L'orage remarquable par sa longue durée plus encore que par sa violence, qui éclata le lundi 23 juillet 1906 au soir sur Paris, causa beaucoup de dégâts. Dans le treizième arrondissement, la Bièvre, très grossie, sortit de son lit et inonda le passage Moret, dont les maisons ont dû durent être évacuées. Rue de la Glacière, 25, les ateliers de MM. Dufresne et Rommutel furent envahis par les eaux.
En 1896, les 4 membres du conseil municipal de Paris représentant le 13ème arrondissement étaient : Quartier de la Salpêtrière : Paul BERNARD, avocat à la Cour d'appel, rue Lebrun, 3. Quartier de la Gare : NAVARRE, docteur en médecine, avenue des Gobelins, 30. Quartier de la Maison-Blanche. : Henri ROUSSELLE, commissionnaire en vins, rue Humboldt, 23. Quartier Croulebarbe : Alfred MOREAU, corroyeur, boulevard Arago, 38.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Circulant à motocyclette porte d'Italie, le garçon de café Georges Waster ,
trente-trois ans, demeurant 11, rue du Moulinet, renverse le brigadier d’octroi
Robert Charles, quarante-sept ans, demeurant 15, rue des Cinq-Diamants,
qui, grièvement blessé, succombe deux heures après son admission à la Pitié.
On recherche
On recherche ...
Le Petit Parisien ― 27juin 1923
Treizième arrondissement. — Quai de la Gare, proximité des services de petite
vitesse de la gare d'Orléans. un veston a disparu, ainsi qu'un portefeuille
contenant tous les papiers d'identité de M. E. Picard, 74 bis, rue Curial.
Lu dans la presse...
Des ossements humains découverts par des terrassiers - 1923
Des ossements humains découverts par des terrassiers
Il y avait aussi des fémurs de veau
Le Journal ― 8 aout 1923
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les
conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le
quartier de la Maison-Blanche. Cette rumeur, il est vrai,
valait la peine qu'on y attachât de l'importance. Qu'on en
juge. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient
découvert des ossements. Ces ossements appartenaient à des
squelettes. Sans aucun doute on se trouvait en présence des
restes des victimes de Landru ! « Enfin, disaient les commères,
on a fini par les retrouver, les malheureuses ! »
Fragment d'une photographie parue dans
l'Humanité
Or, malgré tout l'intérêt qu'il pouvait y avoir à faire une
semblable découverte, il a bien fallu renoncer à cette
hypothèse, solution trop élégante pour être vraie.
La vérité était celle-ci : Dans la cour d'une maison située
à l'angle de la rue Damesme et de la rue Dieulafoy et
appartenant à M. Ledur, des terrassiers étaient en train de
creuser la terre formant à l'endroit une sorte de remblai,
lorsqu'ils furent assez étonnés de mettre à jour un crâne
humain.
Intrigués par cette découverte, ils creusèrent de plus
belle, et bientôt ils exhumèrent un, puis deux, puis cinq
crânes.
Tout autour, épars, se trouvaient aussi des ossements.
Répétant le geste d'Hamlet, les ouvriers examinèrent leur
macabre trouvaille, tandis que des enfants, amusés, essayaient
de s'emparer d'une partie des débris. Quelle sombre histoire
ces restes pouvaient-ils bien évoquer ?
Très probablement — puisque bientôt on établit qu'on ne se
trouvait pas sur l'emplacement d'un vieux cimetière — les
personnes dont on retrouve aujourd'hui les ossements avaient dû
mourir de mort violente. Comment ? Quelles sont ces personnes ?
Jusqu'à présent, on croit qu'il s'agit de trois femmes et deux
hommes. Leur mort remonterait à plusieurs années.
Dans le quartier, naturellement, on jase. La maison était
habitée autrefois par un marchand des quatre-saisons qui eut
des démêlés avec la justice au sujet d'affaires de mœurs. On
raconte volontiers qu'un jour la petite fille d'un voisin, qui
s'était aventurée chez lui, eut un triste sort. L'affaire fit
même quelque bruit. De là à supposer que le fameux
Crainquebille était un terrible sadique qui enterra les trois
femmes après les avoir violentées et tuées, il n'y a qu'un pas,
ou plutôt qu'une audace de langue.
Une autre hypothèse obtient un certain crédit. Les ossements
sont les restes de « communards » et pétroleuses -tués sur la
barricade qui avait été installée non loin de là.
En réalité, il n'est pas aisé de savoir exactement à
quoi s'en tenir.
En attendant le résultat de l'enquête de M. Fauvel,
commissaire de police, les ossements ont été soigneusement
ramassés dans un sac, puis examinés, dès le soir par des
savants du Laboratoire municipal, qui ont reconnu, mêlés aux
débris humains, quelques fémurs de veau. Ce détail ne fait
qu'augmenter le mystère, quoi qu'il en diminue un peu l'aspect
tragique.
Hier matin, M. Boudeau, commissaire de sûreté du 4e district, ainsi que M. Fauvel, secrétaire du commissariat de la Gare, avaient acquis la certitude que Gauzy avait été blessé à l'intérieur du café des Trois Marches vertes et que le chiffonnier Georges Colson avait dit vrai
Les inspecteurs du quatrième district ont retrouvé les deux clients qui, consommant mardi soir au café des Trois Marches vertes, furent témoins de l'attentat.
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)