Un bureau de poste auxiliaire ouvrit le 1er octobre 1894 au 80 du boulevard de la Gare.
En 1878, le directeur de l'Alcazar d'Italie, un bal situé 190 avenue de Choisy, était M. Albert Barjon.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Hier, vers quatre heures, un employé de banque, M. Henri Larnaux, âgé de
quarante ans, habitant boulevard de Port-Royal, se présentait au commissariat de
police du quartier Croulebarbe et demandait à voir le commissaire en personne.
Mis en présence de M. Yendt, le pauvre employé déclara quo Dreyfus était
Innocent et que c'était lui-même qui avait dérobé et vendu les documents à
l'Allemagne. Puis, il prononça quantité d'autres paroles incohérentes.
Le malheureux fou a été envoyé l'infirmerie spéciale du Dépôt.
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver - 1929
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un
coup de revolver
Le Petit-Parisien ― 10 janvier 1929
Au cour» d'une querelle de ménage, survenue, hier soir, vers 21
heures, au sixième étage, 137, boulevard de l'Hôpital, Henri
Noirot, vingt-huit ans, gazier, a tiré deux coups de revolver sur
sa femme, Alice, vingt-neuf ans. Celle-ci a été atteinte
d'une balle dans le dos.
Prévenus par des voisins, des gardiens de la paix ont transporté
la blessée à la Pitié où son état n'a pas été jugé grave. Arrêté,
le mari meurtrier a déclaré que depuis trois années, ses trois
enfants et lui menaient une existence lamentable, sa femme se
livrant à la boisson et à la débauche.
Hier soir, comme d'habitude, Noirot, en rentrant de son travail,
n'avait pas trouvé le diner prêt ; ses enfants n'étaient pas
encore débarbouillés. Il adressa à sa femme des reproches,
auxquels elle répondit par des injures et des menaces. D'où le
drame. Les témoignages des voisins sont favorables au gazier.
Faits divers
Grave affaire de fraude - 1904
Grave affaire de fraude
Le Journal ― 2 octobre 1904
Dans le quartier Croulebarbe.
— Le trafic des sels dénaturés. — Une perquisition.
Depuis quelque temps déjà, M. Yendt, commissaire de police
du quartier Croulebarbe, recevait de nombreuses plaintes au
sujet d'une affaire de fraude vraiment singulière.
Les tanneurs, nombreux aux alentours de l'avenue des
Gobelins, recevaient des individus qui leur achetaient à vil
prix des sels dénaturés provenant de la fabrication des cuirs
et peaux, et en faisaient un commerce clandestin.
Ces sels, en effet, sont frappés d'un droit, et les
marchands les revendaient, sans solder l'impôt, à des prix
dérisoires, et les produits servaient par la suite pour la
confection des glaces, sorbets et gaufrettes.
L'administration s'émut de ces faits, et une enquête fit
découvrir, le trafic. Cependant, malgré les recherches
entreprises, il fut impossible de trouver l'endroit où les sacs
de sels ainsi détournés étaient amenés en attendant d'étre
envoyés au loin.
Les choses menaçaient de s'éterniser, quand, à la suite
d'une filature, le receleur fut découvert. C'était un nommé
C... restaurateur, avenue des Gobelins. Les comparses
apportaient petit à petit des ballots de marchandises, qui
étaient ensuite remisés dans une arrière-boutique remplissant
l'office de magasin.
Dès qu'il eut connaissance de ces faits, M. Yendt,
accompagna des agents des contributions indirectes, se rendit
chez M. C… et une perquisition fut opérée. Elle aboutit à la
saisie de cent sacs de sels dénaturés, sur le point d'être
expédiés.
M. C... protesta de sa bonne foi affirmant qu'il ignorait
totalement la destination de ces ballots. Il n'en a pas moins
été prié de se tenir à la disposition de la justice.
Une enquête est ouverte qui, sans doute, amènera
l'arrestation des nombreux individus qui se livraient à ce
trafic.
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier, de deux années plus jeune.
A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux blessures qu'ils lui avaient faites.
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.
La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.
Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.
En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.