Le 18 novembre 1929, un incendie détruisit le dépôt de chiffons situé à l'angle de la rue Croulebarbe et du boulevard Blanqui. Le feu se propagea aux terrains vagues situés entre la rue Croulebarbe et la rue des Cordelières et détruisit aussi des baraques en planches qui y étaient construites.
Bobillot, héros du Tonkin, était prénommé Jules. La rue portant son nom est longue de 1.100 mètres.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Après avoir vécu pendant quelque temps avec Mlle Gabrielle Hardy, vingt-six
ans, demeurant 166 avenue de Choisy, le commissionnaire en pommes de terre, René
Le Rouzic, même âge, informait hier son amie qu'il avait décidé de reprendre sa
liberté. Vainement, la jeune fille essaya de le faire revenir sur sa
détermination. Toute la nuit, Gabrielle Hardy songea cette séparation imminente,
Puis, le jour venu, elle prit une décision. Se levant sans bruit et s'armant
d'un rasoir, elle en porta un coup furieux à la gorge de celui qui voulait la
quitter.
Le Rouzic a été transporté à la pitié, où son état a été jugé peu grave. La
meurtrière a été arrêtée par M. Fauvel, commissaire de police de la
Maison-Blanche.
Le coup de l'anévrisme..- 26 février 1897
Le coup de l'anévrisme.
Le Matin — 26 février 1897
On avait annoncé
qu'une dame Caroline Foussier, demeurant quai de la Gare, dans le quartier
des Gobelins, était morte victime d'un empoisonnement criminel. On avait même
échafaudé sur la fin de cette femme tout un roman auquel les affirmations des
voisins paraissaient donner un semblant de vérité.
M. le docteur Vibert a
pratiqué, hier, à la Morgue, l'autopsie du cadavre de Mme Foussier et il a
reconnu que cette personne avait tout simplement succombé à la rupture d'un
anévrisme.
Néanmoins, les viscères ont été envoyées au laboratoire de
toxicologie M. le docteur Ogier en fera l'analyse.
Faits divers
Grave affaire de fraude - 1904
Grave affaire de fraude
Le Journal ― 2 octobre 1904
Dans le quartier Croulebarbe.
— Le trafic des sels dénaturés. — Une perquisition.
Depuis quelque temps déjà, M. Yendt, commissaire de police
du quartier Croulebarbe, recevait de nombreuses plaintes au
sujet d'une affaire de fraude vraiment singulière.
Les tanneurs, nombreux aux alentours de l'avenue des
Gobelins, recevaient des individus qui leur achetaient à vil
prix des sels dénaturés provenant de la fabrication des cuirs
et peaux, et en faisaient un commerce clandestin.
Ces sels, en effet, sont frappés d'un droit, et les
marchands les revendaient, sans solder l'impôt, à des prix
dérisoires, et les produits servaient par la suite pour la
confection des glaces, sorbets et gaufrettes.
L'administration s'émut de ces faits, et une enquête fit
découvrir, le trafic. Cependant, malgré les recherches
entreprises, il fut impossible de trouver l'endroit où les sacs
de sels ainsi détournés étaient amenés en attendant d'étre
envoyés au loin.
Les choses menaçaient de s'éterniser, quand, à la suite
d'une filature, le receleur fut découvert. C'était un nommé
C... restaurateur, avenue des Gobelins. Les comparses
apportaient petit à petit des ballots de marchandises, qui
étaient ensuite remisés dans une arrière-boutique remplissant
l'office de magasin.
Dès qu'il eut connaissance de ces faits, M. Yendt,
accompagna des agents des contributions indirectes, se rendit
chez M. C… et une perquisition fut opérée. Elle aboutit à la
saisie de cent sacs de sels dénaturés, sur le point d'être
expédiés.
M. C... protesta de sa bonne foi affirmant qu'il ignorait
totalement la destination de ces ballots. Il n'en a pas moins
été prié de se tenir à la disposition de la justice.
Une enquête est ouverte qui, sans doute, amènera
l'arrestation des nombreux individus qui se livraient à ce
trafic.
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
Il y a entre la place d'Italie et le parc de Montsouris, tout un quartier inconnu plus étranger aux Parisiens, que la Sibérie ou la Chine. Les rues y sont irrégulières, montueuses, peu ou mal pavées, absolument privées de gaz. À peine, la nuit, de distance en distance, la lueur fumeuse d'un antique réverbère, perce-t-elle le brouillard de la Bièvre, qui y roule sinueusement ses eaux puantes et noires.
Palmyre est une grande brune, assez bien de sa personne, qui tous les soirs arpente l'avenue de Choisy en quête de clients généreux. Adolphe Verrier, chauffeur dans une usine de banlieue, la connaissait bien de vue, mais jamais il n'avait osé l'aborder.
La cité Jeanne-d'Arc vient encore d'être le théâtre de scènes sanglantes. Hier vers trois heures et demie de l'après-midi un malfaiteur dangereux, frappé de dix ans d'interdiction de séjour, Léon Becquet, âgé de vingt-sept ans, se prit de querelle avec un autre individu, Adolphe Douraud, dit « Bibi », au sujet d'une femme, une fille soumise dont le casier judiciaire est orné de vingt-neuf condamnations.
Alfred Thomas, âgé de quarante-deux ans, est un brave homme de menuisier. Établi, depuis six ans, rue de Tolbiac, il s'efforce, avec zèle et ponctualité, de contenter sa petite clientèle.
Hier matin, la rue de la Glacière était mise en émoi. Quatre gardiens de la paix et deux inspecteurs de la Sûreté sortaient de la maison portant le numéro 37, en traînant, en portant plutôt un individu qui se défendait avec une énergie farouche.