Le 3 octobre 1923, à 9 h30, le laboratoire municipal faisait enlever un obus de 37 en face du 88 de la rue de la Glacière.
En 1897, il y avait un magasin de porcelaine au 196 de l'avenue de Choisy dans laquelle le cheval du fiacre n°7119 entra le 26 mars…
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme.
À minuit, rue du Château-des-Rentiers, numéro 58, Marie Mohnen,
âgée de 30 ans, domiciliée 90, rue Regnault, a, au cours d'une
discussion avec son amant, Adrien Deretmacher, âgé de 39 ans, été
frappée d'un coup de couteau par celui-ci.
Après pansement à l'hôpital de la Pitié, Mme Mohnen a pu
regagner son domicile.
Le meurtrier a été arrêté et mis à la disposition du commissaire
de police du quartier de la Gare.
Arrestation d'un dangereux malfaiteur - 1930
Arrestation d'un dangereux malfaiteur
Le Petit Parisien — 15 mars 1930
Depuis quelques mois, les quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe
étalent le théâtre de nombreux cambriolages. À la suite d'une enquête, les
inspecteurs Sergent et Belmadi, de la brigade nord-africaine, ont arrêté le
nommé Roland Morges, vingt-trois ans, imprimeur, sans domicile fixe, qui avait
le 12mars commis un vol dans un hôtel meublé, 101, boulevard de l'Hôpital. On
recherche un complice qui l'aida dans cette affaire. Morges avoua être l'auteur
de multiples méfaits ; six fois condamné depuis 1924, il est Interdit de séjour.
Faits divers
Un soldat tire sur sa femme et la blesse mortellement - 1908
Le drame de la rue de Tolbiac
Un soldat tire sur sa femme et la blesse mortellement
Le Petit-Parisien — 26 février 1908
Un drame conjugal s'est déroulé, hier soir, 245, rue de
Tolbiac.
À cette adresse habitait un jeune ménage. Le mari, Jean
Doyoan, encore soldat, sa femme couturière.
Généralement, l'homme couchait à la caserne de
l'École-Militaire, et la femme demeurait seule au logis.
Les époux paraissaient très unis. Mme Doyoan, une blonde de
vingt ans à peine, était fort jolie et le soldat en était
éperdument épris. Cependant, il se montrait d'une jalousie
féroce.
Peu à peu, il fut hanté par l'idée que sa femme profitait de
ses absences forcées pour le tromper avec un de leurs voisins.
Hier soir, alors qu'il allait regagner la caserne, il lui
reprocha de ne plus être la même avec lui. De mots en mots, il
finit par l'injurier et la menacer. La couturière s’effraya.
Elle voulut fuir. Doyoan était littéralement fou de colère.
— Tu veux aller rejoindre ton amant ? lui cria-t-il ? Eh
bien tu vas mourir !
Sortant alors un revolver de sa poche, il tira sur la
malheureuse.
La jeune femme s'affaissa. Une balle l'avait atteinte dans
la région du cœur.
La blessée, dont l'état est désespéré, a été transportée à
l'hôpital Cochin.
Le mari meurtrier, a été consigné à la disposition de M.
Pelatan, commissaire du quartier de la Maison-Blanche.
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Avenue de la Porte-d'Italie, sur la zone récemment annexée, une conduite d'eau s'est rompue hier matin, vers 9 heures. (Cet accident en répétait un autre, identique, qui se produisit là, il y a dix-huit mois.)
Le feu éclatait, la nuit dernière vers quatre heures, dans une usine de dégraissage de chiffons appartenant à M. Figueros, située tout au fond du treizième arrondissement, 14, rue Brillat-Savarin.
M. Auguste Bazin, marchand de vins, établi avenue des Gobelins, voyait entrer, hier soir, Vers onze heures, dans son débit, un individu, qui ne lui parut pas être dans son état normal.
Au numéro 21 de la rue Croulebarbe habillait, avec son amant, Georges Deschamps, ouvrier fumiste, âgé de vingt-cinq ans, une femme Céline Pasquet, d'un au plus jeune, journalière.
La cité Jeanne-d'Arc, dont on connaît les titres à une triste célébrité, a été encore, hier soir, le théâtre d'un drame sanglant. Une mère de famille, une jeune femme, a été sauvagement égorgée par un alcoolique sans que les voisins, terrorisés, aient osé intervenir.
Après une nuit d'anxiété, les locataires de la cité Jeanne-d'Arc ont appris avec soulagement l'arrestation d'Henri O..., qui avait blessé sa voisine d'un coup de couteau à la gorge.