Le 24 décembre 1939, Paris-Soir nous apprenait que Mme Marthe Pouchenel, 20 ans, avait glissé sur le verglas dans la cour de l'immeuble où elle demeurait, 23, rue Bourgon et avait été admise à l'hospice de Bicêtre.
En 1921, le maire du 13ème arrondissement était M. Guerineau. Il possédait une usine de céramique dont les bâtiments s'étendaient du numéro 69 de la rue du Gaz au numéro 172 de l'avenue de Choisy. Cette usine brûla le 26 octobre 1921.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une réunion privée, organisée par le comité catholique du
treizième arrondissement, avait lieu, hier soir, I'Alcazar d'Italie
[190] avenue de Choisy.
Des membres des groupes socialistes et libertaires, ayant réussi
à se procurer des cartes, sont entrés dans la salle, et une bagarre
violente eut lieu, au cours de laquelle plusieurs personnes ont été
contusionnées.
À la sortie, grâce à un imposant service d'ordre, aucun incident
ne s'est produit.
Une bande de voleurs - 1912
Une bande de voleurs
Le Journal — 20 septembre 1912
M. Niclausse, sous-chef de la Sûreté, vient d'arrêter trois
individus qui avaient commis, notamment dans le treizième
arrondissement, une quantité de vols de bicyclettes, de
motocyclettes et d'accessoires d'automobiles.
Le chef de la bande est un nommé Louis-Léon Labbaye, dit Martin,
né à Paris en 1874, exerçant parfois la profession de photographe,
et qui habitait en garni 46 rue du Moulin-de-la-Pointe,
Ses complices sont Joseph Maniardi, né à Bottola (Italie), en
1870, cordonnier, habitant 51, avenue de Choisy, et Emile-Joseph
Nedrecor, né à Paris en 1873, cordonnier, domicilié à Ivry, 51, rue
de Choisy.
M. Niclausse a perquisitionné chez les trois voleurs; il a
retrouvé quantité d'objets et notamment, chez Nedrecor, une
motocyclette qui fut volée en juillet dernier chez M. Chaulange,
19, rue Fagon. Labbaye, qui a déjà subi dix condamnations, a opposé
une résistance désespérée lorsqu'on l'a capturé et a tenté de
poignarder l'inspecteur Lallemand. Ce bandit, lors d'une de ses
arrestations précédentes, en 1911, avait gravement blessé deux
agents.
Lu dans la presse...
La voiture de « la Mie de pain » -Le Figaro – 5 mars 1897
La voiture de « la Mie de pain »
Le Figaro – 5 mars 1897
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui, créée
par M. Paulin Enfert, a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres
de la Maison-Blanche.
C'est dans ce quartier que, chaque soir, les étudiants du Cercle du Luxembourg
vont, à tour de rôle, préparer et servir la soupe, distribuer vieux habits,
vieux jouets.
Pendant le Carnaval, 800 litres de soupe suffisaient, quotidiennement, mais,
depuis deux jours, les froids sont revenus. Ils ont augmenté la faim. La soupe
chaude a manqué.
Le gouvernement a bien voulu s'intéresser à cette institution qui console,
soulage la misère et certainement a empêché bien des délits, peut-être des crimes.
Il a accordé à M. Enfert l'autorisation d'ouvrir une tombola de 50,000 billets
à un franc. Immédiatement nos étudiants se sont mis en campagne. Aujourd'hui
les billets sont prêts et les lots abondent.
Le plus agréable a été fourni par le président de la Compagnie générale des
petites voitures. M. Bixio a offert à la tombola « un abonnement de trois mois
à une voiture de remise à deux chevaux ».
Il laisse à l'heureux gagnant la faculté de choisir lui-même l'époque où
il pourra se servir de cette voiture. Quel lot charmant on pourra gagner pour
vingt sous !
Et le grand avantage est que les preneurs de billets n'auront pas longtemps
à attendre. La tombola sera irrévocablement tirée le 15 juin prochain, c'est-à-dire
avant quatre mois.
Grâce aux étudiants riches, aux dames patronnesses, surtout aux notables
commerçants de Paris, il y a déjà de nombreux lots. La maison Boucheron a envoyé
un bracelet de grande valeur; le Louvre, une fort belle poterie, le Bon Marché
une pièce d'argenterie; la maison Decauville une bicyclette, etc., etc. La liste
des lots augmente d'heure en heure. Nous espérons bien qu'elle ne dépassera
point celle des billets pris. Allons, mesdames, messieurs, qui veut gagner pour
trois mois une voiture de remise ? On prend ses billets au Cercle catholique
des étudiants, rue du Luxembourg; au siège de « la Mie de Pain », 64, rue Bobillot;
enfin, chez MM. Nolleval et Raoul de Guntz, les dévoués collaborateurs de M.
Enfert. Avec un franc, on achète l'espérance d'avoir un joli lot et la certitude
de donner quelques bonnes soupes aux pauvres. Donc, à tout coup l'on gagne !
D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.
Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.
Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac. M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.
Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)