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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

L'orage remarquable par sa longue durée plus encore que par sa violence, qui éclata le lundi 23 juillet 1906 au soir sur Paris, causa beaucoup de dégâts. Dans le treizième arrondissement, la Bièvre, très grossie, sortit de son lit et inonda le passage Moret, dont les maisons ont dû durent être évacuées. Rue de la Glacière, 25, les ateliers de MM. Dufresne et Rommutel furent envahis par les eaux.


En 1896, les 4 membres du conseil municipal de Paris représentant le 13ème arrondissement étaient :
Quartier de la Salpêtrière : Paul BERNARD, avocat à la Cour d'appel, rue Lebrun, 3.
Quartier de la Gare : NAVARRE, docteur en médecine, avenue des Gobelins, 30.
Quartier de la Maison-Blanche. : Henri ROUSSELLE, commissionnaire en vins, rue Humboldt, 23.
Quartier Croulebarbe : Alfred MOREAU, corroyeur, boulevard Arago, 38.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Accident de la rue - 1931

Accident de la rue

Le Petit-Parisien ― 7 janvier 1931

Circulant à motocyclette porte d'Italie, le garçon de café Georges Waster , trente-trois ans, demeurant 11, rue du Moulinet, renverse le brigadier d’octroi Robert Charles, quarante-sept ans, demeurant 15,  rue des Cinq-Diamants, qui, grièvement blessé, succombe deux heures après son admission à la Pitié.


 On recherche

On recherche ...

Le Petit Parisien ― 27juin 1923

Treizième arrondissement. — Quai de la Gare, proximité des services de petite vitesse de la gare d'Orléans. un veston a disparu, ainsi qu'un portefeuille  contenant tous les papiers d'identité de M. E. Picard, 74 bis, rue Curial.


Lu dans la presse...

 Des ossements humains découverts par des terrassiers - 1923

Des ossements humains découverts par des terrassiers

Il  y avait aussi des fémurs de veau

Le Journal ― 8 aout 1923

Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Cette rumeur, il est vrai, valait la peine qu'on y attachât de l'importance. Qu'on en juge. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements. Ces ossements appartenaient à des squelettes. Sans aucun doute on se trouvait en présence des restes des victimes de Landru ! « Enfin, disaient les commères, on a fini par les retrouver, les malheureuses ! »

Fragment d'une photographie parue dans l'Humanité

Or, malgré tout l'intérêt qu'il pouvait y avoir à faire une semblable découverte, il a bien fallu renoncer à cette hypothèse, solution trop élégante pour être vraie.

La vérité était celle-ci : Dans la cour d'une maison située à l'angle de la rue Damesme et de la rue Dieulafoy et appartenant à M. Ledur, des terrassiers étaient en train de creuser la terre formant à l'endroit une sorte de remblai, lorsqu'ils furent assez étonnés de mettre à jour un crâne humain.

Intrigués par cette découverte, ils creusèrent de plus belle, et bientôt ils exhumèrent un, puis deux, puis cinq crânes.

Tout autour, épars, se trouvaient aussi des ossements. Répétant le geste d'Hamlet, les ouvriers examinèrent leur macabre trouvaille, tandis que des enfants, amusés, essayaient de s'emparer d'une partie des débris. Quelle sombre histoire ces restes pouvaient-ils bien évoquer ?

Très probablement — puisque bientôt on établit qu'on ne se trouvait pas sur l'emplacement d'un vieux cimetière — les personnes dont on retrouve aujourd'hui les ossements avaient dû mourir de mort violente. Comment ? Quelles sont ces personnes ? Jusqu'à présent, on croit qu'il s'agit de trois femmes et deux hommes. Leur mort remonterait à plusieurs années.

Dans le quartier, naturellement, on jase. La maison était habitée autrefois par un marchand des quatre-saisons qui eut des démêlés avec la justice au sujet d'affaires de mœurs. On raconte volontiers qu'un jour la petite fille d'un voisin, qui s'était aventurée chez lui, eut un triste sort. L'affaire fit même quelque bruit. De là à supposer que le fameux Crainquebille était un terrible sadique qui enterra les trois femmes après les avoir violentées et tuées, il n'y a qu'un pas, ou plutôt qu'une audace de langue.

Une autre hypothèse obtient un certain crédit. Les ossements sont les restes de « communards » et pétroleuses -tués sur la barricade qui avait été installée non loin de là.

En réalité, il n'est pas aisé de savoir exactement à quoi s'en tenir.

En attendant le résultat de l'enquête de M. Fauvel, commissaire de police, les ossements ont été soigneusement ramassés dans un sac, puis examinés, dès le soir par des savants du Laboratoire municipal, qui ont reconnu, mêlés aux débris humains, quelques fémurs de veau. Ce détail ne fait qu'augmenter le mystère, quoi qu'il en diminue un peu l'aspect tragique.


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M. Albert Lebrun inaugure le monument élevé « à la gloire des mères françaises »

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