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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La galerie de la manufacture nationale des Gobelins située sur l'avenue du même nom est l'oeuvre de l'architecte Jean Camille Formigé (1845-1926).


A son inauguration, le pont de Tolbiac présentait une longueur totale de 295 mètres.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1868

Le puits artésien de la Butte-aux Cailles

Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Précoce voleur - 1896

Précoce voleur

La Lanterne ― 27 janvier 1896

Le jeune Hippolyte Couteux, âgé de quinze ans et demi, demeurant chez ses parents, 166, rue Nationale, dérobait hier matin, sans être aperçu, une casquette d'une valeur minime, à l'étalage d'un magasin situé, 53, avenue des Gobelins. La casquette ne lui allant pas, le petit filou eut l'audace de la rapporter au magasin où il l'avait prise, demandant à l'échanger contre une autre à sa pointure. Le vol fut reconnu et le jeune escroc fut conduit au commissariat de M. Perruche, qui l'a envoyé au Dépôt.


 Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver - 1929

Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver

Le Petit-Parisien  ― 10 janvier 1929

Au cour» d'une querelle de ménage, survenue, hier soir, vers 21 heures, au sixième étage, 137, boulevard de l'Hôpital, Henri Noirot, vingt-huit ans, gazier, a tiré deux coups de revolver sur sa femme, Alice, vingt-neuf ans. Celle-ci  a été atteinte d'une balle dans le dos.

Prévenus par des voisins, des gardiens de la paix ont transporté la blessée à la Pitié où son état n'a pas été jugé grave. Arrêté, le mari meurtrier a déclaré que depuis trois années, ses trois enfants et lui menaient une existence lamentable, sa femme se livrant à la boisson et à la débauche.

Hier soir, comme d'habitude, Noirot, en rentrant de son travail, n'avait pas trouvé le diner  prêt ; ses enfants n'étaient pas encore débarbouillés. Il adressa  à sa femme des reproches, auxquels elle répondit par des injures et des menaces. D'où le drame. Les témoignages des voisins sont favorables au gazier.


Faits divers

 Le drame de la rue des tanneries - 1932

Le drame de la rue des Tanneries

Rue des Tanneries, dans un couloir, un plombier abat sa maîtresse puis il se tire une balle dans la tête

Paris-Soir — 20 janvier 1932

Cet après-midi, à 13 h. 30, dans un petit logement, 4, rue des Tanneries, s'est déroulé un rapide drame de l'amour.

Un homme, M. Désiré Rivière, âgé de 30 ans, marié, ouvrier plombier, demeurant 2 rue de Rungis, a tué sans explication et à bout portant, de trois balles de revolver dans la poitrine et à la tête, sa maitresse, Mme Mallet, nés Amélie Tatrocci, 33 ans, mariée, demeurant 59, rue du Couidic. Puis il s'est suicidé.

C’est chez une locataire du rez-de-chaussée que Désiré Rivière eut une dernière entrevue avec Amélie Mallet. C’est là, après un dramatique et très court tête-à-tête, que le plombier abattit son ancienne maîtresse et se suicida sur son corps.

La scène n'a eu aucun témoin. Seuls les coups de feu avertirent les voisins qu'un drame venait de se dérouler. Quand ils arrivèrent, ils trouvèrent deux cadavres. Les deux malheureux étaient morts sur le coup.

Une femme fatale

Voici trois ans que Mme Mallet avait fait la connaissance de l'ouvrier plombier. Dès cette époque elle avait quitté son mari pour vivre avec son nouvel amant ; mais bientôt elle reprit la vie conjugale.

Ce n'était pas la première aventure de cette femme au tempérament fougueux. Précédemment déjà, elle avait eu une autre aventure qui avait mal tourné ; elle avait reçu une balle dans le ventre et, pendant de longs mois, était restée entre la vie et la mort.

Sa liaison avec Désiré Rivière continuait depuis deux ans, bien qu'elle eût repris la vie commune avec son mari.

Ils avaient loué à eux deux, pour abriter leurs amours, une petite chambre au premier, dans l'immeuble de la rue des Tanneries. Comme il y a quinze jours, M. Mallet, marchand de légumes aux Halles, quittait Paris pour deux semaines et partait pour la province, elle vint habiter avec son amant dans leur petite garçonnière.

Or, le mari revint plus tôt que les amoureux ne l'espéraient et, hier soir, il arrivait 4, rue des Tanneries.

L'ouvrier plombier n'était pas là. Il fut prévenu de la présence du mari de sa maîtresse et M. et Mme Mallet passèrent ainsi la nuit rue des Tanneries.

Cette situation était des plus délicates, et, Mme Mallet, qui savait que son amant rôdait aux alentours, cherchait vainement à pouvoir l'approcher. C'est ainsi qu'à 13 h. 30, aujourd'hui, elle dit à son mari :

—Attends-moi une seconde, je descends. J'ai une course à faire dans la rue et je remonte.

Mme Mallet descendit donc dans l'espoir de pouvoir se concerter avec son amant. Mais celui-ci, désespéré, s'était réfugié dans une petite pièce du rez-de-chaussée par une femme, nommée Mme Pache, qui, absente à ce moment-là, avait laissé sa porte ouverte.

Quand Mme Mallet passa devant la pièce, l'ouvrier plombier tira à bout portant trois balles dans la direction de sa maîtresse, qui l'atteignirent au sein et à la tempe. La malheureuse fut tuée net. Puis le plombier se tira une quatrième balle dans la tête.

Le commissaire de police du quartier de la Salpêtrière, immédiatement, alerté, se rendit sur les lieux et interrogea Mme Pache, les voisines de Mme Mallet et la soeur de celle-ci, qui se trouvait aujourd'hui à Gentilly.

Les deux corps sont encore rue des Tanneries. Ils seront transportés sous peu à l'Institut médico-légal, aux- fins d'autopsie.

M. Mallet, qui malgré l’infidélité de sa femme, l'aimait toujours, pleure lamentablement devant la dépouille de la malheureuse.

A.-G. Leroux.

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