Les travaux du pont de Tolbiac enjambant les voies de chemin de fer de la compagnie d'Orléans commencèrent le 1er avril 1893. Le pont fut inauguré par le Président de la République M. Félix Faure, le 15 juillet 1895.
Le 7 décembre 1930, un beau dimanche, à l'angle de l'avenue des Gobelins et de la rue Philippe- de-Champaigne, le manœuvre géorgien Parmény Tchanoukvadzé, trente-six ans, abattait à coups de pistolet automatique M. Noé Ramichvili, quarante-neuf ans, ancien ministre de l'Intérieur du gouvernement menchevik de Géorgie, président à Paris du parti Tebanoukvadze social démocrate géorgien, blessant M. Menagarichvili, secrétaire du précédent, qui se portait au secours de son chef.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Avenue des Gobelins, en face du 51, des agents ont surpris
Marcel Popinel, demeurant en hôtel, rue Lebrun, qui avait percé un
fut de vin. Le pipeur a été conduit au commissariat de police du
quartier.
Une antipatriote - 1917
Une antipatriote
Le Figaro — 26 janvier 1917
Boulevard de la Gare, mercredi matin, une femme, s'adressant aux ouvrières
qui se rendaient aux usines de guerre, essayait de les détourner de leur
travail, menaçant et frappant même celles qui ne voulaient pas l'écouter.
Signalée à la police, cette femme a été arrêtée hier matin, au moment où elle
s'apprêtait à recommencer. C'est une nommée Renaudat, demeurant rue des
Malmaisons.
Elle a été envoyée au Dépôt.
Lu dans la presse...
Chronique électorale (législatives 1932)
Dans le XIIIe arrondissement
Le Figaro ― 8 mai 1932
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond
Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est
le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident
Gélis.
M. Renaudière, qui poursuit dans les deux quartiers Maison-Blanche et
Croulebarbe une très ardente campagne, doit grouper sur son nom, dimanche
prochain, tous les électeurs fidèles au programme d'Union républicaine et
sociale qui n'a cessé d'être développé depuis plus de quatre années tant en
réunions publiques que privées, alors que le pupiste(1)
Gélis a été incapable de développer au cours de la campagne le moindre
programme politique.
Cela se comprend aisément si l'on songe que M. Gélis est conseiller
municipal de Maison-Blanche et qu'à l'Hôtel de Ville il figure au premier
rang des Topazes (2). Aussi, nous ne saurions trop
recommander à tous les électeurs de faire de sérieux efforts pour briser,
dès maintenant, l'influence néfaste que pourrait avoir M. Gélis au Parlement
et de voter pour M. Raymond Renaudière, seul défenseur d'un programme
d'action démocratique, économique et sociale.
* * *
Dans la deuxième circonscription. M. Julien Tardieu, candidat d'Union
républicaine et sociale qui a recueilli au premier tour 3.219 voix et qui
profite des désistements de M. Robert Monnier conseiller municipal des
Ternes (2.437 voix) et du docteur Cussac (1.483 voix), doit triompher au
second tour du communiste Monjauvis.
Toutefois, pas une voix ne doit s'égarer sur le républicain socialiste
Corcos, soutenu par le conseiller municipal de la Salpêtrière, le docteur
Calmels, très difficilement élu en 1929.
Demain dimanche, M. Julien Tardieu doit battre le communiste, et tous les
électeurs qui ont approuvé le programme d'action sociale si énergiquement
soutenu par M. Julien Tardieu auront pour les années qui suivent une tout
autre représentation que celle de ces dernières années où le traître Marty
et le non moins célèbre Berthon ont fait triste figure.
(1) Le Parti d'unité prolétarienne (PUP) a
été créé en décembre 1930 par fusion de deux petits partis politiques,
scissions du PCF, situés entre le Parti communiste et le parti socialiste
SFIO : Le Parti ouvrier et paysan (POP) créé en 1929. Le
Parti socialiste communiste ou Union socialiste communiste (PSC ou USC) de
Paul-Louis (créé en 1923). Le secrétaire général du PUP était Louis
Sellier, exclu du PCF en 1929 en compagnie de cinq autres conseillers
municipaux de Paris.
(2) Allusion au pièce de Topaze de la pièce
éponyme de Marcel Pagnol créée en 1928.
Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.
Rue Nationale, à Paris, au n° 13, à 200 mètres de la porte d'Ivry, près du boulevard Masséna et d'un terrain vague longeant les fortifications et appelé communément « champ de manœuvres d'Ivry », se trouve un petit débit le café des Trois Marches vertes, tenu par M. Paul Guignard.
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)