La rue du Banquier, ancienne rue, doit son nom au banquier Patouillet qui avait déjà donné son nom au territoire compris entre la rive droite de la Bièvre et les terres de St-Marcel sur le chemin d'Ivry. (Clos Patouillet.)
Selon un article du Figaro du 29 août 1905, le 13e arrondissement comptait alors 938 jardins privés.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme.
Un soldat blesse une jeune fille d'un coup de revolver
Il est lynché par la foule
Au cours d'une discussion, avenue des Gobelins, le soldat Charles Schaffer,
du 516e régiment de chars d'assaut, a blessé d'une balle de revolver à la jambe
droite Mlle Renée Lendeau, couturière, demeurant 28 bis, rue Pascal. La jeune
fille a été admise à la Pitié.
Le soldat, lynché par la foule, a dû être
transporté au Val-de-Grâce.
Le Matin —15/11/1926
Accident mortel d’un cambrioleur - 1898
Accident mortel d’un cambrioleur
Le Gaulois — 4 mars 1898
Hier, dans l'après-midi, un sieur Moniat entrait, avenue de Choisy, dans une
boutique d'épicerie et profitant de l'absence du patron tentait de s'emparer du
tiroir-caisse.
Surpris par le propriétaire, il réussissait à monter par l'escalier au
premier étage de la maison et de là sur les toits. Mais en voulant sauter d'une
maison à l'autre il tomba dans la rue de la hauteur d'un cinquième étage et se
brisa les deux jambes. Moniat a été transporté à l'hôpital Cochin. Son état est
désespéré.
Faits divers
DRAME DE LA JALOUSIE - 1905
Drame de la jalousie
Le Petit Parisien — 16 août 1905
Avenue des Gobelins. — Un Stratagème qui réussit souvent. —
A Coups de Revolver.
Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures,
les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble
portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.
Le lieu du drame : l'angle de l'avenue des Gobelins et de la rue Philippe de Champaigne.
A cette adresse habitaient, depuis plusieurs années, M. Albert Béralle, âgé
de trente ans, ciseleur, et sa femme, Lucienne, une charmante blonde de vingt-six
ans. Le ménage vivait parfaitement heureux, quand, il y a quelques semaines,
Béralle apprit que sa femme entretenait d'intimes relations avec un employé
aux Halles, Pierre Ponsin, âgé de quarante-trois ans, domicilié avenue d'Italie.
A l'annonce de cette nouvelle, le ciseleur résolut de se venger.
A cet effet, lundi matin, au moment de se rendre à son travail, il expliqua
à sa femme qu'une commande pressée le retiendrait une partie de la nuit à son
atelier et qu'il ne rentrerait que fort tard.
Heureuse de cette circonstance, qui servait admirablement ses desseins intimes,
Mme Lucienne Béralle s'empressa de prévenir son amant, qui ne tarda pas à accourir.
Mais, au moment où Pierre Ponsin franchissait le seuil de la maison, Albert
Béralle se dressa soudain devant lui et tira dans sa direction un coup de revolver
qui ne l'atteignit point.
Affolé, l'employé aux Halles s'enfuir de toute la vitesse de ses jambes mais
il fut bientôt rejoint, avenue des Gobelins, par le mari outragé qui, cette
fois, presque à bout portant, fît feu sur lui à cinq reprises. Atteint par deux
projectiles, au cou et à l'avant-bras droit, Pierre Ponsin s'affaissa pendant
que les passants s'emparaient du meurtrier, qu'ils conduisirent au commissariat
du quartier de la Maison-Blanche, d'où M. Pélatan le fit diriger sur le dépôt.
Quant à Pierre Ponsin, dont l'état est grave, on a dû le transporter à l'hôpital
de la Pitié.
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Deux frères. Charles et Victor Deschamps, âgés de vingt et vingt-deux ans, rêvaient depuis longtemps d'installer dans le quartier de la Gare un magasin de bicyclettes.
L'avenue de Choisy sert de quartier général à des bandes de rôdeurs c'est, le pays par excellence des attaques nocturnes, des rixes, des vols, bref, des exploits variés des escarpes et des chourineurs de la rive gauche.
Plusieurs individus étaient attablés, avant- hier soir, dans un débit de vin, tenu, rue de la Maison-Blanche, par un nommé Louis P. Une querelle s'éleva entre les consommateurs.