Le puits artésien de la Butte aux Cailles a été foré entre 1866 et 1904 avec quelques interruptions. La fontaine actuelle est alimentée par un forage réalisé en 2000.
En 1877, il fut décidé que le nouveau marché aux chevaux reprendrait la place de l'ancien (auparavant transféré sur le boulevard d’Enfer), ce fut M. Magne,architecte, qui fut chargé de la direction des travaux. Il a fallu faire d'immenses travaux de consolidation et de soutènement pour profiter de l'îlot escarpé et montueux compris entre le boulevard Saint-Marcel et celui de l'Hôpital. La porte principale du marché, flanquée de deux forts jolis pavillons, s’élevait boulevard de l’Hôpital, tandis qu’un mur défendu par des grilles en fer s’étendait sur le boulevard Saint-Marcel.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé.
Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse - 1931
Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse
Le Petit-Parisien — 6 juillet 1931
Ayant rencontré, l’autre nuit, rue Bourgon une fillette
couverte de sang, des passants avertirent l’agent Guillard, du
XIIIè arrondissement, qui, aussitôt, conduisit la blessée à la
Pitié. La jeune fille qui portait au visage et aux mains des
plaies provoquées par des coups de rasoir, déclara se nommer
Charlotte Chasselin, âgée de quatorze ans et avoir été frappée
par Louis Demayer, amant de sa mère.
Le commissaire de la Maison-Blanche, M. Fauvel, fit aussitôt
arrêter Demayer à son domicile, 11, rue Bourgon. Manœuvre, âgé
de cinquante-sept ans, celui-ci avoua qu’étant ivre et trouvant
la porte de sa maitresse fermée, il l’avait enfoncée. Une
querelle ayant aussitôt éclaté entre les deux amants, la jeune
Charlotte voulut s’interposer. Demayer s’était aussitôt jeté
sur elle, un rasoir à la main et l’avait frappée au visage et
aux mains. L’état de la jeune blessée n’est pas grave et elle a
pu regagner son domicile.
Un roulottier arrêté - 1888
Un roulottier arrêté
Le Petit-Parisien ― 15 juin 1888
Un nommé Ferdinand Régnier laissait une voiture chargée de légumes, de sacs,
etc., en station en face le numéro 60 de l'avenue des Gobelins.
Un nommé Georges S… l'accosta et lut raconta qu'il était sans travail et sana
ressources depuis longtemps.
Pris de pitié, M. Régnier conduisit l'inconnu chez un marchand de vins du
voisinage et lui fit servir, ainsi qu'à lui-même, un bon dîner.
Comme il était las d’une course qu'il avait faite dans la journée, il
s'endormit à table.
Quand il se réveilla, il ne retrouva plus son compagnon ni… sa voiture.
Georges S... la lui avait dérobée.
Régnier apprit que sa voiture avait été vendue par le voleur à une dame G...
passage Crouin.
Cette dame s’empressa de la remettre à sa disposition.
Le roulottier ayant été rencontré hier rue du Château-des-Rentiers par le
plaignant, a été mis en état d'arrestation.
Il a été envoyé au Dépôt.
Faits divers
Le drame de la rue de Tolbiac : double tentative de meurtre - 1895 (Petit-Parisien)
Le drame de la rue de Tolbiac
Le Petit-Parisien — 19 décembre 1893
Une double tentative de meurtre a mis en émoi, hier soir,
les habitants de la rue de Tolbiac, dans le quartier de la
Maison-Blanche.
Les époux Perche, marchands de vins établis au numéro 141 de
cette voie, à l'angle du boulevard d'Italie, ont été frappés de
coups de couteau par deux gredins, les frères Georges et
Hippolyte Primitif, âgés, l'un de trente-sept ans, manouvrier,
demeurant rue d'Ivry, l'autre de trente-deux ans, journalier,
domicilié rue Baudricourt.
Ces individus ont déjà eu maille à partir avec la Justice à
diverses reprises ; aussi possédaient-ils une fort mauvaise
réputation dans le treizième arrondissement. Les deux drôles
aiment passionnément la boisson, mais comme leur bourse est
généralement peu garnie. ils laissent la plupart du temps à
d'autres consommateurs le soin de régler leurs dépenses ce qui
leur réussit à cause de la crainte qu’ils inspirent.
Lorsque ce moyen leur fait défaut, les ivrognes quittent le
débit sans payer, assurant au patron qu'ils reviendront solder
leur dette le lendemain. Bien entendu, on ne les revoit plus,
ou s’ils reviennent, ils nient effrontément devoir quoi que ce
soit.
C'est ainsi qu'hier soir, vers neuf heures, ils se
présentaient dans le débit des époux Perche, à qui ils
devaient quelque argent.
La patronne, en les apercevant, leur déclara net qu'elle ne
leur servirait rien s’ils ne payaient pas d’avance. Son mari,
qui sortait de l'arrière-boutique, leur fit la même
déclaration.
Les frères Primitif, qui étaient déjà ivres, s'emportèrent.
en jurant qu'ils allaient tout briser dans l'établissement. ce
que voyant, les débitants leur ordonnèrent de sortir. Mais au
lieu de s'en aller, les malandrins se rusèrent sur eux à bras
raccourcis. Tout à coup Hippolyte tira de sa poche un long
couteau-poignard et en frappa. Mme Perche au sein droit.
Le mari, qui avait va briller l'arme, se .jeta sur la
meurtrier et put, heureusement, détourner la lame qui ne
pénétra pas profondément.
Une nouvelle lutte s’engagea et les agresseurs furent
repoussés jusqu’à la porte. Comme ils franchissaient le seuil,
Hippolyte se retourna et porta un coup de couteau à M. perche,
qu’il atteignit au côté droit. À ce moment des gardiens de la
paix accoururent et avec l’aide de quelques passants, ils
parvinrent à maîtriser le meurtrier et son frère.
Les blessures des époux Perche, bien que ne mettant pas
leurs jours en danger, sont assez graves.
Quant aux coupables, après avoir été interrogés par
M. Rémougin, commissaire de police, ils ont été écroues au
Dépôt.
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Mardi, vers trois heures du soir, au coin de la rue Damesme et de la rue Bourgon, le terrassier Fleurât qui, avec ses camarades, creusait la terre, pour l'aménagement d'un fournil, découvrait à moins d'un mètre du sol et quinze métrés environ de la rue, une caisse en bois tout à fait vermoulu, de 1 mètre 50 de large et 2 mètres de long.
Au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique, un vieillard de soixante-trois ans avait installé, il y a quelque temps, un atelier de réparations de bicyclettes. Une jeune fille de vingt-six ans, nommée Lucie Carronneille, qu'il faisait passer pour sa fille, demeurait avec lui.
Un drame sanglant s'est déroulé hier, vers cinq heures, au numéro 13, de la rue Coypel. A cette adresse habite un ex-brigadier de gardiens de la paix , âgé de soixante-quatre ans, qui maria sa fille, il y a quelques années, à un marchand ambulant..
Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.
Rue Nationale, à Paris, au n° 13, à 200 mètres de la porte d'Ivry, près du boulevard Masséna et d'un terrain vague longeant les fortifications et appelé communément « champ de manœuvres d'Ivry », se trouve un petit débit le café des Trois Marches vertes, tenu par M. Paul Guignard.