En septembre 1896, M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe était amené à enquêter sur le vol d'un perroquet.
Le 4 octobre 1923, par suite d'un dérapage, un camion-auto, chargé de caisses vides, renversait un candélabre en face le numéro 41 de la rue de Tolbiac.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Rixe hier, entre agents et danseurs, dans un bal-musette de la rue Coypel, au
cours de laquelle un des assistants, Charles Boyer, dit la Rincette, saisit
l'agent Jean et essaya de le terrasser. Les gardiens de la paix dégainèrent et
blessèrent plusieurs de leurs agresseurs : un nommé Alphonse Lasserbes, dit
Têtard, reçut dans le ventre un coup d'épée-bayonnette qui l'étendit à terre. Il
a été transporté mourant à l'hôpital de la Pitié.
Il blesse son amie d'un coup de couteau - 1928
Il blesse son amie d’un coup de couteau
Paris-Soir — 26 aout 1928
À minuit, rue du Château-des-Rentiers, numéro 58, Marie Mohnen,
âgée de 30 ans, domiciliée 90, rue Regnault, a, au cours d'une
discussion avec son amant, Adrien Deretmacher, âgé de 39 ans, été
frappée d'un coup de couteau par celui-ci.
Après pansement à l'hôpital de la Pitié, Mme Mohnen a pu
regagner son domicile.
Le meurtrier a été arrêté et mis à la disposition du commissaire
de police du quartier de la Gare.
Lu dans la presse...
La passerelle de la Maison-Blanche -1907
La passerelle de la Maison-Blanche
Inauguration prochaine ― On fait des préparatifs dans
le nouveau quartier — La cérémonie de dimanche. M. Viviani la présidera
Le Radical ― 18 juin 1907
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche, celui qui s'étend de la rue
Bobillot à la rue Cacheux, par la place Rungis, est en fête : dans quelques
jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique
qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière,
relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de
l'autre.
La passerelle vue de la place de Rungis
Et c'est un événement ! L'édification de cette passerelle marque en
effet une date importante dans l'histoire d'un quartier demeuré longtemps quelque
peu désert. L'emplacement était magnifique pourtant ; bien aéré, en bordure
des fortifications et touchant au square si joli de Montsouris, il présentait
toutes les garanties désirables de salubrité et de confortable. Oui, mais les
terrains étaient mouvants, de vastes fossés existaient, et c'était l'isolement.
Alors de concert avec les services techniques de la Ville, M. Rousselle, le
père, l'ancien président du Conseil municipal, entreprit une œuvre considérable
d'assainissement, d'hygiène et d'aménagement. Les fossés furent comblés, des
voies nouvelles tracées.
La mort surprit malheureusement l'ancien président dans son œuvre si utile.
Mais son fils, M. Henri Rousselle, conseiller actuel du quartier, la poursuivit
énergiquement et, avec l'appui du comité radical socialiste, parvint à la mener
entièrement à bonne fin.
Les rues Barrault et Bobillot vues de la place de Rungis vers 1907.
Aujourd'hui, la rue Bobillot, large et spacieuse est une voie magnifique ;
la rue de Tolbiac, la place Rungis et toutes celles qui rayonnent autour de
la place sont bien alignées, propres, pleines de vie et d'entrain L'endroit
est transformé de fond en comble.
Et là où l'on rencontrait jadis des terrains abandonnés s'élèvent maintenant
de coquettes maisons qui donnent à ce coin du treizième arrondissement une intensité,
an mouvement auquel il n'était vraiment pas habitué.
Quant à la passerelle métallique, trait d'union placé entre la rue Cacheux,
les fortifications et la rue Bobillot, elle évite désormais aux habitants de
chacun des deux points la peine de faire un trajet considérable pour passer
des uns chez les autres. La passerelle est la continuation directe des rues
Bobillot et Cacheux par-dessus le chemin de fer.
Elle est longue de près de 100 mètres et a coûté environ 70,000 francs. Le
Conseil municipal avait voté sa construction il y a deux ans ; ce sont
les ingénieurs de la Ville de Paris qui l'ont construite.
C'est pour fêter son achèvement en même temps que la transformation de leur
quartier que les habitants organisent une jolie fête locale, dimanche prochain
à trois heures. M. Viviani, ministre du travail, la présidera.
Y assisteront également : MM. de Selves, préfet de la Seine ; Ranson,
président au Conseil général ; notre collaborateur M. Ferdinand Buisson,
député de l'arrondissement ; M. Henri Rousselle, conseiller municipal,
et différentes autres notabilités politiques.
Des discours seront prononcés. Puis un concert vocal et un concert instrumental
auront lieu, un défilé sera organisé, et, le soir, sur la place Rungis, on dansera.
Des incidents très graves qui ont rapidement pris le caractère d'une véritable émeute, se sont produits tard dans la soirée rue Nationale, dans le XIIIè arrondissement.
Une effrayante tragédie s'est déroulée, dans la nuit d'hier, à l'hôpital de la Pitié. Frappé subitement de folie furieuse, un malade en traitement dans la salle Piorry, Charles-Albert Baxloy, âgé de trente ans, habitant 10, rue Dunois, dans le treizième arrondissement, a tenté de tuer un veilleur de nuit, M. Julien Mercier, âgé de quarante ans.
Il n'est question dans le quartier Croulebarbe (XIII* arrondissement), que d'une histoire de détournement de charbon, dont ce qu'on en a pu savoir, suffit à faire le mystère dont on l'entoure volontairement.
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)