En 1887, Camille Claudel vivait dans un atelier loué pour elle par Auguste Rodin, la Folie Neubourg ou Clos Payen, 68 boulevard d’Italie, actuel boulebard Blanqui
La Butte-aux-Cailles culmine à 60 mètres au dessus du niveau de la mer tandis que le point le plus haut du reste du quartier Maison Blanche n'est qu'à 53 mètres.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver - 1929
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un
coup de revolver
Le Petit-Parisien ― 10 janvier 1929
Au cour» d'une querelle de ménage, survenue, hier soir, vers 21
heures, au sixième étage, 137, boulevard de l'Hôpital, Henri
Noirot, vingt-huit ans, gazier, a tiré deux coups de revolver sur
sa femme, Alice, vingt-neuf ans. Celle-ci a été atteinte
d'une balle dans le dos.
Prévenus par des voisins, des gardiens de la paix ont transporté
la blessée à la Pitié où son état n'a pas été jugé grave. Arrêté,
le mari meurtrier a déclaré que depuis trois années, ses trois
enfants et lui menaient une existence lamentable, sa femme se
livrant à la boisson et à la débauche.
Hier soir, comme d'habitude, Noirot, en rentrant de son travail,
n'avait pas trouvé le diner prêt ; ses enfants n'étaient pas
encore débarbouillés. Il adressa à sa femme des reproches,
auxquels elle répondit par des injures et des menaces. D'où le
drame. Les témoignages des voisins sont favorables au gazier.
La folie du cordonnier - 1921
La folie du cordonnier
Le Gaulois — 20 mars 1921
Un sujet russe, Bernard Steimann, cordonnier âgé de cinquante et un ans,
demeurant 22, avenue de Choisy, menacé d'expulsion fut pris d'un acte de folie
et se barricada dans sa boutique, menaçant de tuer ceux qui s'approcheraient.
L'intervention du commissaire de police n'eut aucun succès. Steimann restait
enfermé. Alors il fut décidé qu'hier matin on lancerait par une fente de la
porte de la boutique deux ampoules remplies d'un gaz soporifique, afin de
pouvoir se rendre maître du forcené.
Or, à sept heures du matin, deux agents en surveillance aperçurent soudain
deux jambes qui s'allongeaient sous le rideau de fer. Chacun en prit une et
tira ; Steimann n'opposa aucune résistance. Le pauvre fou s'était blessé dans
la, région du cœur avec un de ses tranchets à chaussures.
Transporté immédiatement à la Pitié, le malheureux y a reçu les soins
nécessaires.
Comme ses blessures ne présentent aucun caractère de gravité, il sera dirigé
sur l'asile de Sainte-Anne.
A. Magne
Lu dans la presse...
Gares et Stations du chemin de fer de ceinture - 1862
Gares et Stations du chemin de fer de ceinture (rive gauche).
Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique
des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la
construction française et étrangère. ― décembre 1862
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur
le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le
projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les
13e, 14e, 15e et 16° arrondissements.
Nous sommes dès lors à même de compléter d'une manière précise les
renseignements que nous avons déjà donnés sur ce sujet.
La première station, à partir du chemin d'Auteuil, est fixée au
Point-du-Jour, à 1,141 mètres de cette ligne. Elle sera établie à gauche du
chemin de Versailles, sur un viaduc que longeront des rues latérales de 16
mètres d'ouverture. Ce viaduc sera continué par le pont mixte qui traversera
la Seine un peu après, et sera exactement semblable à celui de Bercy.
La station de Vaugirard, qui vient ensuite, est à 1,990 mètres de la
précédente. On rencontre, 1,216 mètres plus loin, celle du chemin de fer de
l'Ouest, établie à la limite des 15" et 14e arrondissements ; puis on arrive
à la station de Montrouge, à 1,661 mètres de la précédente.
Située en contre-bas du sol, cette station s'étendra de la route de
Châtillon à celle d'Orléans, en passant par-dessous l'avenue de Montrouge.
Le bâtiment des voyageurs sera placé à l'alignement de la route d'Orléans et
de la rue latérale projetée au Sud du chemin de fer.
La station de Gentilly, qui vient ensuite, est à 1,581 mètres de
Montrouge ; elle est placée à l'origine du 13e arrondissement. Elle
s'étendra
de la rue de la Glacière à l'avenue particulière de la Compagnie des
Glacières de Gentilly. Le bâtiment des voyageurs sera placé à l'alignement
de la rue de la Glacière, et sur le prolongement de la voûte du pont qui
sera construit au-dessus du chemin de fer, pour le passage de cette rue.
La station de la Maison-Blanche, que l'on rencontre après, semblait
devoir se trouver en bordure de la route d'Italie ; on ne l'y a pas mise,
néanmoins, afin de ne pas faire obstacle au tracé du nouveau boulevard du
Transit projeté en ce point. Le Service municipal a demandé que le chemin de
fer fût en tunnel depuis la route d'Italie jusqu'après la traversée du
nouveau boulevard, ce qui a forcé de reculer la station jusqu'en ce même
point. Dans ces conditions, les bâtiments s'étendront entre le boulevard du
Transit et la rue Neuve-des-Hospices, en passant sous la route de Choisy.
La station d'Orléans vient ensuite, située à l'extrémité du 13°
arrondissement; elle s'étendra de la rue Chevaleret au chemin de fer.
Elle sera sur un remblai de 150 mètres de longueur. Le bâtiment des
voyageurs sera placé à l'alignement sur la rue latérale ouverte à gauche du
chemin de fer, et qui servira de voie d'accès à la station, en même temps
qu'elle dégagera la rue du Chevaleret et le sentier du même nom, lequel sera
intercepté par l'élargissement de la rue Militaire. Cette station pourra
servir également à faire passer les voyageurs du chemin de ceinture à la
ligne d'Orléans, et vice versa, quand le service de correspondance sera
organisé.
L'ensemble comprend donc six stations à établir sur la rive gauche. Le
13e arrondissement sera l'un des mieux partagés, puisque à lui seul il en
aura trois : celles de Gentilly, de la Maison-Blanche et d'Orléans; le 14e
arrondissement en aura deux, celles de Montrouge et de l'Ouest.
La cité Jeanne-d'Arc, dont on connaît les titres à une triste célébrité, a été encore, hier soir, le théâtre d'un drame sanglant. Une mère de famille, une jeune femme, a été sauvagement égorgée par un alcoolique sans que les voisins, terrorisés, aient osé intervenir.
Après une nuit d'anxiété, les locataires de la cité Jeanne-d'Arc ont appris avec soulagement l'arrestation d'Henri O..., qui avait blessé sa voisine d'un coup de couteau à la gorge.
Des incidents très graves qui ont rapidement pris le caractère d'une véritable émeute, se sont produits tard dans la soirée rue Nationale, dans le XIIIè arrondissement.
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)