Le 26 octobre 1923, l'automobile de M. Naudin, conseiller d'Etat, ancien préfet de police, entrait en collision avec un taxi à l'angle de l'avenue des Gobelins et du boulevard Saint-Marcel. Dégats matériels uniquement.
C'est en octobre 1894 que le conseil municipal de Paris décida, sur le rapport de M. Caplain, que la rue du Pot-au-Lait serait désormais appelée rue Brillat-Savarin.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Vers minuit et demi, M. Monteil, brocanteur, demeurant, 130, rue Nationale,
rentrait, sortant du théâtre. Sa porte était fermée ; il l'ouvrit et pénétra
dans son magasin. Sa surprise fut grande en le voyant éclairé par une lampe, et
en constatant qu'un désordre très grand avait remplacé la symétrie de ses
étalages.
Des malfaiteurs s'étaient introduits chez lui en escaladant une fenêtre du
1er étage. Sauf le coffre-fort qu'ils ont descellé, mais qu'ils n'ont pu forcer,
ni emporter, les cambrioleurs ont fait main-basse sur toutes les valeurs qu'ils
ont trouvées : environ 7,500 francs.
M. Roches, commissaire de police, a ouvert une enquête.
Encore un accident en Seine. - Le Figaro – 27 mars 1897
Encore un accident en Seine.
Le Figaro – 27 mars 1897
Ils sont fréquents, depuis quelque temps.
Hier matin, vers sept heures, la péniche la Vénus, remorquée par le Pinson
et chargée de pierres meulières, remontait le cours de la Seine. Par suite d'une
fausse manœuvre, le bateau a si violemment heurté la patte d'oie posée en face
du n° 29 du quai d'Austerlitz qu'elle l'a renversée.
Par suite de ce heurt,
une voie d'eau s'est déclarée à bord, mais elle a été assez rapidement aveuglée
par les pompiers de la rue Jeanne-d'Arc.
Lu dans la presse...
La reconstitution des Gobelins
Le Journal des débats politiques et littéraire — 12 aout 1913
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y
a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely.
La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages.
Le corps principal part de la rue Croulebarbe, longe l'avenue et s'étend jusqu'à
l'ancienne entrée de la Manufacture ; il se composer d’un pavillon légèrement
surélevé, dans le milieu, flanqué de deux ailes plus basses de même profondeur.
Le tout forme un ensemble élégant et harmonieux.
Le pavillon central, oeuvre de MM.
Formigé et Jossely
Sur la façade de la rue Croulebarbe, deux dates sont gravées 1667-1916. Des
guirlandes sont sculptées dans le haut du tympan sur les trois faces du monument :
elles soulignent les noms des artistes célèbres : Cozette, Natoire, Watteau,
Parrocel, Claude- Audran, Marc de Gomans; J. et Ph. Gobelin, J.-F. de. Tray,
Simon Vouet, Largillière, Ch. et Paul Coypel, J.-B. Oudry, Jean Berain, Boucher.
En dessous de ces inscriptions et de ces guirlandes, huit médaillons allégoriques
surmontent les fenêtres de la façade qui longe l'avenue, ils représentent :
la tonte, le lavage, la filerie, la corderie, la chimie, la teinture, le carton,
la tapisserie.
Ces hauts reliefs, du plus heureux effet, sont d'une finesse remarquable
celui représentant la chimie rappelle les traits de l’immortel Chevreul, dans
son laboratoire de la Manufacture dont il fut le chimiste, pendant de longues
années.
L'ancienne inscription placée par la Ville de Paris en 1900 subsiste près
de l'ancienne porte d’entrée ; elle porte, on le sait : « Jean et Philibert
Gobelin, marchands teinturiers en écarlate, qui ont laissé leur nom à ce quartier
et à la Manufacture de tapisserie, avaient ici leur atelier sur les bords de
la Bièvre à la fin du quinzième-siècle ».
Une nouvelle inscription, complétant la première, a été gravée sur la façade
de la cour d’entrée ; elle est ainsi conçue :
Avril 1601, Marc de Gomans et François de la Planche Tapissiers flamands,
Installent leurs ateliers Sur les bords de la Bièvre Septembre 1667, Colbert
Établit dans les bâtiments, Des Gobelins, La Manufacture des meubles De la Couronne Sous la direction De Charles Le Brun
Une dame Jacquinot, demeurant rue de Pantin à Aubervilliers, était venue hier soir, vers cinq heures et demie, voir sa mère, la dame Roux, qui habite rue Vandrezanne, 33.
Des agents de service avenue d'Italie arrêtaient, hier soir, à la tombée de la nuit, au moment où ils dérobaient des haricots à la porte d'un épicier, un homme et une femme.
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. (1910)
Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais. Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles. (1869)
La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique ». (1897)
Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)