Selon un article du Figaro du 29 août 1905, le 13e arrondissement comptait alors 938 jardins privés.
La rue Küss honore le dernier maire français de la capitale alsacienne en 1871, année de sa mort, le jour même où les députés de l'Assemblée nationale décidèrent de céder l'Alsace et la Lorraine à l'Allemagne. Émile Küss était un savant physiologiste de la faculté de Strasbourg.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre.
M. Potut, professeur, suivait hier soir, vers minuit, la rue Lebrun, dans le
quartier des Gobelins, lorsqu'il fut assailli par cinq rôdeurs qui, pour le
dévaliser mieux à leur aise, l'accablèrent de coups. A moitié assommé, incapable
d'opposer aucune résistance,. M. Potut dut se résigner à voir passer entre les
mains des malfaiteurs sa montre et sa chaîne en or, son portefeuille renfermant
des papiers de famille, son porte-monnaie contenant une centaine de francs et
même son foulard.
Mais des gardiens de la paix qui étaient survenus avant que les agresseurs
aient songé à prendre la fuite, ont pu arrêter trois d'entre eux. Ils ont été
envoyés au Dépôt.
M. Potut a été transporté à son domicile dans un état alarmant.
Jetée dans le fossé - 1897
Jetée dans le fossé
Le Figaro — 28 juin 1897
Des gardiens de la paix ont trouvé, hier matin, à quatre heures, dans le
fossé des fortifications, en face de la rue du Château-des Rentiers, une femme
Augustine Jourdan, âgée de trente-huit ans, demeurant avenue d'Italie. Cette
femme a dit, d'abord, aux agents qu'elle avait fait une chute accidentelle puis,
se ravisant, elle a déclaré qu'elle avait été précipitée dans le fossé par deux
hommes et une femme parce qu'elle avait refusé de leur donner l'argent qu'elle
avait sur elle.
La femme Jourdan qui se plaignait de vives douleurs internes a été conduite à
l'hôpital Cochin.
Faits divers
Arrestation courageuse rue Clisson - 1880
Quartier de la Gare
Arrestation courageuse rue Clisson
Le Rappel ― 9 avril 1880
Un jeune garçon, rentrait hier chez ses parents, quand il aperçut rue
Clisson deux hommes aux prises avec un troisième, qui les menaçait d'un
large couteau qu'il tenait ouvert à la main.
L'enfant alla prévenir des gardiens de la paix. Ceux-ci accoururent,
s'emparèrent du malfaiteur et aidés des deux hommes qui l'avaient arrêté,
les nommés Eugène C., forgeron, et B., employé de commerce, ils le conduisirent
au poste de la rue du Château-des-Rentiers.
Voici les faits qui avaient motivé l'arrestation de cet homme, Louis
D., âgé de vingt-trois ans.
Cet individu suivait, depuis quelque temps un nommé Olivier, qui portait
en bandoulière une sacoche assez bien garnie.
Profitant du moment où ce
dernier était attentivement occupé à regarder des objets placés dans la
vitrine d'un magasin de la rue Clisson, il avait coupé la courroie de la
sacoche, puis s'était empressé de traverser la rue.
Il avait été vu par C... et B..., qui, au moment où le voleur arrivait
près d'eux, le saisirent chacun par un bras. D..., d'un brusque mouvement,
était parvenu à dégager le bras droit, et saisissant le couteau qu'il tenait
caché tout ouvert sous sa blouse, avait voulu en frapper C... et B...
Sans se laisser intimider, ils s'étaient jetés sur le malfaiteur qu'ils
étaient parvenus à maintenir jusqu'à l'arrivée des gardiens de la paix.
D..., a été transféré au dépôt de la Préfecture.
Ferdinand Janssoulé, professeur de diction, se recommande
aux chefs d'institutions (dans les deux sexes) pour donner à des prix
modérés des leçons dans leurs établissements. — Ferdinand Janssoulé,
18, rue Pierre-Levée.
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Rue Nationale, à Paris, au n° 13, à 200 mètres de la porte d'Ivry, près du boulevard Masséna et d'un terrain vague longeant les fortifications et appelé communément « champ de manœuvres d'Ivry », se trouve un petit débit le café des Trois Marches vertes, tenu par M. Paul Guignard.
Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.
Hier matin, M. Boudeau, commissaire de sûreté du 4e district, ainsi que M. Fauvel, secrétaire du commissariat de la Gare, avaient acquis la certitude que Gauzy avait été blessé à l'intérieur du café des Trois Marches vertes et que le chiffonnier Georges Colson avait dit vrai
Les inspecteurs du quatrième district ont retrouvé les deux clients qui, consommant mardi soir au café des Trois Marches vertes, furent témoins de l'attentat.
La laiterie Verny, située en plein cœur du populeux quartier de la Gare, 17, rue Bruant occupait, depuis quatre années, Henri Lecoin, âgé de vingt-huit ans, en qualité de caissier-comptable.