La consécration de l'église Sainte-Anne de la Maison Blanche eut lieu le 24 octobre 1912.
Les travaux du pont de Tolbiac enjambant les voies de chemin de fer de la compagnie d'Orléans commencèrent le 1er avril 1893. Le pont fut inauguré par le Président de la République M. Félix Faure, le 15 juillet 1895.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages.
Mme veuve Pestre, 55 ans, 16, avenue des Gobelins s’est
présentée au commissariat du quartier Croulebarbe et a déclaré
qu’elle avait été griffée aux jambes et mordue à la main par un
chat qui se trouvait devant une boulangerie, 26, avenue des
Gobelins. On abattra sans doute le minet si on le retrouve.
On ne peut pas tout prévoir - 1909
On ne peut pas tout prévoir
Le Journal — 29 juillet 1909
Un employé de commerce, M. Julien Pichet, âgé de 24 ans et
demeurant 12, rue des Peupliers, qui regagnait son domicile,
passait la nuit dernière vers onze heures rue de Tolbiac quand, à
l'angle de l'avenue d'Ivry, il fut accosté par trois individus qui,
sans plus de façon, lui réclamèrent son porte-monnaie. Le jeune
homme mit bien la main à la poche, mais pour en retirer un revolver
qu'il braqua sur les rôdeurs en les invitant à prendre le large
Comme l'un des apaches esquissait un geste menaçant, l'employé
fit feu, et le malandrin roula sur la chaussée, atteint à la jambe
gauche.
Des agents, accourus, relevèrent le blessé, dont les compagnons
s'étaient prestement enfuis.
Celui-ci, un nommé Gaston Moreau, dix-huit ans, dit le « Frisé
de la Glacière », a été transporté à l'hôpital Cochin, à la
disposition de M. Delanglade, commissaire de police du quartier.
Faits divers
L'incendie de l'avenue de Choisy - 1893
L'incendie de l'avenue de Choisy
Le Figaro — 13 septembre 1893
Un incendie considérable s'est déclaré, hier soir, vers quatre heures,
dans les magasins et hangars de M. Rouzé, grainetier, 197 et 199, avenue de
Choisy. En peu de temps, les bâtiments, qui donnent également avenue
d'Italie, ont été envahis, par les flammes. La plupart des locataires ont
été obligés de se sauver par les fenêtres. La femme d'un gardien de la paix,
qui était en mal d'enfant, a été descendue du cinquième étage, ainsi qu'une
jeune fille qui s'était évanouie.
La rue Jeanne d'Arc. A droite, la cité Jeanne d'Arc, au gauche la caserne des pompiers.
Les pompiers venus en grand nombre, non seulement des casernes de Paris,
Jeanne-d'Arc, État-Major, Pomard, etc., mais encore des communes
environnantes, Villejuif, Bicêtre, etc., ont dû se borner à préserver les
immeubles avoisinants, lesquels ont été pendant quelque temps en grand
danger.
Après une heure et demie de travail, tout danger sérieux était écarté.
On ne signale pas d'accident de personne, mais les dégâts matériels sont
considérables.
Les commissaires de police Siadoux et Bolot dirigeaient le service
d'ordre.
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
Alfred Thomas, âgé de quarante-deux ans, est un brave homme de menuisier. Établi, depuis six ans, rue de Tolbiac, il s'efforce, avec zèle et ponctualité, de contenter sa petite clientèle.
Hier matin, la rue de la Glacière était mise en émoi. Quatre gardiens de la paix et deux inspecteurs de la Sûreté sortaient de la maison portant le numéro 37, en traînant, en portant plutôt un individu qui se défendait avec une énergie farouche.
La fameuse bande des Étrangleurs des Gobelins dont la presse s'était fort occupée il y a cinq ans, vient de faire de nouveau son apparition dans le treizième arrondissement, où elle paraît vouloir recommencer la série de ses sinistres exploits.
Hier matin, le curé de la paroisse de Saint-Marcel, venait déclarer à M. Perruche, commissaire de police, que des malfaiteurs s'étaient introduitsdans l’église.
Avant-hier soir, à dix heures et demie, un nommé Pierre Gustave, livreur dans un magasin du quai d'Orsay, traversait la place Jeanne d'Arc pour rentrer chez lui, lorsqu'il fut assailli par deux individus qui lui jetèrentune corde autour du cou.
On pourrait croire qu'il existe dans le quartier des Gobelins une véritable bande de rôdeurs nocturnes, qui ont la spécialité d'étrangler leurs victimes.