En mars 1897, M. Yendt, officier de paix, était nommé commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, en remplacement de M. Perruche, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
En 1911, selon Le Gaulois, on comptait onze ruelles dans Paris dont trois dans le treizième arrondissement : la ruelle des Gobelins, la ruelle des Kroumirs et la ruelle des Reculettes.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Des soldats du 24e régiment d'infanterie coloniale sortaient, samedi soir,
d'un bal du boulevard de la Gare.
Ils furent insultés et bousculés par quelques anti« militaristes de moralité
douteuse.
L'un des soldats dégaina pour se .défendre. Entouré aussitôt par cinq ou six
énergumènes, il fut désarmé et grièvement blessé avec son sabre-baïonnette.
Des agents attirés par le bruit arrivèrent à temps pour arrêter l'un des
agresseurs Armand Piazza qui a refusé de nommer ses complices.
Le soldat blessé a été transporté au Val-de-Grace.
On arrête... - 1916
On arrête...
Le Matin ― 25 janvier 1916
13e arrondissement. On arrête, avenue des Gobelins, Mme
Papillon, demeurant route de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre, pour
scandale dans une salle de spectacle et outrages aux agents. Elle
est envoyée au Dépôt. ― Mme Brillot, demeurant boulevard Victor,
est frappée d'un coup de couteau, hier soir, rue du Banquier, par
un inconnu. Elle est transportée à la Pitié. ― Boulevard
Auguste-Blanqui, au cours d'une discussion, Albert Bouclomot,
débardeur, demeurant à Ivry, frappe d'un coup de couteau son
adversaire, Léon Raterre, journalier, rue de Charenton, et le
blesse grièvement. Il est arrêté et envoyé au Dépôt. Le blessé est
transporté à la Pitié.
Lu dans la presse...
Une masure s'effondre au « Camp marocain » - 1910
L’accident de la rue Bobillot
Une masure s'effondre au « Camp marocain »
Le Petit-Parisien — 1er mars 1910
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot,
se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une
vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. Traqués
par la police, ces nomades se décidèrent à déguerpir, il y a longtemps, et furent
remplacés par des ménages malheureux. Mais ce coin du Paris pittoresque continue
à être désigné sous le nom de « Camp marocain ».
Hier, le jeune Perchaud, habitait avec ses parents au Camp marocain, débarrassait,
en compagnie de la concierge, Mme Sérouard, une femme énergique, un hangar situé
au fond du camp, lorsqu'un craquement sinistre se fit tout à coup entendre.
— Sauvons-nous ! cria la concierge, ça s'effondre.
Mme Sérouard et l’enfant n'eurent que le temps de fuir un mur de deux mètres
de haut, attenant à une cabane inhabitée, venait de s'écrouler sur un hangar
servant de remise à un plombier, M. Bianco. La toiture de l'appentis s'effondra
sous les poids des moellons.
Mme Sérouard et le jeune Perchaud l'avaient échappé belle !
Les locataires du Camp marocain, un instant fort émus par cet accident, reprirent
leurs esprits et refusèrent de déménager, comme le leur conseillait le commissaire
du quartier.
Il est probable que des mesures vont être prises pour les protéger — fût-ce
malgré eux — contre les graves accidents que l’on redoute.
Ce "Camp marocain" dont il est question était
sur un terrain situé 23-25 rue Bobillot. Aucune autre utilisation de l'appelation
"Camp marocain" n'a été retrouvée dans les journaux consultés pour
l'élaboration de ce site y compris dans ceux relatant le même incident. En revanche,
une phototographie d'Eugène Adget sur le site Gallica permet de visaliser les
lieux.
Quelques années plus tard, l'Assistance Publique fit construire sur ce terrain
un ensemble immobilier dessiné par M. Roger Bouvard, architecte. Cet ensemble
immobilier fut distingué par la Ville de Paris au concours de façades 1924 et
le journal "La Presse" du 29 aout 1924 le décrivit en ces termes :
"Construction en Briques L'immeuble
de la rue Bobillot est important, avec ses sept étages et ses cent dix locataires.
Voilà un immeuble en briques dont la simplicité offre un aspect fort agréable.
Il suffit de considérer la façade pour deviner qu'elle exprime, comme le pourrait
faire un visage, la logique d'un corps bien organisé et intelligemment conçu,
c'est-à-dire puisqu'il s'agit d'une maison, que celle-ci doit, pense-t-on tout
de suite, réunir les qualités désirables d'air, de lumière, et, par conséquent,
d'hygiène. La décoration de la corniche supérieure qui supporte le balcon
du cinquième étage est inspirée de la flore ; elle suffit, par la justesse de
sa proportion au reste de l'immeuble, à réaliser un ensemble aimable et harmonieux,
tandis qu'une vaste porte cintrée, agréablement ornée, fait penser à une bouche
qui respire, en même temps qu'elle rompt une monotonie dont pourrait souffrir
la partie basse."
La poterne des Peupliers, située à l'extrémité de la rue des Peupliers, entre les portes de Gentilly et de Bicêtre, fait partie d'un groupe d'ouvrages militaires se rattachait au système des fortifications de Paris reconstruit en 1889 pour assurer la défense de la vallée de la Bièvre.
M. Jean Fatigué, un gars de vingt-quatre ans, lavait à grande eau, hier matin, le pont de la Louise, une longue péniche noire qui, depuis quelques jours, est amarrée au quai d'Austerlitz, non loin du pont de Bercy.
Accrochée au boulevard Blanqui, la rue des Cinq-Diamants escalade la Butte-aux-Cailles. Rue morne et sans fantaisie, elle aligne, le long de maigres trottoirs, une vulgarité perspective de maisons lisses, crises, mornes, trouée, çà et là, par les contrevents vert pomme d'un bar ou par la façade blanchie à la chaux d'un meublé pauvre.
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. (1910)
Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais. Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles. (1869)
La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique ». (1897)
Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)