Henri Victor Yendt, commissaire de police de la ville de Paris, chargé des quartiers de la Salpêtrière et Croulebarbe, officier de Police Judiciaire, prit ses fonctions en 1897.
L'actuelle rue Fagon a porté le nom de rue de la barrière des Gobelins.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Toto, dit « la Crème des Gobelins », avait pour maitresse une
fille qu'on appelait « la Belle » sans plus, comme si, malgré son
nez camus, elle représentait l'idéal suprême de la beauté. Un jour,
à la fête des Gobelins, il vit « la Belle » payer les chevaux de
bois à « Bibi-la-Ripette ». Cela le rendit furieux, et il
administra à la fille une correction qui la mit en marmelade.
Le fait a valu, hier, « la Crème des Gobelins », de la part de
la dixième chambre correctionnelle, une condamnation à treize mois
de prison. C'est la cinquième qui le frappe.
Deux époux asphyxiés par le gaz
Deux époux asphyxiés par le gaz
Le tuyau en caoutchouc du radiateur était usé
Paris-Soir ― 17 novembre 1925
Une double asphyxie accidentelle s'est produite hier soir dans
un immeuble situé au 79 de la rue du Gaz.
Ce matin, vers 7 heures. Mme Quilleret, 44 ans, concierge de
l'immeuble, était fort étonnée de ne recevoir aucune réponse aux
appels qu'elle multipliait à sa fille, Jeanne, qui habitait dans
une chambre continue à la loge. Pourtant la lueur d'une lampe
électrique filtrait à travers les rideaux. Inquiète, Mme Quilleret
appela son mari. Après de nouveaux appels, toujours sans résultat,
M. Quilleret brisa un carreau de la fenêtre et fit jouer
l'espagnolette.
Un horrible spectacle le frappa aussitôt, A terre, sa fille
Jeanne gisait morte.
Près d'elle, son gendre, Henri, était également asphyxié.
De l'enquête ouverte par M Barnabé, commissaire de police, il
apparut bientôt que toute idée de suicide devait être écartée. Dans
un angle de la pièce, on a découvert le tuyau en caoutchouc du
radiateur. Il était dans un complet état de vétusté. Le gaz, qui
s'était échappé par les interstices, avait asphyxié les deux jeunes
gens.
Faits divers
Crue de la Bièvre - 1881
Crue de la Bièvre
Le Figaro ― 1er février 1881
II s'est produit, hier, un temps d'arrêt dans la crue de la Seine. Le
matin, l'étiage du Pont-Royal marquait bien 5m67, soit une hausse de 17
centimètres sur la veille, et l'on prévoyait pour le lendemain la cote 5m
85.
Toutefois, à quatre heures du soir, une légère baisse a pu être
constatée, et les eaux sont revenues à la cote de 5m50.
Il y a malheureusement lieu de croire que cette baisse n'est que
momentanée, les affluents étant toujours en croissance.
A propos des affluents de la Seine, disons que l'un des plus modestes
d'entre eux, la petite rivière de la Bièvre, se paye le luxe d'une
inondation aux portes de Paris. A l'endroit même où la Bièvre pénètre dans
la capitale, à la hauteur du bastion 86, les eaux se sont répandues
sur un large espace de terrain et ont inondé un assez grand nombre de
jardins et de maisonnettes.
Lorsque l'on sort par la poterne dite des Peupliers, en passant sous le
pont du chemin de fer de ceinture, on se trouve subitement en face d'un
véritable petit lac au milieu duquel émerge seule une étroite chaussée à
peine suffisante .pour deux personnes marchant de front, et par laquelle on
peut atteindre les premières maisons de Gentilly.
Intra muros, la rivière est au niveau de la rue des Peupliers et a près
de dix fois sa largeur ordinaire. Tout un établissement de marchand de vins,
boutique, bosquets, etc., est à moitié inondé. Çà et là on aperçoit des
cloches en verre qui émergent de la rivière et indiquent des terrains
exploités par des maraîchers.
Tout ce coin de Paris qui, en temps ordinaire, est déjà étrangement
pittoresque, revêt par suite de cette inondation en miniature, un aspect
absolument curieux.
Communiqué
Une misère chasse l'autre
Une pauvre et honorable mère de famille, à la suite d'une opération
atroce, se trouve, sans emploi et presque sans asile. Elle a deux jeunes
enfants en apprentissage qui ne peuvent lui être d'aucun secours et lui sont
à charge. Et il fait froid ! Et le pain manque ! Lecteurs dont nous n'avons
pas épuisé l'inépuisable bonté, s'il reste une obole dans votre cassette de
charité, portez-la à la veuve Mansard, 21, Faubourg Saint-Martin, vous aurez
accompli une bonne action de plus.
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.
Hier matin, M. Boudeau, commissaire de sûreté du 4e district, ainsi que M. Fauvel, secrétaire du commissariat de la Gare, avaient acquis la certitude que Gauzy avait été blessé à l'intérieur du café des Trois Marches vertes et que le chiffonnier Georges Colson avait dit vrai
Les inspecteurs du quatrième district ont retrouvé les deux clients qui, consommant mardi soir au café des Trois Marches vertes, furent témoins de l'attentat.
La laiterie Verny, située en plein cœur du populeux quartier de la Gare, 17, rue Bruant occupait, depuis quatre années, Henri Lecoin, âgé de vingt-huit ans, en qualité de caissier-comptable.
Les nombreux flâneurs qui vont chaque soir, au soleil couchant, respirer un peu d'air sur les glacis des fortifications, à la porte d'Italie, ont assisté hier à une véritable bataille.