La boucherie centrale de l'Assistance Publique était installée en 1860 au sein de l'abattoir de Villejuif situé 181 boulevard de l'Hôpital. Elle livrait 112.000 kilogrammes de viande par an.
Le 27 juillet 1916, 724ème jour de guerre, un violent orage causait quelques dégâts au 1 de la ruelle des Reculettes et la foudre blessait légèrement aux jambes Mme Paris, une locataire du lieu.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Des soldats du 24e régiment d'infanterie coloniale sortaient, samedi soir,
d'un bal du boulevard de la Gare.
Ils furent insultés et bousculés par quelques anti« militaristes de moralité
douteuse.
L'un des soldats dégaina pour se .défendre. Entouré aussitôt par cinq ou six
énergumènes, il fut désarmé et grièvement blessé avec son sabre-baïonnette.
Des agents attirés par le bruit arrivèrent à temps pour arrêter l'un des
agresseurs Armand Piazza qui a refusé de nommer ses complices.
Le soldat blessé a été transporté au Val-de-Grace.
Les apaches recommencent
Les apaches recommencent
Le Petit-Parisien ― 27 octobre 1915
En rentrant chez lui, avenue de Choisy, la nuit dernière, M. Ernest Rousset,
cinquante-trois ans, employé à la boulangerie les hôpitaux, a été assailli par
trois inconnus et frappé coups de poing et d'un coup de couteau au côté droit.
A ses cris et à ceux de sa femme, qui, de la fenêtre, assistait à
l'agression, les rodeurs s'enfuirent, emportant le sac à provisions du
boulanger.
Lu dans la presse...
Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris
Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris
"Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième
arrondissement"
Le Petit-Parisien — 18 février 1927
Lorsque, dans une de ces séances du jeudi ou l'on admet les mots au
dictionnaire, les académiciens en seront à la lettre R, Il semble peu
probable qu'une discussion animée s'engage autour du mot « rouspéteur ». Le
poète de la Chanson des gueux n'est plus là pour défendre ce vocable,
quelque peu trivial sans doute, mais si expressif et surtout bien français
par l'état d'âme qu'il évoque.
Ce mot, qui n'a son équivalent en aucune langue, traduit à merveille
notre propension nationale au mécontentement. « Ils chantent, donc ils
paieront », disait Mazarin s'il eût vécu trois siècles plus tard, le
ministre d'Anne d'Autriche aurait dit: « Ils rouspètent ». Le mot est venu
préciser une chose qui datait de fort longtemps.
En certaines périodes de crise, la « rouspétance » — qui est, somme
toute, la forme la moins grave de l'insurrection — devient le premier devoir
du peuple. Mais les « rouspéteurs » s'ils sont innombrables, restent
généralement isolés; leur ardeur se répand en paroles, amères mais vaines —
et rien n'est changé.
L'initiative en revient à M. Chartrain, passage Vandrezanne
Aujourd'hui, les « rouspéteurs » se groupent en syndicat — on n'ose dire
: professionnel— à l'appel de M. Marcel Chartrain. En son modeste logis,
dans le treizième arrondissement — 2, passage Vandrezanne — ce petit homme
au regard vif nous dit le mot de sa croisade.
La rue Vandrezanne vers 1910
— C'est en bavardant avec les gens du quartier, ouvriers, petits
commerçants, ménagères, en entendant leurs doléances. hélas ! inutiles
jusqu'à présent, contre la cherté de la vie, que l'idée m'est venue de
rassembler, en vue d'une œuvre efficace, toutes ces récriminations. « Non
pas pour marcher sur Versailles, ni même sur l'Élysée, rassurez-vous. Mais
pour centraliser et présenter aux pouvoirs publics un ensemble de
constatations, de remarques, de faits précis autrement suggestifs et
convaincants que les rapports les mieux intentionnés des commissions
officielles.
»Voici huit jours à peine que je me suis mis à l'œuvre et mes idées ont
été partout accueillies avec un véritable enthousiasme. Nous sommes déjà
près d'un millier dans le treizième arrondissement. Belleville,
Ménilmontant, diverses communes de banlieue m'ont envoyé des adhésions
nombreuses. En une soirée, à Montmartre, j'ai recruté cent cinquante
fidèles. Cela va faire lâche d'huile, car notre groupement ne s'inquiète pas
des opinions personnelles de ses membres. Il ne veut avoir qu'une politique
celle de l'estomac : la seule à laquelle nul ne peut rester indifférent. »
Et ma foi ! qui donc pourrait « rouspéter » contre les excellentes idées
de M. Marcel Chartrain ?...
Rue Nationale, à Paris, au n° 13, à 200 mètres de la porte d'Ivry, près du boulevard Masséna et d'un terrain vague longeant les fortifications et appelé communément « champ de manœuvres d'Ivry », se trouve un petit débit le café des Trois Marches vertes, tenu par M. Paul Guignard.
Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.
Hier matin, M. Boudeau, commissaire de sûreté du 4e district, ainsi que M. Fauvel, secrétaire du commissariat de la Gare, avaient acquis la certitude que Gauzy avait été blessé à l'intérieur du café des Trois Marches vertes et que le chiffonnier Georges Colson avait dit vrai
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. (1910)
Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais. Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles. (1869)
La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique ». (1897)
Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)