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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

C'est en 1888 que le conseil municipal de Paris décida que la rue située entre la place de Rungis et la place du Nouveau Puits-Artésien, de la Butte-aux-Cailles, prendrait le nom de rue du sergent Bobillot.


Le 24 décembre 1939, Paris-Soir nous apprenait que Mme Marthe Pouchenel, 20 ans, avait glissé sur le verglas dans la cour de l'immeuble où elle demeurait, 23, rue Bourgon et avait été admise à l'hospice de Bicêtre.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1895

M. Félix Faure dans le 13è

Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Deux satyres corrigés par la foule - 1907

Deux satyres corrigés par la foule

Le Journal — 24 septembre 1907

Deux sexagénaires, Émile Carditz et Lucien Villemard, demeurant en garni, boulevard de la Gare, se livraient, hier soir, vers neuf heures, sur un banc de la place d'Italie. à des actes immoraux des plus répugnants. Les passants intervinrent rapidement et après avoir rossé d'importance let deux sadiques, les conduisirent devant M. Yendt, commissaire de police du quartier de la Salpêtrière, qui les envoya au Dépôt.


 Le coup de l'anévrisme..- 26 février 1897

Le coup de l'anévrisme.

Le Matin — 26 février 1897

On avait annoncé qu'une dame Caroline Foussier, demeurant quai de la Gare, dans le quartier des Gobelins, était morte victime d'un empoisonnement criminel. On avait même échafaudé sur la fin de cette femme tout un roman auquel les affirmations des voisins paraissaient donner un semblant de vérité.

M. le docteur Vibert a pratiqué, hier, à la Morgue, l'autopsie du cadavre de Mme Foussier et il a reconnu que cette personne avait tout simplement succombé à la rupture d'un anévrisme.

Néanmoins, les viscères ont été envoyées au laboratoire de toxicologie M. le docteur Ogier en fera l'analyse.


Faits divers

 L'Affaire de la Place Jeanne-d’Arc - 1897

L'Affaire de la Place Jeanne-d’Arc

Le Petit-Parisien — 22 mars 1897

La place Jeanne-d'Arc a été hier soir le théâtre d'une bagarre qui un instant a mis la police sur les dents. Un nommé Louis Klamber, d'origine alsacienne, âgé de cinquante et un ans, a été assommé par la foule. L’infortuné n'a dû la vie qu'à l'intervention de la police, qui pourtant a craint un instant ne pouvoir l'arracher à ceux qui s'acharnaient sur lui.

Voici les faits :

Louis Klamber habite le rez-de-chaussée d'une sorte de masure située au numéro 29 de la place Jeanne-d'Arc, en compagnie de sa belle-sœur. Celle-ci exerce la profession de marchande ambulante. Son beau-frère, qui est presque aveugle, l'aide quelquefois à pousser sa petite voiture dite « baladeuse », mais c'est tout ce qu'il peut faire. La plupart du temps, il est assis sur sa porte, ou bien il se promène sur la place et dans les rues adjacentes.

La place Jeanne d'Arc et Notre-Dame de la Gare

Or, on ne sait trop pourquoi, à cause de son accent peut-être, tous les gamins du quartier l'ont pris à partie. Dès qu'ils l'aperçoivent, ils se mettent à ses trousses, lui lancent des pierres, le huent ; bref, lui font mille misères.

Cet état de choses, on le conçoit, a irrité singulièrement l'Alsacien contre ses jeunes et inconscients tourmenteurs, mais sa colère, au lieu de les calmer, a le don de les surexciter contre lui.

C'est ainsi qu'hier soir, vers six heures et demie, Klamber était sur sa porte, Iorsqu'une dizaine de gamins entreprirent de le taquiner comme de coutume. L'Alsacien, furieux, rentra chez lui, s'arma d'un nerf de bœuf, puis ressortit. Les enfants, qui avaient deviné son intention, se tinrent à distance respectueuse, continuant à donner cours à leurs quolibets.

À ce moment, un inspecteur de la Compagnie du gaz. M. R... vint à passer portée de Klamber. Celui-ci trompé par la cécité dont il est affligé, crut avoir affaire à un gamin et lui appliqua un coup de nerf de bœuf. M. R... poussa un cri et s'affaissa, tandis que les enfants prenaient la fuite. Plusieurs passants voulurent s’emparer de l'Alsacien, qui se réfugia chez lui. Mais la foule grossit peu à peu et s'amassa devant la masure. Bientôt le bruit se répandit que Klamber avait tué un enfant.

On s'imagine l'indignation des habitants du quartier. La rue du Dessous-des-Berges est située à deux pas, et l'on y est encore sous le coup de l'émotion produite par l'affaire Grégoire. En moins d'un quart d'heure, mille personnes environ étaient devant le logis de Klamber, vociférant : « A mort le tueur d’enfant ! à mort ! » La masure fut envahie et, malgré ses protestations, l'Alsacien se vit trainer sur la place, où il passa de mains en mains ; chacun lui décochait qui un coup de poing, qui un coup de pied.

Le malheureux ne tarda pas à râler étendu sur le sol, où la foule continua à le frapper avec férocité.

M. Rocher, commissaire de police, prévenu, accourut avec de nombreux agents. La foule ne tint aucun compte des sommations du magistrat. On parlait de mettre le feu à la masure. Ce n'est qu'après des efforts inouïs et en déployant une extrême énergie, que les gardiens de la paix purent délivrer la victime.

Klamber était dans un état pitoyable.

Le docteur du Perier, après lui avoir prodigué les premiers soins, a déclaré urgent le transport du blessé à l'hôpital.

Cependant, la foule n'était pas calmée elle se refusait à entendre raison. Jusqu'à dix heures environ cinq cents personnes ont stationné sur la place.

M. Rocher a dû placer la masure sous la garde de plusieurs agents, pour empêcher la populace d'y mettre le feu.

Plusieurs arrestations ont été opérées.

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