadier de gardiens de la paix , âgé de soixante-quatre ans, qui maria sa fille, il y a quelques années, à un marchand ambulant..