Henri Rousselle était conseiller municipal en 1915. Plus tard, il fut président du conseil général
La statue de Jeanne d'Arc située boulevard Saint-Marcel est due au sculteur Émile-François Chatrousse renommé pour être représentatif de l'art du Second Empire.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles.
Une grave bagarre s’est produite, l’avant-dernière nuit, place Jeanne-d’Arc,
dans le quartier de la Maison-Blanche : un Alsacien, Louis Klamber, a été à
moitié assommé par la foule.
Klamber avait, en effet, infligé dans la soirée une correction violente à un
passant qu’il avait pris pour un enfant dont il avait à se plaindre. Le bruit se
répandit dans le quartier que « l’Alsacien » venait de tuer un enfant.
Bientôt plus de mille personnes s’amassaient devant le logis de Klamber et
une douzaine de justiciers improvisés le frappaient cruellement.
Le pauvre homme allait succomber quand la police intervint. Dix arrestations
ont été opérées Klamber a été transporté à l’Hôpital de la Pitié.
Un train de sucre démolit un mur - 1916
Un train de sucre démolit un mur
Le Figaro ― 1er novembre 1916
Hier après-midi, à une heure, à la gare des Gobelins, huit
wagons chargés de sucre ont heurté, par suite d'une fausse
manœuvre, le mur de clôture de cette gare donnant sur la rue
Baudricourt.
Le mur a été fortement ébranlé et il menace de s'écrouler.
II n'y a pas eu d'accident de personnes.
Faits divers
Fiançailles d'Apaches - 1904
Fiançailles d'Apaches.
Le Matin — 1er octobre 1904
En trinquant sur le zinc, dans le débit qui porte pour
enseigne, place d'Italie « Au Cygne de la Croix »
(*), Louis
Robevielle, vingt et un ans, dit « Saute au Clou », et Henri
Goudinot, dix-huit ans, surnommé « La Tringle », virent passer
sur le trottoir Marie Bouteiller, connue dans le monde des
Apaches sous le sobriquet de« Gueule d'Or », et l'invitèrent à
venir prendre une consommation. Marie Bouteiller ne se fit pas
trop prier et, tout en absorbant un vin chaud agrémenté de
sucre et de cannelle, elle fit ses confidences :
«— Depuis plusieurs mois, dit-elle, je vis avec mon ami
Totor. Mais j'en ai assez et je suis prête à me donner à qui
voudra m'épouser.
« —Tope là dit « La Tringle» ; je suis ton homme. On va se
marier.
« — Pas sans avertir Totor riposta « Gueule d'Or » prise de
scrupules. Il faut que je le mette au courant de ma nouvelle
situation.
« — Ne crains rien, répartit l'amoureux si Totor proteste,
je le «refroidirai ».
Sur ce le trio se rendit à Villejuif à la recherche de
Totor. Celui-ci, apercevant sa maîtresse au bras d'un inconnu,
s'élança soudain sur elle et la roua de coups. « Saute au Clou
» intervint alors, armé d'un long couteau. Il allait en frapper
Totor, lorsqu'un passant, Louis Michel, terrassier, voulut
s'interposer. Hélas le proverbe dit « Il ne faut point mettre
le doigt entre l'arbre et l'écorce. » En un clin d'œil, le
brave homme reçut trois coups de couteau qui l'atteignirent au
flanc et à la poitrine. Comme il s'affaissait, toute la bande
prit la fuite.
Le blessé fut relevé par des agents et transporté dans un
état presque désespéré à l'hôpital Cochin.
M. Yendt, commissaire de police, avisé de ces faits, a
procédé à l'arrestation de « Saute au Clou » et de « La
Tringle ». Le service de la Sûreté recherche Totor et Marie
Bouteiller.
* Le Cygne de la Croix était
situé au Place et 2 avenue d'Italie. En 1895, Le Radical se
croyait obligé de préciser qque le bar du Cygne de la Croix
était fréquenté uniquement par les travailleurs deu quartier
après avoir malencontreusement relaté une rafle dans l'ensemble
des bars de la place d'Italie. De nombreuses réunions
politqiues ou syndicales s'y tenaient. (NdE)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
La laiterie Verny, située en plein cœur du populeux quartier de la Gare, 17, rue Bruant occupait, depuis quatre années, Henri Lecoin, âgé de vingt-huit ans, en qualité de caissier-comptable.
Les nombreux flâneurs qui vont chaque soir, au soleil couchant, respirer un peu d'air sur les glacis des fortifications, à la porte d'Italie, ont assisté hier à une véritable bataille.
Un nommé Jean Siégen, dit « Jean-Jean » âgé de vingt-six ans, demeurant rue de la Pointe-d'Ivry, a tiré cinq coups de revolver, la nuit dernière, passé la porte d'Ivry, sur Mlle Marie Berthot, âgée de vingt et un ans, ouvrière lingère, rue de la Butte-aux-Cailles.
Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.
Les habitants de la rue du Dessous-des-Berges, dans le quartier de la Gare, ont été fortement impressionnés hier soir par un drame présentant un côté mystérieux, qui s'est déroulé dans l'immeuble situé au numéro 78. Une mère, Marie Pouquet, âgée de trente-deux ans, est venue s'abattre vers minuit sur le pavé de la cour, elle portait, attaché autour du corps, son enfant âgé de vingt mois.