La passerelle métallique d'une portée de 100 mètres reliant la place de Rungis à la rue Cacheux en enjambant la gare dite "de Rungis" avait été inaugurée le 23 juin 1907.
Henri Rousselle était conseiller municipal en 1915. Plus tard, il fut président du conseil général
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Nous doutons fort que le pari suivant soit du goût des baigneurs du high
life. Il faut en effet n'être pas très dégoûté pour accepter de faire la planche
en pleine Bièvre, à la hauteur du n° 65 de la rue Croulebarbe. A cet endroit, le
pauvre ruisseau, large au plus d'un mètre cinquante, sert de dépotoir aux
mégissiers qui travaillent sur ses bords.
Bravement le parieur, un Belge, nommé Benoit Bydekerke, bronzier de son état,
s'est mis hier, à deux heures de l'après-midi, dans le costume primitif de notre
père Adam, et, pour gagner l'enjeu - cinq francs, pas davantage - a plongé dans
la Bièvre.
Il en sortait triomphant lorsqu'un agent de police a surgi du milieu des
spectateurs et l'a conduit au poste.
Benoît n'avait pas pensé que, des fenêtres voisines, plus d'un œil pudibond
pouvait le contempler !
A nous le coffre-fort.- 27 mars 1897
A nous le coffre-fort.
Le Matin – 27 mars 1897
Un brocanteur de la rue Nationale, M. Monteil, s'était rendu au théâtre
jeudi soir.
Quand il rentra chez lui, vers minuit et demi, il fut surpris de trouver sur
la table de la salle à manger une lampe allumée. Bientôt, il constata que des cambrioleurs
avaient pénétré dans sa boutique pendant son absence. Les malfaiteurs s'étaient
introduits, dans la maison, qui n'a pas de concierge, en escaladant une fenêtre
du premier étage. De là, ils avaient pénétré dans l’arrière boutique où, se trouve,
scellé dans le mur le coffre-fort du brocanteur. Les voleurs n'ayant pu le forcer,
l'avaient défoncé à l'aide d'une énorme barre de fer qui a été retrouvée sur les
lieux. Au préalable, ils avaient essayés de le desceller en démolissant une partie
du mur.
Le vol commis par les malfaiteurs s'élève à 7,500 francs environ, tant en espèces
qu'en valeurs au porteur.
Le service de Sûreté a été chargé de rechercher les auteurs de ce vol audacieux.
Lu dans la presse...
Les Fêtes de Jeanne d'Arc - 1913
Sur la rive gauche
Les Fêtes de Jeanne d'Arc
A la Jeanne d'Arc du boulevard Saint-Marcel — Rues et
maisons pavoisées — La véritable fête nationale
Le Gaulois — 5 mai 1913
Onze heures et demie. Il pleut toujours. Le cortège, qui vient de la
place des Pyramides, traversé la place du Châtelet et passe les ponts. La
pluie se fait torrentielle, mais elle n'aura pas raison de l'intrépide et
belle jeunesse qui a résolu d'apporter à la Jeanne d'Arc du faubourg
Saint-Marcel l'hommage silencieux et quasi religieux de son patriotisme. On
se tasse sous les parapluies, et, comme un long serpent qui serait
étrangement carapace, le cortège ondule par le boulevard Saint-Michel, la
rue Gay-Lussac, la rue Claude-Bernard et l'avenue des Gobelins. À le voir si
compact, on, songé involontairement à quelque légion de vaillants
Lacédémoniens, à d'intrépides hoplites faisant la « tortue » sous leurs
boucliers.
La statue de Jeanne d'Arc, due au sculpteur Chatrousse, errigée en 1891 sur le boulevard Saint-Marcel à l'angle de la rue Jeanne d'Arc
L'immense drapeau bleu et blanc que M. Baetz porte fièrement, tête nue,
sous la rafale, guide les six à sept mille patriotes qui forment le cortège.
Les commissaires, pris tant parmi les groupes d'Action française que parmi
les autres groupes patriotiques, vont et viennent, assurant l'ordre et
préparant le défilé.
À l'angle de l'avenue des Gobelins, on croise les élèves d'un manège,
qui, à cheval et vêtus en chevaliers français du temps de la guerre de Cent
ans, sont venus déposer une couronne au pied de la statue. Boulevard
Saint-Marcel, quinze cents personnes au moins, attendent les manifestants
pour défiler à leur suite. Jeanne d'Arc, déjà, disparaît sous les fleurs. Il
y. en a là plus, beaucoup plus qu'à la statue de la place des Pyramides, et
le cortège apporte encore quantité de couronnes. Où les mettra-t-on ? Il
semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir
avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui
sauva la France.
Et cela est infiniment touchant.
Mais il est midi et le défilé commence. Il est silencieux, ce défilé pas
un mot n'est prononcé, pas un cri n'est poussé. Les jeunes gens passent, les
têtes se découvrent. C'est un salut, rien de plus, mais combien plus
impressionnant que tous les cris et que toutes les paroles C'est l'amour de
la France qui passe, et dans tous les jeunes cœurs de ces soldats de demain
bat la même espérance.
La statue n'est plus visible ce n'est plus qu'une gerbe de roses, de
fleurs de lis et de lilas sur laquelle la pluie ruisselle. La cérémonie est
terminée et la dislocation générale se fait dans un ordre parfait.
D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.
Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.
Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac. M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.
Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)