La marché découvert des Gobelins — que l'on appelle aujourd'hui le marché Auguste-Blanqui — remplaça le marché couvert à compter du 9 mai 1898 et, comme maintenant, se tenait les mardis, vendredis et dimanches.
La rue du Banquier, ancienne rue, doit son nom au banquier Patouillet qui avait déjà donné son nom au territoire compris entre la rive droite de la Bièvre et les terres de St-Marcel sur le chemin d'Ivry. (Clos Patouillet.)
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Avenue des Gobelins, vers cinq heures et demie du matin, deux ouvriers âgés
de vingt-sept et de vingt-neuf ans, Maurice Lindet et Armand François,
demeurant, le premier, 4, rue Jonas, le second 46, rue des Cinq-Diamants, se
prirent de querelle, on ne sait pour quel motif, avec des inconnus.
La disputé tourna tien vite au tragique et les couteaux se mirent de la
partie.
Quand, attirés par le bruit, des gardiens de la paix intervinrent, ils
aperçurent plusieurs individus qui fuyaient à toutes jambes, et trouvèrent
étendus sur le sol, grièvement blessés, Armand François et Maurice Lindet.
Celui-ci avait la joue gauche traversée d'un coup de couteau son camarade
avait été atteint à la tête et au côté gauche.
Transportés à l'hôpital de la Pitié où M. Yendt, commissaire de police, alla
les interroger, les deux blessés n'ont pu donner qu'un signalement assez vague
de leurs agresseurs.
Accident de la rue - 1931
Accident de la rue
Le Petit-Parisien ― 7 janvier 1931
Circulant à motocyclette porte d'Italie, le garçon de café Georges Waster ,
trente-trois ans, demeurant 11, rue du Moulinet, renverse le brigadier d’octroi
Robert Charles, quarante-sept ans, demeurant 15, rue des Cinq-Diamants,
qui, grièvement blessé, succombe deux heures après son admission à la Pitié.
Lu dans la presse...
L'élargissement de la rue Mouffetard et l'aménagement de la place d'Italie (1867)
L'élargissement de la rue Mouffetard et l'aménagement de la place d'Italie
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 17 mai 1867
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement
le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou
en partie pour exécuter :
1° L'élargissement, à 40 mètres de la rue Mouffetard, entre le boulevard
Saint-Marcel et les boulevards d'Italie et de l'Hôpital;
2° La transformation de la place d'Italie, entre la rue Mouffetard et les
boulevards de la Gare et d'Italie ;
3° L'ouverture, entre cette place et la rue de Gentilly, d'un boulevard de
34 mètres de largeur, formant à l'ouest le pendant du boulevard de l'Hôpital.
La rencontre des boulevards Saint-Marcel, Arago et de Port-Royal et la rue
Mouffetard, aux abords de la place de la Collégiale, formera un vaste carrefour.
C'est de ce point et en ligne directe. jusqu'à la place d'Italie que sera élargie
cette section de la rue Mouffetard. Cette opération écornera les petites rues
de la Reine-Blanche, des Fosses-Saint-Marcel, Croulebarbe, du Banquier et de
Gentilly.
Elle supprimera le bâtiment d'entrée de la manufacture des Gobelins.
La longueur de cette section élargie sera de 580 mètres. Entre la place d'Italie
et la rue de Gentilly, la largeur de la rue Mouffetard existe depuis longtemps.
Cette partie est déjà plantée sur un développement de près de 200 mètres. La
longueur entière de la rue Mouffetard, commençant à la rue des Fossés-Saint-Victor
et aboutissant à la place d'Italie, est de 1,540 mètres. C'est donc sur plus
du tiers de sa longueur qu'elle va être améliorée et élargie. Cet élargissement
sera du reste prolongé, d'après les projets approuvés, jusqu'à l'église Saint-Médard.
L'aménagement de la place d'Italie
La place d'Italie était, avant l'annexion, place de la barrière d'Italie,
antérieurement encore barrière de Fontainebleau, et primitivement barrière Mouffetard.
Cette place rappelle un fait douloureux de nos discordes civiles c'est dans
le pavillon de droite de l'ancienne barrière d'Italie que furent assassinés,
pendant les journées de juin 1848, le général de Bréa et son aide de camp.
La place d'Italie
- Vue sur les pavillons Ledoux depuis la rue Gérard - photo Ch. Marville
- 1865
La transformation de la place d'Italie, entre la rue Mouffetard et les boulevards
de la Gare et d'Italie, doit donner à ce plateau les proportions d'un vaste
carrefour semi-circulaire auquel aboutiront six grandes voies de communication
: la route d'Italie, la rue de Choisy, le boulevard de la Gare, le boulevard
de l'Hôpital, la rue Mouffetard et le boulevard d'Italie.
Le boulevard faisant le pendant de celui de l'Hôpital, qui sera ouvert entre
la place d'Italie et la rue de Gentilly, n'aura qu'une longueur première de
180 mètres environ. Ce ne sera en quelque sorte que l'amorce d'une grande voie
qui se dirigera vers le boulevard de Port-Royal, aux abords de la rue Saint-Jacques
et du Val-de-Grâce.
La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.
Bien que Sénèque ait dit « La colère est une courte folie », elle n'est pas toujours excusable, surtout lorsqu'elle se manifeste par des accès trop fréquents. C'est le cas de la nommée Augustine Couffier, âgée de trente-huit ans, ménagère, demeurant rue des Malmaisons.
Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)