Le moulin de Croulebarbe qui disparut en 1840, avait une existence attestée depuis 1214.
En mars 1897, M. Yendt, officier de paix, était nommé commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, en remplacement de M. Perruche, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Algérien et musulman, Mohamed Haar a une prédilection marquée pour les bains
froids. Il se promenait, hier, paisiblement rue de Tolbiac rêvant sans doute
quelque houri du paradis de Mahomet, quand, soudain, il se trouva en face d'une
fontaine municipale.
La chaleur était accablante, La tentation fut trop forte pour ce fils du
Soleil. Prenant une brusque résolution, il se dépouilla de son burnous, enleva
ses chausses et léger de vêture, il s'ablutionna.
Conduit au poste de police, Mohamed déclara être âgé de vingt-huit ans et se
trouver actuellement sans domicile. Il manifesta, en outre, beaucoup
d'étonnement de se voir l'objet d'une arrestation pour un acte qui, à idée, est
banal et naturel. Il ajouta :
— Les roumis sont bien méchants d'empêcher le fidèle croyant de se laver !
Malgré ses protestations, M, Lacroix, commissaire de police du quartier
de la Gare, a envoyé Haar au Dépôt.
Petit fait
Petit fait
Le Petit Parisien — 2 novembre 1930
M. Paul Hennuyer, demeurant 18, rue Corvisart, a porté plainte contre un
individu, connu sous le sobriquet de «CapilIon», qui l'aurait assailli passage
des Reculettes et aurait volé son portefeuille contenant 600 francs.
Lu dans la presse...
Des ossements humains découverts par des terrassiers - 1923
Des ossements humains découverts par des terrassiers
Il y avait aussi des fémurs de veau
Le Journal ― 8 aout 1923
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les
conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le
quartier de la Maison-Blanche. Cette rumeur, il est vrai,
valait la peine qu'on y attachât de l'importance. Qu'on en
juge. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient
découvert des ossements. Ces ossements appartenaient à des
squelettes. Sans aucun doute on se trouvait en présence des
restes des victimes de Landru ! « Enfin, disaient les commères,
on a fini par les retrouver, les malheureuses ! »
Fragment d'une photographie parue dans
l'Humanité
Or, malgré tout l'intérêt qu'il pouvait y avoir à faire une
semblable découverte, il a bien fallu renoncer à cette
hypothèse, solution trop élégante pour être vraie.
La vérité était celle-ci : Dans la cour d'une maison située
à l'angle de la rue Damesme et de la rue Dieulafoy et
appartenant à M. Ledur, des terrassiers étaient en train de
creuser la terre formant à l'endroit une sorte de remblai,
lorsqu'ils furent assez étonnés de mettre à jour un crâne
humain.
Intrigués par cette découverte, ils creusèrent de plus
belle, et bientôt ils exhumèrent un, puis deux, puis cinq
crânes.
Tout autour, épars, se trouvaient aussi des ossements.
Répétant le geste d'Hamlet, les ouvriers examinèrent leur
macabre trouvaille, tandis que des enfants, amusés, essayaient
de s'emparer d'une partie des débris. Quelle sombre histoire
ces restes pouvaient-ils bien évoquer ?
Très probablement — puisque bientôt on établit qu'on ne se
trouvait pas sur l'emplacement d'un vieux cimetière — les
personnes dont on retrouve aujourd'hui les ossements avaient dû
mourir de mort violente. Comment ? Quelles sont ces personnes ?
Jusqu'à présent, on croit qu'il s'agit de trois femmes et deux
hommes. Leur mort remonterait à plusieurs années.
Dans le quartier, naturellement, on jase. La maison était
habitée autrefois par un marchand des quatre-saisons qui eut
des démêlés avec la justice au sujet d'affaires de mœurs. On
raconte volontiers qu'un jour la petite fille d'un voisin, qui
s'était aventurée chez lui, eut un triste sort. L'affaire fit
même quelque bruit. De là à supposer que le fameux
Crainquebille était un terrible sadique qui enterra les trois
femmes après les avoir violentées et tuées, il n'y a qu'un pas,
ou plutôt qu'une audace de langue.
Une autre hypothèse obtient un certain crédit. Les ossements
sont les restes de « communards » et pétroleuses -tués sur la
barricade qui avait été installée non loin de là.
En réalité, il n'est pas aisé de savoir exactement à
quoi s'en tenir.
En attendant le résultat de l'enquête de M. Fauvel,
commissaire de police, les ossements ont été soigneusement
ramassés dans un sac, puis examinés, dès le soir par des
savants du Laboratoire municipal, qui ont reconnu, mêlés aux
débris humains, quelques fémurs de veau. Ce détail ne fait
qu'augmenter le mystère, quoi qu'il en diminue un peu l'aspect
tragique.
Les gardiens de la paix Savineau et Grassi étaient de service hier matin vers cinq heures, rue de Tolbiac, lorsqu'ils virent apparaître, échevelé et les yeux hagards, l'ouvrier cordonnier Hippolyte Delmas
Un crime dont les mobiles restent encore mystérieux a été commis hier soir, à six heures et demie, au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique habitée par un brocanteur, âgé de soixante-trois ans, nommé Estault.
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)