L'avenue de la Sœur Rosalie constitue l'embryon d'un boulevard qui devait faire pendant au boulevard de l'Hôpital et relier la Place d'Italie au boulevard de Port-Royal aux abords de la rue Saint-Jacques et du Val-de-Grace.
C'est en 1897 que fut achevé le percement de la dernière partie de la rue Bobillot entre la place d'Italie et la rue de la Butte-aux-Cailles.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les étrangleurs des Gobelins - Le Matin — 12 décembre 1894
Les étrangleurs des Gobelins.
Le Matin — 12 décembre 1894
M. Gustave Louridon, marchand de vins, rue du Banquier, 19, rentrait chez
lui, la nuit dernière, à une heure du matin.
Soudain, au moment où il sonnait à sa porte, trois individus qui passaient
sur le même trottoir se jettent sur lui. En un instant ils lui passent une
lanière autour du coup et dépouillent de tout ce qu'il porte dans ses vêtements.
Ms étaient déjà 'loin quand des gardiens de paix survenant le trouvèrent
étendu à terre et râlant.
Transporté au poste de police des Gobelins, on put lui faire recouvrer
connaissance.
L'état de M, Louridon .est grave.
Discussion vive rue Vandrezanne - 1888
Discussion vive rue Vandrezanne
Le Petit-Parisien — 24 octobre 1888
Une vive discussion éclatait, hier matin vers onze heures, dans un
établissement de bouillon, 10, rue Vandrezanne, entre deux consommateurs nommés
Courant, demeurant rue des Malmaisons, 23, et Pigard, demeurant rue Vandrezanne,
9.
Au plus fort de la querelle, Courant saisit un couteau sur une table et se
précipitant sur son adversaire, l'en frappa d'un coup au côté droit.
Le meurtrier qui essayait de fuir fut arrêté par un gardien de la paix.
Il a été conduit au bureau de M. Debeury, commissaire de police.
Le blessé après avoir reçu des soins dans une pharmacie a été transporté à
son domicile.
L'état de Figard est grave.
Lu dans la presse...
Chronique électorale (législatives 1932)
Dans le XIIIe arrondissement
Le Figaro ― 8 mai 1932
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond
Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est
le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident
Gélis.
M. Renaudière, qui poursuit dans les deux quartiers Maison-Blanche et
Croulebarbe une très ardente campagne, doit grouper sur son nom, dimanche
prochain, tous les électeurs fidèles au programme d'Union républicaine et
sociale qui n'a cessé d'être développé depuis plus de quatre années tant en
réunions publiques que privées, alors que le pupiste(1)
Gélis a été incapable de développer au cours de la campagne le moindre
programme politique.
Cela se comprend aisément si l'on songe que M. Gélis est conseiller
municipal de Maison-Blanche et qu'à l'Hôtel de Ville il figure au premier
rang des Topazes (2). Aussi, nous ne saurions trop
recommander à tous les électeurs de faire de sérieux efforts pour briser,
dès maintenant, l'influence néfaste que pourrait avoir M. Gélis au Parlement
et de voter pour M. Raymond Renaudière, seul défenseur d'un programme
d'action démocratique, économique et sociale.
* * *
Dans la deuxième circonscription. M. Julien Tardieu, candidat d'Union
républicaine et sociale qui a recueilli au premier tour 3.219 voix et qui
profite des désistements de M. Robert Monnier conseiller municipal des
Ternes (2.437 voix) et du docteur Cussac (1.483 voix), doit triompher au
second tour du communiste Monjauvis.
Toutefois, pas une voix ne doit s'égarer sur le républicain socialiste
Corcos, soutenu par le conseiller municipal de la Salpêtrière, le docteur
Calmels, très difficilement élu en 1929.
Demain dimanche, M. Julien Tardieu doit battre le communiste, et tous les
électeurs qui ont approuvé le programme d'action sociale si énergiquement
soutenu par M. Julien Tardieu auront pour les années qui suivent une tout
autre représentation que celle de ces dernières années où le traître Marty
et le non moins célèbre Berthon ont fait triste figure.
(1) Le Parti d'unité prolétarienne (PUP) a
été créé en décembre 1930 par fusion de deux petits partis politiques,
scissions du PCF, situés entre le Parti communiste et le parti socialiste
SFIO : Le Parti ouvrier et paysan (POP) créé en 1929. Le
Parti socialiste communiste ou Union socialiste communiste (PSC ou USC) de
Paul-Louis (créé en 1923). Le secrétaire général du PUP était Louis
Sellier, exclu du PCF en 1929 en compagnie de cinq autres conseillers
municipaux de Paris.
(2) Allusion au pièce de Topaze de la pièce
éponyme de Marcel Pagnol créée en 1928.
Au numéro 10 de la rue Barrault, dans un petit logement situé au troisième étage, une jeune femme de vingt-six ans, Mme Louise Breton, née Devrot, a tenté de se tuer avec son enfant.
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)