Depuis le lundi 26 août 1935, et dans un premier temps à titre d'essai, la circulation des véhicules s'effectue à sens unique, d'est en ouest, sur chacune des rampes de la voûte dite « Poterne des Peupliers ».
L'actuelle mairie du XIIIème a été construite en 1873 et 1877. Auparavant, elle était installée dans un des anciens pavillons Ledoux.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une double asphyxie accidentelle s'est produite hier soir dans
un immeuble situé au 79 de la rue du Gaz.
Ce matin, vers 7 heures. Mme Quilleret, 44 ans, concierge de
l'immeuble, était fort étonnée de ne recevoir aucune réponse aux
appels qu'elle multipliait à sa fille, Jeanne, qui habitait dans
une chambre continue à la loge. Pourtant la lueur d'une lampe
électrique filtrait à travers les rideaux. Inquiète, Mme Quilleret
appela son mari. Après de nouveaux appels, toujours sans résultat,
M. Quilleret brisa un carreau de la fenêtre et fit jouer
l'espagnolette.
Un horrible spectacle le frappa aussitôt, A terre, sa fille
Jeanne gisait morte.
Près d'elle, son gendre, Henri, était également asphyxié.
De l'enquête ouverte par M Barnabé, commissaire de police, il
apparut bientôt que toute idée de suicide devait être écartée. Dans
un angle de la pièce, on a découvert le tuyau en caoutchouc du
radiateur. Il était dans un complet état de vétusté. Le gaz, qui
s'était échappé par les interstices, avait asphyxié les deux jeunes
gens.
Le drame de la rue Esquirol - 1904
Le drame de la rue Esquirol
Le Figaro ― 25 février 1904
Un drame de la jalousie s’est déroulé hier matin, 23, rue Esquirol. Pendant
que son mari dormait, Mme Marie Jacquet, âgée de trente-cinq ans, a tiré sur lui
six coups de revolver.
Deux balles ont atteint à la tête M. Jacquet, a été transporté dans un état
alarmant à l'hôpital de la Pitié.
Le blessé a refusé de porter plainte contre sa femme, qui a déclaré qu’elle
regrettait son acte et qu’elle avait agi. dans un accès de fureur jalouse.
Lu dans la presse...
Les palais des Reines Blanche aux Gobelins - 1878
Les palais des Reines Blanche aux Gobelins
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 10 novembre 1878
Si le vieil hôtel de Sens dont nous avons parlé il y a peu de jours, est,
sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non
moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche aux
yeux des amateurs du gothique.
Dans la rue des Gobelins
L'un d'eux est plus qu'un hôtel c'est un vrai palais qui se développe
dans la rue des Gobelins. Parfaitement conservé, et d'une étendue qui
dépasse celle de l'hôtel de Cluny, dont il est contemporain, il se distingue
par des détails de sculpture admirables. Il faut voir ses portes, ses
fenêtres, ses tourelles, ses escaliers et ses triples souterrains.
Quoiqu’approprié pour servir d'appartement et transformé dans certaines
parties, son ensemble n'en possède pas moins de magnifiques proportions.
Cette résidence est peu connue. Elle était masquée, il y a peu d'années
encore, par de vieilles maisons que de nouvelles voies de communication ont
fait disparaître.
Quelques historiens prétendent que ce palais a été habité par la reine
Blanche. On peut affirmer toutefois qu'il a été construit dans le cours du
treizième siècle, et qu'il a été la résidence de Blanche, fille de saint
Louis et de Marguerite de Provence. Cette dernière avait en outre dans la
rue de Lourcine, voisine de la rue des Gobelins, une habitation qui devint,
après sa mort, une communauté de religieuses.
Cette Blanche de France, dite, comme sa grand-mère, reine de Castille, et
qu'il ne faut pas confondre avec elle, naquit à Jaffa en 1252, fut l'épouse
d'un infant de Castille, et, devenue veuve, rentra en France où elle vécut
jusqu'à sa mort qui eut lieu en 1320.
La rue de la Reine Blanche
En sortant de la rue des Gobelins, on traverse l'ancienne rue Mouffetard
devenue avenue des Gobelins, et l'on a devant soi la rue dite « de la
Reine-Blanche ». Tous les historiens sont d'accord pour affirmer que cette
rue a été pratiquée sur les terrains laissés libres par la démolition du
palais de la reine Blanche, — celle-ci, mère de saint Louis —, qui l'habitat
vers l'année 1248.
En parcourant cette voie qui se développe parallèlement au boulevard
Saint-Marcel, et en avançant vers son extrémité Est, on remarquera à gauche
un portail énorme formé d'assises lourdes et d'une voussure massive. C'est
l'ancienne porte d'entrée du palais de la reine Blanche, bâti dans le cours
du douzième siècle.
La terrible catastrophe du 30 janvier 1393
On distingue, en entrant, l'escalier de bois vermoulu qui conduisait aux
étages du bâtiment royal, et sans aucun doute aux grands appartements qui
furent témoins de la terrible catastrophe du 30 janvier 1393 (*).
Ce soir-là, le roi Charles VI accompagné du comte de Joigny, de Robin,
fils naturel de Gaston Phœbus, du comte de Foix, du fils du comte de
Valentinois, de Nantouillet et de Gusay, assistait à un bal que donnait
Isabeau de Bavière, femme de Charles VI.
Le roi et ses courtisans étaient déguisés en satires. Leurs habits
étaient de lin collé sur toile avec de la résine. Comme personne ne les
connaissait, le duc d'Orléans, son frère, qui était l'amant d'Isabeau de
Bavière, prit un flambeau.et s'approcha si près qu'il mit le feu aux
vêtements du roi. Le feu se communiqua rapidement à ses voisins de danse qui
se trouvèrent enveloppés de flammes. La duchesse de Berry s'empressa
d'étouffer sous sa robe les flammes qui dévoraient Charles VI, et le sauva.
Mais les autres périrent après d’atroces souffrances.
Le palais fut démoli quelques années après. Ce sont les vestiges de cette
résidence que l'on voit dans la rue de la Reine-Blanche.
La duchesse de Berry, dont il est question, était la femme du duc de
Berry, l'ami intime du roi, qui, lors de la folie de Charles VI, partagea le
pouvoir avec le fameux Jean-sans-Peur, duc de Bourgogne (1392).
(*) En fait, le déroulement de ce bal dans le quartier
des Gobelins n'est pas considérée comme une vérité historique. Selon
Wikipedia, une seule source datant de 1844 évoque le chateau de la Reine
Isabeau de Bavière comme étant le lieu de la catastrophe. Plus
généralement, on considère qu'elle eut lieu au chateua de Saint-Pol, à
l'emplacement de l'actuel quai des Célestins (NdE)
Au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique, un vieillard de soixante-trois ans avait installé, il y a quelque temps, un atelier de réparations de bicyclettes. Une jeune fille de vingt-six ans, nommée Lucie Carronneille, qu'il faisait passer pour sa fille, demeurait avec lui.
Un drame sanglant s'est déroulé hier, vers cinq heures, au numéro 13, de la rue Coypel. A cette adresse habite un ex-brigadier de gardiens de la paix , âgé de soixante-quatre ans, qui maria sa fille, il y a quelques années, à un marchand ambulant..
Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)