L'avenue des Gobelins mesurait, à son inauguration, 880 mètres de long sur 40 de large.
Le Rassemblement National Populaire, parti fasciste créé par Marcel Déat en 1941 avait son siège dans une boutique du 14 boulevard Auguste Blanqui. Ce local servait aussi de siège à la Légion des Volontaires contre le communisme.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un ouvrier graveur, M. Jules Kohler, âgé de cinquante-deux ans, domicilié rue
du Moulin-des-Prés, s’est donné la mort hier après-midi, à deux heures, en
absorbant le contenu d'une fiole de cyanure de potassium. Le malheureux été
foudroyé par le toxique. Le désespéré en a fini avec la vie pour se soustraire
aux souffrances provoquées par une maladie incurable.
Une antipatriote - 1917
Une antipatriote
Le Figaro — 26 janvier 1917
Boulevard de la Gare, mercredi matin, une femme, s'adressant aux ouvrières
qui se rendaient aux usines de guerre, essayait de les détourner de leur
travail, menaçant et frappant même celles qui ne voulaient pas l'écouter.
Signalée à la police, cette femme a été arrêtée hier matin, au moment où elle
s'apprêtait à recommencer. C'est une nommée Renaudat, demeurant rue des
Malmaisons.
Elle a été envoyée au Dépôt.
Lu dans la presse...
Gares et Stations du chemin de fer de ceinture - 1862
Gares et Stations du chemin de fer de ceinture (rive gauche).
Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique
des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la
construction française et étrangère. ― décembre 1862
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur
le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le
projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les
13e, 14e, 15e et 16° arrondissements.
Nous sommes dès lors à même de compléter d'une manière précise les
renseignements que nous avons déjà donnés sur ce sujet.
La première station, à partir du chemin d'Auteuil, est fixée au
Point-du-Jour, à 1,141 mètres de cette ligne. Elle sera établie à gauche du
chemin de Versailles, sur un viaduc que longeront des rues latérales de 16
mètres d'ouverture. Ce viaduc sera continué par le pont mixte qui traversera
la Seine un peu après, et sera exactement semblable à celui de Bercy.
La station de Vaugirard, qui vient ensuite, est à 1,990 mètres de la
précédente. On rencontre, 1,216 mètres plus loin, celle du chemin de fer de
l'Ouest, établie à la limite des 15" et 14e arrondissements ; puis on arrive
à la station de Montrouge, à 1,661 mètres de la précédente.
Située en contre-bas du sol, cette station s'étendra de la route de
Châtillon à celle d'Orléans, en passant par-dessous l'avenue de Montrouge.
Le bâtiment des voyageurs sera placé à l'alignement de la route d'Orléans et
de la rue latérale projetée au Sud du chemin de fer.
La station de Gentilly, qui vient ensuite, est à 1,581 mètres de
Montrouge ; elle est placée à l'origine du 13e arrondissement. Elle
s'étendra
de la rue de la Glacière à l'avenue particulière de la Compagnie des
Glacières de Gentilly. Le bâtiment des voyageurs sera placé à l'alignement
de la rue de la Glacière, et sur le prolongement de la voûte du pont qui
sera construit au-dessus du chemin de fer, pour le passage de cette rue.
La station de la Maison-Blanche, que l'on rencontre après, semblait
devoir se trouver en bordure de la route d'Italie ; on ne l'y a pas mise,
néanmoins, afin de ne pas faire obstacle au tracé du nouveau boulevard du
Transit projeté en ce point. Le Service municipal a demandé que le chemin de
fer fût en tunnel depuis la route d'Italie jusqu'après la traversée du
nouveau boulevard, ce qui a forcé de reculer la station jusqu'en ce même
point. Dans ces conditions, les bâtiments s'étendront entre le boulevard du
Transit et la rue Neuve-des-Hospices, en passant sous la route de Choisy.
La station d'Orléans vient ensuite, située à l'extrémité du 13°
arrondissement; elle s'étendra de la rue Chevaleret au chemin de fer.
Elle sera sur un remblai de 150 mètres de longueur. Le bâtiment des
voyageurs sera placé à l'alignement sur la rue latérale ouverte à gauche du
chemin de fer, et qui servira de voie d'accès à la station, en même temps
qu'elle dégagera la rue du Chevaleret et le sentier du même nom, lequel sera
intercepté par l'élargissement de la rue Militaire. Cette station pourra
servir également à faire passer les voyageurs du chemin de ceinture à la
ligne d'Orléans, et vice versa, quand le service de correspondance sera
organisé.
L'ensemble comprend donc six stations à établir sur la rive gauche. Le
13e arrondissement sera l'un des mieux partagés, puisque à lui seul il en
aura trois : celles de Gentilly, de la Maison-Blanche et d'Orléans; le 14e
arrondissement en aura deux, celles de Montrouge et de l'Ouest.
La petite cité aux rues tortueuses qui, village dans la ville, se tasse entre la place Paul-Verlaine et le boulevard Auguste-Blanqui, bourdonne ce matin d'un naturel émoi.
Les inspecteurs de la brigade spéciale poursuivent avec activité, mais sans résultats réellement intéressants, leur enquête sur l'assassinat dont fut, lundi, la victime le mystérieux Yougoslave Joseph Werner.
n cette pittoresque cité Jeanne-d'Arc, 166 bis rue Nationale, où gitent tant de laborieux chiffonniers, était, il y a quelque temps, venu se fixer un couple, assez mal assorti du reste, sur l'existence duquel on manque, pour l'instant, de renseignements.
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. (1910)
Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais. Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles. (1869)
La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique ». (1897)