C'est le 10 juillet 1899 que le Conseil municipal de Paris décida de donner le nom d'Abel Hovelacque à la rue de Gentilly.
C'est le dimanche 30 septembre 1934 que fut inauguré le groupe scolaire construit rue Küss en présence de M. Villey, préfet de la Seine et des élus et notabilités de l'arrondissement. Des discours furent été prononcés par MM. Villey, Gelis et Deslandres.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Des soldats du 24e régiment d'infanterie coloniale sortaient, samedi soir,
d'un bal du boulevard de la Gare.
Ils furent insultés et bousculés par quelques anti« militaristes de moralité
douteuse.
L'un des soldats dégaina pour se .défendre. Entouré aussitôt par cinq ou six
énergumènes, il fut désarmé et grièvement blessé avec son sabre-baïonnette.
Des agents attirés par le bruit arrivèrent à temps pour arrêter l'un des
agresseurs Armand Piazza qui a refusé de nommer ses complices.
Le soldat blessé a été transporté au Val-de-Grace.
L'inévitable fou - 1900
L'inévitable fou.
Le Matin - 31 décembre 1900
M. Remongin, commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche, a reçu,
hier matin, la visite d'un pauvre diable, vêtu de loques sordides, qui lui a
déclaré se nommer Charles-Camille Cuny, âgé de trente-sept ans, et être l'auteur
du crime de la rue des Plâtrières.
— J'ai reçu du ciel la mission de couper en morceaux tous les hommes
qui insulteraient le saint nom de Dieu, a-t-il dit, au magistrat.
Ce malheureux, qui est un pauvre déséquilibré, est en état de vagabondage. Il
a été dirigé sur l'infirmerie spéciale du Dépôt.
Lu dans la presse...
Les Fêtes de Jeanne d'Arc - 1913
Sur la rive gauche
Les Fêtes de Jeanne d'Arc
A la Jeanne d'Arc du boulevard Saint-Marcel — Rues et
maisons pavoisées — La véritable fête nationale
Le Gaulois — 5 mai 1913
Onze heures et demie. Il pleut toujours. Le cortège, qui vient de la
place des Pyramides, traversé la place du Châtelet et passe les ponts. La
pluie se fait torrentielle, mais elle n'aura pas raison de l'intrépide et
belle jeunesse qui a résolu d'apporter à la Jeanne d'Arc du faubourg
Saint-Marcel l'hommage silencieux et quasi religieux de son patriotisme. On
se tasse sous les parapluies, et, comme un long serpent qui serait
étrangement carapace, le cortège ondule par le boulevard Saint-Michel, la
rue Gay-Lussac, la rue Claude-Bernard et l'avenue des Gobelins. À le voir si
compact, on, songé involontairement à quelque légion de vaillants
Lacédémoniens, à d'intrépides hoplites faisant la « tortue » sous leurs
boucliers.
L'immense drapeau bleu et blanc que M. Baetz porte fièrement, tête nue,
sous la rafale, guide les six à sept mille patriotes qui forment le cortège.
Les commissaires, pris tant parmi les groupes d'Action française que parmi
les autres groupes patriotiques, vont et viennent, assurant l'ordre et
préparant le défilé.
À l'angle de l'avenue des Gobelins, on croise les élèves d'un manège,
qui, à cheval et vêtus en chevaliers français du temps de la guerre de Cent
ans, sont venus déposer une couronne au pied de la statue. Boulevard
Saint-Marcel, quinze cents personnes au moins, attendent les manifestants
pour défiler à leur suite. Jeanne d'Arc, déjà, disparaît sous les fleurs. Il
y. en a là plus, beaucoup plus qu'à la statue de la place des Pyramides, et
le cortège apporte encore quantité de couronnes. Où les mettra-t-on ? Il
semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir
avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui
sauva la France.
Et cela est infiniment touchant.
Mais il est midi et le défilé commence. Il est silencieux, ce défilé pas
un mot n'est prononcé, pas un cri n'est poussé. Les jeunes gens passent, les
têtes se découvrent. C'est un salut, rien de plus, mais combien plus
impressionnant que tous les cris et que toutes les paroles C'est l'amour de
la France qui passe, et dans tous les jeunes cœurs de ces soldats de demain
bat la même espérance.
La statue n'est plus visible ce n'est plus qu'une gerbe de roses, de
fleurs de lis et de lilas sur laquelle la pluie ruisselle. La cérémonie est
terminée et la dislocation générale se fait dans un ordre parfait.
Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac. M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.
Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.
Le cordonnier Auguste Seigneur, âgé de vingt-huit ans, est un homme d'une extrême violence. Il comparaissait, hier, devant la cour d'assises de la Seine sous la double accusation d'homicide volontaire et de coups et blessures.
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)