C'est en octobre 1894 que le conseil municipal de Paris décida, sur le rapport de M. Caplain, que la rue du Pot-au-Lait serait désormais appelée rue Brillat-Savarin.
Par son vote du 26 mai 1859, la Chambre des députés décidait de porter, à compter du 1er janvier 1860, les limites de Paris jusqu'au pied du glacis de l'enceinte fortifiée. Cette loi désignait le 13ème arrondissement sous le nom d'arrondissement des Gobelins.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Hier après-midi, à une heure, à la gare des Gobelins, huit
wagons chargés de sucre ont heurté, par suite d'une fausse
manœuvre, le mur de clôture de cette gare donnant sur la rue
Baudricourt.
Le mur a été fortement ébranlé et il menace de s'écrouler.
II n'y a pas eu d'accident de personnes.
Le drame de la rue Esquirol - 1904
Le drame de la rue Esquirol
Le Figaro ― 25 février 1904
Un drame de la jalousie s’est déroulé hier matin, 23, rue Esquirol. Pendant
que son mari dormait, Mme Marie Jacquet, âgée de trente-cinq ans, a tiré sur lui
six coups de revolver.
Deux balles ont atteint à la tête M. Jacquet, a été transporté dans un état
alarmant à l'hôpital de la Pitié.
Le blessé a refusé de porter plainte contre sa femme, qui a déclaré qu’elle
regrettait son acte et qu’elle avait agi. dans un accès de fureur jalouse.
Lu dans la presse...
Une masure s'effondre au « Camp marocain » - 1910
L’accident de la rue Bobillot
Une masure s'effondre au « Camp marocain »
Le Petit-Parisien — 1er mars 1910
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot,
se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une
vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. Traqués
par la police, ces nomades se décidèrent à déguerpir, il y a longtemps, et furent
remplacés par des ménages malheureux. Mais ce coin du Paris pittoresque continue
à être désigné sous le nom de « Camp marocain ».
Hier, le jeune Perchaud, habitait avec ses parents au Camp marocain, débarrassait,
en compagnie de la concierge, Mme Sérouard, une femme énergique, un hangar situé
au fond du camp, lorsqu'un craquement sinistre se fit tout à coup entendre.
— Sauvons-nous ! cria la concierge, ça s'effondre.
Mme Sérouard et l’enfant n'eurent que le temps de fuir un mur de deux mètres
de haut, attenant à une cabane inhabitée, venait de s'écrouler sur un hangar
servant de remise à un plombier, M. Bianco. La toiture de l'appentis s'effondra
sous les poids des moellons.
Mme Sérouard et le jeune Perchaud l'avaient échappé belle !
Les locataires du Camp marocain, un instant fort émus par cet accident, reprirent
leurs esprits et refusèrent de déménager, comme le leur conseillait le commissaire
du quartier.
Il est probable que des mesures vont être prises pour les protéger — fût-ce
malgré eux — contre les graves accidents que l’on redoute.
Ce "Camp marocain" dont il est question était
sur un terrain situé 23-25 rue Bobillot. Aucune autre utilisation de l'appelation
"Camp marocain" n'a été retrouvée dans les journaux consultés pour
l'élaboration de ce site y compris dans ceux relatant le même incident. En revanche,
une phototographie d'Eugène Adget sur le site Gallica permet de visaliser les
lieux.
Quelques années plus tard, l'Assistance Publique fit construire sur ce terrain
un ensemble immobilier dessiné par M. Roger Bouvard, architecte. Cet ensemble
immobilier fut distingué par la Ville de Paris au concours de façades 1924 et
le journal "La Presse" du 29 aout 1924 le décrivit en ces termes :
"Construction en Briques L'immeuble
de la rue Bobillot est important, avec ses sept étages et ses cent dix locataires.
Voilà un immeuble en briques dont la simplicité offre un aspect fort agréable.
Il suffit de considérer la façade pour deviner qu'elle exprime, comme le pourrait
faire un visage, la logique d'un corps bien organisé et intelligemment conçu,
c'est-à-dire puisqu'il s'agit d'une maison, que celle-ci doit, pense-t-on tout
de suite, réunir les qualités désirables d'air, de lumière, et, par conséquent,
d'hygiène. La décoration de la corniche supérieure qui supporte le balcon
du cinquième étage est inspirée de la flore ; elle suffit, par la justesse de
sa proportion au reste de l'immeuble, à réaliser un ensemble aimable et harmonieux,
tandis qu'une vaste porte cintrée, agréablement ornée, fait penser à une bouche
qui respire, en même temps qu'elle rompt une monotonie dont pourrait souffrir
la partie basse."
La rue Baudricourt a été hier soir le théâtre d'un drame passionnel. Un nommé Armand Féler, journalier, a tué de deux coups de couteau un ouvrier serrurier, Napoléon Stevenotte.
On appelle arlequins les restes des grands restaurants, lycées, etc., qui, après avoir été accommodés par certains commerçants exploitant ce commerce, sont revendus par eux, pour quelques sous, aux ouvriers nécessiteux.
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)