En 1929, le 13e comptait 11 cinémas : Le Bobillot, le Cinéma des Bosquets, le Clisson-Palace, l'Éden des Gobelins, le Cinéma des Familles, le Jeanne d'Arc, le cinéma Moderne, le Palais des Gobelins, le Royal-Cinéma, le Sainte-Anne et le Saint-Marcel.
C'est le dimanche 30 septembre 1934 que fut inauguré le groupe scolaire construit rue Küss en présence de M. Villey, préfet de la Seine et des élus et notabilités de l'arrondissement. Des discours furent été prononcés par MM. Villey, Gelis et Deslandres.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les inspecteurs Duluc, Jodon et Duteil, du 4è district, ont
arrêté, ce matin, le nommé Léon Roger, 25 ans, demeurant chez ses
parents, 12, rue Baudricourt, qui, lundi matin, à 1 heure, blessa
grièvement, d'un coup de couteau au bas-ventre, le nommé Gauchery.
Conduit au Commissariat de la Gare, il a déclaré que c'est au
cours d'une discussion pour une somme de 3 fr. 50 qu'il tira son
couteau pour frapper Gauchery qui, lui-même, menaçait Marlier, un
de ses amis présent.
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver - 1929
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un
coup de revolver
Le Petit-Parisien ― 10 janvier 1929
Au cour» d'une querelle de ménage, survenue, hier soir, vers 21
heures, au sixième étage, 137, boulevard de l'Hôpital, Henri
Noirot, vingt-huit ans, gazier, a tiré deux coups de revolver sur
sa femme, Alice, vingt-neuf ans. Celle-ci a été atteinte
d'une balle dans le dos.
Prévenus par des voisins, des gardiens de la paix ont transporté
la blessée à la Pitié où son état n'a pas été jugé grave. Arrêté,
le mari meurtrier a déclaré que depuis trois années, ses trois
enfants et lui menaient une existence lamentable, sa femme se
livrant à la boisson et à la débauche.
Hier soir, comme d'habitude, Noirot, en rentrant de son travail,
n'avait pas trouvé le diner prêt ; ses enfants n'étaient pas
encore débarbouillés. Il adressa à sa femme des reproches,
auxquels elle répondit par des injures et des menaces. D'où le
drame. Les témoignages des voisins sont favorables au gazier.
Faits divers
Un commis boucher blesse grièvement sa femme puis se suicide - 1936
Le drame de la rue de Tolbiac
Un commis boucher blesse grièvement sa femme puis se
suicide
Il était neurasthénique
Le Petit-Parisien — 1er juin 1936
Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin,
quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme
pour se loger ensuite une balle dans la tête.
Le drame s'est passé vers 10 heures, hier, au 5e étage du 63
de la rue de Tolbiac, domicile des époux Seguin. Uni depuis une
quinzaine d'années, le ménage n'allait pas plus mal que tant
d'autres et l'on peut même dire que les scènes étaient rares.
Lui, originaire de Barbonne [Marne), veuf d'une première femme
dont il avait eu un enfant, semblait avoir trouvé la
consolation de son malheur avec Eugénie Guy-Montheil, née à la
Croix (Aveyron), d'un an plus âgée. Mais fa il pouvait en être
autrement en réalité et le regret d'avoir perdu sa première
femme peut être à l'origine d'une neurasthénie qui n'a fait que
s'accroître avec l'âge. En outre, Paul Seguin, déjà peu comblé
par la nature, car il était de petite taille et contrefait,
venait, paraît-il, de perdre son emploi de commis aux
établissements Foucault au Kremlin-Bicêtre.
Les circonstances du drame
Quelles que soient les raisons, voici les faits.
M. Amédée Bussy, soixante ans, concierge de l'immeuble,
était occupé hier à faire l'escalier, lorsqu'il entendit
soudain Mme Seguin lui crier d'une voix angoissée du palier du
cinquième :
— Venez vite, il m'a tiré dessus.
Le concierge se précipita. Il arriva à temps pour recevoir
dans ses bras le locataire qui, le visage en sang et à bout de
force s’effondrait. Police-Secours arriva bientôt. La blessée,
atteinte la tempe, fut transportée â la Pitié, où devait
bientôt la rejoindre son mari. Celui-ci fut, en effet,
découvert dans une des deux pièves du logement, étendu inanimé
et baignant dans son sang. Il portait une affreuse blessure à
la tempe et devait, d’ailleurs, succomber quelques heures plus
tard à la Pitié sans avoir repris connaissance. Lsa femme, par
contre, qu’on ne désespère pas de sauver a pu être interrogée,
hier après-midi, par M. Gaubac, commissaire du quartier de
Maison-Blanche. Elle a expliqué que son mari était hanté depuis
un certain temps par l'Idée fixe qu'il souffrait d’une maladie
incurable.
— J'avais tellement peur d'un malheur, ajouta-t-elle, que
souvent je fouillais les poches de ses vêtements dans le cas où
il s’y serait trouvé un revolver. Vers 10 heures, Paul ma dit,
alors que j'étais occupée au ménage; « Dépêche-toi, voyons, vas
donc faire d’abord le lit. »
C'est à ce moment qu'il s’est approché de moi et qu'il m'a
tiré, presque à bout portant, une balle dans la joue. J'ai
entendu, presque aussitôt après une seconde détonation : je le
vis tournoyer avant de tomber. Affolée et perdant beaucoup de
sang. J'eus cependant la force de me traîner jusque la porte
d'entrée que j’ouvris et de là, sur le palier.
Le fait que personne n'a entendu les détonations s'explique
par le bruit que faisait l'appareil de T. S. F. des voisins au
moment où se déroula le drame.
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)
Deux frères. Charles et Victor Deschamps, âgés de vingt et vingt-deux ans, rêvaient depuis longtemps d'installer dans le quartier de la Gare un magasin de bicyclettes.
L'avenue de Choisy sert de quartier général à des bandes de rôdeurs c'est, le pays par excellence des attaques nocturnes, des rixes, des vols, bref, des exploits variés des escarpes et des chourineurs de la rive gauche.
Plusieurs individus étaient attablés, avant- hier soir, dans un débit de vin, tenu, rue de la Maison-Blanche, par un nommé Louis P. Une querelle s'éleva entre les consommateurs.