Le pont de Tolbiac franchissant les voies de chemin de fer de la compagnie d'Orléans avait été inauguré le 15 juillet 1895 en présence du Président de la République, M. Félix Faure, qui, à cette occasion, dit quelques mots aimables. Ce pont entièrement métallique, mis à part la chaussée, mesurait 162 mètres de longueur en trois travées de 51 mètres, 60 et 51 mètres.
La voie qui prit le nom d'avenue Edison en 1932, devait, initialement relier la place Nationale et la place d'Italie.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
M. Auguste Vandecrane, 27, rue Vandrezanne, traversait l'avenue des Gobelins,
la nuit dernière vers deux heures et demie, et voulut passer entre deux
voitures, mais il ne remarqua pas que l'une était remorquée par l'autre et non
éclairée. Pris dans la, corde qui reliait les deux voitures, il a été grièvement
blessé à l'épaule droite.
Hier matin, boulevard de l'Hôpital, en face le 121, un taxi conduit par
Joseph Boury, 8, ruse des Portes-Blanches, a été heurté par une voiture attelée
d'un cheval et conduite par le nommé Clozeau de Linas (Seine-et-Oise). M.
François Daubée, étudiant, vingt-deux ans, qui occupait le taxi a été blessé par
des éclats de verre. Il est à la Charité.
Encore un accident en Seine. - Le Figaro – 27 mars 1897
Encore un accident en Seine.
Le Figaro – 27 mars 1897
Ils sont fréquents, depuis quelque temps.
Hier matin, vers sept heures, la péniche la Vénus, remorquée par le Pinson
et chargée de pierres meulières, remontait le cours de la Seine. Par suite d'une
fausse manœuvre, le bateau a si violemment heurté la patte d'oie posée en face
du n° 29 du quai d'Austerlitz qu'elle l'a renversée.
Par suite de ce heurt,
une voie d'eau s'est déclarée à bord, mais elle a été assez rapidement aveuglée
par les pompiers de la rue Jeanne-d'Arc.
Lu dans la presse...
LA CRUE PERSISTE
La crue persiste
L'hiver 1909-1910 bat le record de la pluie
Le Matin - 27 février 1910
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz
d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée.
Toutefois il convient de faire à ce sujet les plus expresses réserves en raison
de la persistance du mauvais temps.
Dans la traversée de la capitale, la situation reste stationnaire. Cependant,
dans le treizième arrondissement, l'eau monte rue Watt, ainsi que dans le seizième
arrondissement, rue Narcisse-Diaz et quai d'Auteuil. Une profonde excavation
s'est produite rue Letellier, en face du numéro 39 ; une autre sur le terre-plein
de l'île des Cygnes, près de la passerelle de Passy. Un des pontons des bateaux
parisiens de la station de Grenelle, rive gauche, a subitement coulé, par suite
d'une voie d'eau, au cours de la nuit dernière.
Dans l'avenue Montaigne l'eau remonte.
D'autre part, le Métropolitain a remis en service hier In ligne numéro 5,
Gare du Nord-Place d'Italie, et sur la ligne numéro 1- le service fonctionne-
normalement entre la porte Maillot et les Champs-Élysées.
Au Bureau central météorologique, M. Angot est légèrement soucieux.
— Une nouvelle dépression est apparue ce matin, nous dit-il, sur les lies
Britanniques, où le baromètre marque 739 millimètres.
En France, des pluies sont encore probables, avec temps doux.
» Même s'il ne pleuvait plus jusqu'au 1er mars, hypothèse bien invraisemblable,
l'hiver actuel (décembre 1909, janvier et février 1910) prendra, pour la quantité
de pluie, le numéro 1 dans la série des quarante années il a déjà dépassé ceux
de 1879 et de 1900, qui venaient ex aequo en tête de la liste. Il nous en reste
encore six à dépasser dans le siècle (de 1811 à 1910), et on peut être presque
sûr que cela sera fait pour deux ou trois mais j'espère, pour nous tous, que
l'hiver actuel restera encore, pour la pluie, en dessous de ceux de 1811; 1834
et 1860.
» Quant il la température, l'anomalie sera certainement beaucoup moindre,
et rien que depuis soixante ans il y a au moins six hivers qui ont été plus
chauds que celui-ci tous pluvieux, bien entendu. II est malheureusement impossible
de rassurer vos lecteurs .pour l'avenir.
La police a enfin réussi à mettre la main, hier, sur l'insaisissable Goirand, ce malfaiteur-protée dont Gaboriau eût fait certainement le héros d'un de ses romans, s'il avait vécu de son temps.
Depuis longtemps, plusieurs grandes maisons de tannerie des quartiers de la Maison-Blanche et Croulebarbe étaient victimes de vols de peau importants. Mais on n'avait jamais pu mettre la main sur les coupables...
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)