La rue de Lourcine a pris le nom de rue Broca en 1890.
Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver - 1929
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un
coup de revolver
Le Petit-Parisien ― 10 janvier 1929
Au cour» d'une querelle de ménage, survenue, hier soir, vers 21
heures, au sixième étage, 137, boulevard de l'Hôpital, Henri
Noirot, vingt-huit ans, gazier, a tiré deux coups de revolver sur
sa femme, Alice, vingt-neuf ans. Celle-ci a été atteinte
d'une balle dans le dos.
Prévenus par des voisins, des gardiens de la paix ont transporté
la blessée à la Pitié où son état n'a pas été jugé grave. Arrêté,
le mari meurtrier a déclaré que depuis trois années, ses trois
enfants et lui menaient une existence lamentable, sa femme se
livrant à la boisson et à la débauche.
Hier soir, comme d'habitude, Noirot, en rentrant de son travail,
n'avait pas trouvé le diner prêt ; ses enfants n'étaient pas
encore débarbouillés. Il adressa à sa femme des reproches,
auxquels elle répondit par des injures et des menaces. D'où le
drame. Les témoignages des voisins sont favorables au gazier.
Vol de poires au jardins des Gobelins - 1873
Vol de poires au jardins des Gobelins
Le Journal des débats politiques et littéraires — 5 septembre 1873
La manufacture nationale des Gobelins a pour annexe un immense jardin avec
potager et verger où les fruits sont cultivés cum arte d'après les bonnes
traditions et selon la méthode de La Quintinie. Il y a là des pêches qui
rivalisent avec celles des fameux espaliers de Montreuil et des poires qui, pour
la grosseur et le fondant, n'ont rien de comparable.
L'avant-dernière nuit, des malfaiteurs ont pénétré l'aide d'escalade et
d'effraction, dans le verger et l'ont dévalisé. Ils ont emporté notamment 500
poires magnifiques en pleine maturité.
Ces déprédateurs ont causé encore, plus de dommage par ce qu'ils ont brisé et
détruit que par ce qu'ils ont emporté.
Le commissaire de police du quartier Croulebarbe a immédiatement commencé une
enquête, et les indices recueillis permettent d'espérer que les coupables ne
tarderont pas à tomber entre les mains de la justice.
Lu dans la presse...
Une masure s'effondre au « Camp marocain » - 1910
L’accident de la rue Bobillot
Une masure s'effondre au « Camp marocain »
Le Petit-Parisien — 1er mars 1910
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot,
se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une
vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. Traqués
par la police, ces nomades se décidèrent à déguerpir, il y a longtemps, et furent
remplacés par des ménages malheureux. Mais ce coin du Paris pittoresque continue
à être désigné sous le nom de « Camp marocain ».
Hier, le jeune Perchaud, habitait avec ses parents au Camp marocain, débarrassait,
en compagnie de la concierge, Mme Sérouard, une femme énergique, un hangar situé
au fond du camp, lorsqu'un craquement sinistre se fit tout à coup entendre.
— Sauvons-nous ! cria la concierge, ça s'effondre.
Mme Sérouard et l’enfant n'eurent que le temps de fuir un mur de deux mètres
de haut, attenant à une cabane inhabitée, venait de s'écrouler sur un hangar
servant de remise à un plombier, M. Bianco. La toiture de l'appentis s'effondra
sous les poids des moellons.
Mme Sérouard et le jeune Perchaud l'avaient échappé belle !
Les locataires du Camp marocain, un instant fort émus par cet accident, reprirent
leurs esprits et refusèrent de déménager, comme le leur conseillait le commissaire
du quartier.
Il est probable que des mesures vont être prises pour les protéger — fût-ce
malgré eux — contre les graves accidents que l’on redoute.
Ce "Camp marocain" dont il est question était
sur un terrain situé 23-25 rue Bobillot. Aucune autre utilisation de l'appelation
"Camp marocain" n'a été retrouvée dans les journaux consultés pour
l'élaboration de ce site y compris dans ceux relatant le même incident. En revanche,
une phototographie d'Eugène Adget sur le site Gallica permet de visaliser les
lieux.
Quelques années plus tard, l'Assistance Publique fit construire sur ce terrain
un ensemble immobilier dessiné par M. Roger Bouvard, architecte. Cet ensemble
immobilier fut distingué par la Ville de Paris au concours de façades 1924 et
le journal "La Presse" du 29 aout 1924 le décrivit en ces termes :
"Construction en Briques L'immeuble
de la rue Bobillot est important, avec ses sept étages et ses cent dix locataires.
Voilà un immeuble en briques dont la simplicité offre un aspect fort agréable.
Il suffit de considérer la façade pour deviner qu'elle exprime, comme le pourrait
faire un visage, la logique d'un corps bien organisé et intelligemment conçu,
c'est-à-dire puisqu'il s'agit d'une maison, que celle-ci doit, pense-t-on tout
de suite, réunir les qualités désirables d'air, de lumière, et, par conséquent,
d'hygiène. La décoration de la corniche supérieure qui supporte le balcon
du cinquième étage est inspirée de la flore ; elle suffit, par la justesse de
sa proportion au reste de l'immeuble, à réaliser un ensemble aimable et harmonieux,
tandis qu'une vaste porte cintrée, agréablement ornée, fait penser à une bouche
qui respire, en même temps qu'elle rompt une monotonie dont pourrait souffrir
la partie basse."
Un entrepreneur de plomberie, de la rue de l'Amiral-Mouchez venait, au début de l'après-midi d'hier, déclarer au commissariat du quartier de la Maison-Blanche que ...
Au numéro 1 de la villa Sainte-Hélène, tout près de la poterne des Peupliers, sur la zone annexée du XIIIè arrondissement, la famille Nesler occupe une baraque de trois pièces, au fond d'un petit terrain clos dont elle est locataire.
Mettant à profit les loisirs d'un dimanche ensoleillé, près de vingt mille Parisiens ont défilé hier, sous la poterne des Peupliers, pour se rendre compte des dégâts causés par l'accident de samedi soir.
La poterne des Peupliers, située à l'extrémité de la rue des Peupliers, entre les portes de Gentilly et de Bicêtre, fait partie d'un groupe d'ouvrages militaires se rattachait au système des fortifications de Paris reconstruit en 1889 pour assurer la défense de la vallée de la Bièvre.
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)