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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le pont National, oeuvre des ingénieurs Couche et Petit, a été achevé en 1853.


C'est en juillet 1905 que le nom de Paul Verlaine fut donné à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

L'élargissement de la rue Mouffetard et l'aménagement de la place d'Italie

L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Encore un accident en Seine. - Le Figaro – 27 mars 1897

Encore un accident en Seine.

Le Figaro – 27 mars 1897

Ils sont fréquents, depuis quelque temps.

Hier matin, vers sept heures, la péniche la Vénus, remorquée par le Pinson et chargée de pierres meulières, remontait le cours de la Seine. Par suite d'une fausse manœuvre, le bateau a si violemment heurté la patte d'oie posée en face du n° 29 du quai d'Austerlitz qu'elle l'a renversée.

Par suite de ce heurt, une voie d'eau s'est déclarée à bord, mais elle a été assez rapidement aveuglée par les pompiers de la rue Jeanne-d'Arc.


 Le gaz - 1927

Le gaz

Paris- Soir — 24 janvier 1927

Les locataires de l'hôtel Alary, 62, rue du Gaz, entendant des  gémissements qui provenaient d'une des chambres, avertirent la propriétaire. Celle-ci informa aussitôt M. Fauvel, commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche.

La porte de la pièce enfoncée, le magistrat aperçut, râlant sur le parquet, les deux occupants : Mme Sarah Doline, âgée de 37 ans, sujette russe, exerçant la profession de sage-femme, et son fils, Théodore, âgé de 9 ans.

Les malades furent aussitôt transportés à l'hôpital de la Pitié.

S'agit-il d'une intoxication par absorption d'aliments avariés ou par toute autre cause ? On l'ignore pour l'instant : l'enquête de M. Fauvel fera sans, doute la lumière sur ce point.


Faits divers

 Des bandits en auto dévalisent une passante puis attaquent une crémière - 1931

Des bandits en auto dévalisent une passante puis attaquent une crémière

Le Journal — 17 décembre 1931

D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.

Vers minuit, Mme Nadgia Zulsicar, âgée de 40 ans, regagnait son domicile, 43, rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, lorsque, à la hauteur de l'avenue de Madrid, une automobile, dans laquelle se trouvaient trois individus, s'arrêta. Un jeune homme d'une vingtaine d'années, de petite taille, nu-tête, portant un cache-col beige autour du cou, en descendit, arracha le sac à main de la passante et remonta dans l'auto qui démarra rapidement.

Mme Zulsicar déposa une plainte au commissariat de police de Neuilly, où elle crut pouvoir indiquer le numéro de la voiture 7.079.

Quelques heures plus tard, à 5 h. 40, Mme Blanche Jaillon, 54 ans, demeurant, 2, rue Esquirol, remarquait, en ouvrant le dépôt de lait dont elle est gérante, 18, rue Brillat-Savarin, une puissante conduite intérieure qui stationnait, phares allumés, à une centaine de mètres de là, rue Kuss.

Tandis qu'elle commençait son travail, la voiture passa devant la crémerie, stoppa. Deux jeunes gens en descendirent revolver au poing, pénétrèrent dans la boutique tandis qu'un troisième faisait le guet sur le pas de la porte.

Passant chacun d'un côté du comptoir, derrière lequel se tenait Mme JailIon, ils braquèrent sur elle leurs armes.

Puis, de sa main libre, un des agresseurs s'empara du sac à main de Mme Jaillon qui renfermait un peu plus de 1.100 francs. Couvrant leur retraite avec  leurs revolvers, les malfaiteurs sautèrent dans la voiture dont le moteur continuait de tourner et au volant de laquelle attendait un quatrième individu. Ils prirent alors la fuite dans la direction de la place de Rungis.

Sans perdre son sang-froid, Mme Jaillon se précipita sur leurs traces, releva le numéro de la voiture : 7.079 E, et alerta aussitôt police-secours.

Une enquête a été ouverte.

Dans la matinée, un balayeur de la Ville de Paris rapportait, au commissariat de la Maison-Blanche, le sac à main de Mme Jaillon, qu'il venait de trouver, délesté de son contenu, avenue d'Italie, à l'angle de la rue du Moulinet.

La victime a pu fournir un signalement, d'ailleurs assez vague, de ses agresseurs. Ce sont des jeunes gens de 17 à 18 ans, vêtus d'imperméables kaki de bonne coupe. Par contre, elle n'a pu distinguer les traits du chauffeur.

Le brigadier Lefranc et l'inspecteur Robaglia, de la police judiciaire, ont été chargés de les rechercher.


Deux ans plus tard ...

En juillet 1933, Fernand  Gaspard, Georges Poulin, Marcel Bruneau, Raymond Regourd et la femme Marie Clément, née Desbrosses, maîtresse de Gaspard comparaissaient devant la Cour d'assises de la Seine pour y répondre de multiples vols à main armée dont celui commis au préjudicie de la crémiere de la rue Brillat-Savarin. (NdE)

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Les jardins des Gobelins menacés ?

Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)

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Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement, déclare son fondateur, M. Chartrain de la rue Vaqndrezanne. (1927)

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L'ancienne nécropole Saint-Marcel

Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)

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La reconstitution des Gobelins

On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely.
La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)

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Menu faits divers

Faits divers

Le drame de la rue Duméril - 1888

Le nommé Désiré Caritey, journalier, âgé de quarante ans, demeurant rue Duméril, 17, marié et père de trois enfants, avait avec sa femme, avant-hier soir, une vive discussion pour un motif bien futile.

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Les crimes d'un alcoolique - 1898

La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.

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Esclave de sa Colère - 1895

Bien que Sénèque ait dit « La colère est une courte folie », elle n'est pas toujours excusable, surtout lorsqu'elle se manifeste par des accès trop fréquents.
C'est le cas de la nommée Augustine Couffier, âgée de trente-huit ans, ménagère, demeurant rue des Malmaisons.

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L'alcoolisme - 1895

Le boulevard de la Gare a été mis en émoi hier soir par un nommé Léon Marisson, âgé de trente-sept ans, terrassier, demeurant rue Xaintrailles.

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Un bien triste individu - 1896

Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.

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Un coup raté - 1891

L'avant-dernière nuit, vers trois heures du matin, une veuve Bricot, qui tient un garni 112, boulevard de la Gare, entendait tout à coup des cris provenant d'une chambre inoccupée de l'hôtel.

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Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907

Un inconnu abordait, hier soir, vers quatre heures trois quarts, dans la rue Nationale, le sous-brigadier des gardiens de la paix Honoré Mariton, du treizième arrondissement, et lui déclarait : Je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc. Conduisez-moi en prison.

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Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907


Haustrate aux Assises -1907


Les étrangleurs des Gobelins - 1895


Un drame boulevard de l'Hôpital - 1897


Un jeu dangereux - 1897


Un héros de Gaboriau - 1901


Une bande d'aigrefins - 1897


Une singulière hallucination - 1901


Le cochon en ribotte - 1897


Les roulottiers - 1906


Les escroqueries d'une jolie fille - 1897


Drame de la jalousie - 1905


La traite des blanches - 1923


Un meurtre boulevard de la Gare - 1897


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