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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La boucherie centrale de l'Assistance Publique était installée en 1860 au sein de l'abattoir de Villejuif situé 181 boulevard de l'Hôpital. Elle livrait 112.000 kilogrammes de viande par an.


Le 27 juillet 1916, 724ème jour de guerre, un violent orage causait quelques dégâts au 1 de la ruelle des Reculettes et la foudre blessait légèrement aux jambes Mme Paris, une locataire du lieu.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Soldats attaqués

Soldats attaqués

Le Gaulois — 13 juin 1904

Des soldats du 24e régiment d'infanterie coloniale sortaient, samedi soir, d'un bal du boulevard de la Gare.

Ils furent insultés et bousculés par quelques anti« militaristes de moralité douteuse.

L'un des soldats dégaina pour se .défendre. Entouré aussitôt par cinq ou six énergumènes, il fut désarmé et grièvement blessé avec son sabre-baïonnette.

Des agents attirés par le bruit arrivèrent à temps pour arrêter l'un des agresseurs Armand Piazza qui a refusé de nommer ses complices.

Le soldat blessé a été transporté au Val-de-Grace.


 Les apaches recommencent

Les apaches recommencent

Le Petit-Parisien ― 27 octobre 1915

En rentrant chez lui, avenue de Choisy, la nuit dernière, M. Ernest Rousset, cinquante-trois ans, employé à la boulangerie les hôpitaux, a été assailli par trois inconnus et frappé coups de poing et d'un coup de couteau au côté droit.

A ses cris et à ceux de sa femme, qui, de la fenêtre,  assistait à l'agression, les rodeurs s'enfuirent, emportant le sac à provisions du boulanger.


Lu dans la presse...

 Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

"Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement"

Le Petit-Parisien — 18 février 1927

Lorsque, dans une de ces séances du jeudi ou l'on admet les mots au dictionnaire, les académiciens en seront à la lettre R, Il semble peu probable qu'une discussion animée s'engage autour du mot « rouspéteur ». Le poète de la Chanson des gueux n'est plus là pour défendre ce vocable, quelque peu trivial sans doute, mais si expressif et surtout bien français par l'état d'âme qu'il évoque.

Ce mot, qui n'a son équivalent en aucune langue, traduit à merveille notre propension nationale au mécontentement. « Ils chantent, donc ils paieront », disait Mazarin s'il eût vécu trois siècles plus tard, le ministre d'Anne d'Autriche aurait dit: « Ils rouspètent ». Le mot est venu préciser une chose qui datait de fort longtemps.

En certaines périodes de crise, la « rouspétance » — qui est, somme toute, la forme la moins grave de l'insurrection — devient le premier devoir du peuple. Mais les « rouspéteurs » s'ils sont innombrables, restent généralement isolés; leur ardeur se répand en paroles, amères mais vaines — et rien n'est changé.

L'initiative en revient à M. Chartrain, passage Vandrezanne

Aujourd'hui, les « rouspéteurs » se groupent en syndicat — on n'ose dire : professionnel—  à l'appel de M. Marcel Chartrain. En son modeste logis, dans le treizième arrondissement — 2, passage Vandrezanne — ce petit homme au regard vif nous dit le mot de sa croisade.

La rue Vandrezanne vers 1910

— C'est en bavardant avec les gens du quartier, ouvriers, petits commerçants, ménagères, en entendant leurs doléances. hélas ! inutiles jusqu'à présent, contre la cherté de la vie, que l'idée m'est venue de rassembler, en vue d'une œuvre efficace, toutes ces récriminations. « Non pas pour marcher sur Versailles, ni même sur l'Élysée, rassurez-vous. Mais pour centraliser et présenter aux pouvoirs publics un ensemble de constatations, de remarques, de faits précis autrement suggestifs et convaincants que les rapports les mieux intentionnés des commissions officielles.

 »Voici huit jours à peine que je me suis mis à l'œuvre et mes idées ont été partout accueillies avec un véritable enthousiasme. Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement. Belleville, Ménilmontant, diverses communes de banlieue m'ont envoyé des adhésions nombreuses. En une soirée, à Montmartre, j'ai recruté cent cinquante fidèles. Cela va faire lâche d'huile, car notre groupement ne s'inquiète pas des opinions personnelles de ses membres. Il ne veut avoir qu'une politique celle de l'estomac : la seule à laquelle nul ne peut rester indifférent. »

Et ma foi ! qui donc pourrait « rouspéter » contre les excellentes idées de M. Marcel Chartrain ?...


A lire également

Les indigents du 13e forment un syndicat (1897)

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Bataille rangée entre consommateurs à la porte d'un café - 1939

Éventré d'un coup de couteau, à demi assommé à coups de talon par une femme, un des combattants est enfin jeté sous les roues d'un taxi

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Le soldeur Gauzy qui donna asile à Bonnot est blessé mystérieusement d'un coup de revolver - 1914

Rue Nationale, à Paris, au n° 13, à 200 mètres de la porte d'Ivry, près du boulevard Masséna et d'un terrain vague longeant les fortifications et appelé communément « champ de manœuvres d'Ivry », se trouve un petit débit le café des Trois Marches vertes, tenu par M. Paul Guignard.

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On a tenté de tuer Gauzy qui naguère abrita Bonnot fugitif et chez qui M. Jouin trouva la mort - 1914

Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.

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Le meurtrier de Gauzy est connu - 1914

Hier matin, M. Boudeau, commissaire de sûreté du 4e district, ainsi que M. Fauvel, secrétaire du commissariat de la Gare, avaient acquis la certitude que Gauzy avait été blessé à l'intérieur du café des Trois Marches vertes et que le chiffonnier Georges Colson avait dit vrai

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Lu dans la presse...

La passerelle de la Maison-Blanche

Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)

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Une masure s'effondre au « Camp marocain »

À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. (1910)

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Les quartiers pauvres

Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais.
Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles. (1869)

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Un syndicat d'indigents

La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique ». (1897)

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L'épidémie de la Maison-Blanche

Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)

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La reconstruction des Gobelins

Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)

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Sauvons les Gobelins !

Dans la pénurie lamentable des crédits affectés aux beaux arts, le budget des Gobelins est peut-être le plus précaire. (1912)

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La voiture de la Mie de Pain

Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)

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Les travaux à réaliser dans le XIIIè

La revue "Les Annales industrielles" a dressé la liste des travaux de voirie à réaliser dans le XIIIè arrondissement (1893)

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Les prochains grands travaux de Paris

Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)

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La crue persiste

Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici
à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)

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Assainissement de la Bièvre

Le préfet de la Seine a déclaré d'utilité publique l'assainissement de la vallée de la Bièvre aux abords de la rue du Moulin-des-Prés. (1897)

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Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)

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Mort de M. Ernest Rousselle

Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)

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