La rue située entre la rue du Château des Rentiers et la rue Nationale fut dénommée rue Deldroux, en 1888. Deldroux était un canonnier qui, en 1871, préféra, mourir que de rendre sa pièce.
Le 26 octobre 1874 (un lundi), la Société municipale de Secours mutuels des quartiers de la Maison-Blanche et Croulebarbe, donnait, à 2 h., au théâtre des Gobelins, un concert au profit de sa caisse des retraites.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre.
M. Niclausse, sous-chef de la Sûreté, vient d'arrêter trois
individus qui avaient commis, notamment dans le treizième
arrondissement, une quantité de vols de bicyclettes, de
motocyclettes et d'accessoires d'automobiles.
Le chef de la bande est un nommé Louis-Léon Labbaye, dit Martin,
né à Paris en 1874, exerçant parfois la profession de photographe,
et qui habitait en garni 46 rue du Moulin-de-la-Pointe,
Ses complices sont Joseph Maniardi, né à Bottola (Italie), en
1870, cordonnier, habitant 51, avenue de Choisy, et Emile-Joseph
Nedrecor, né à Paris en 1873, cordonnier, domicilié à Ivry, 51, rue
de Choisy.
M. Niclausse a perquisitionné chez les trois voleurs; il a
retrouvé quantité d'objets et notamment, chez Nedrecor, une
motocyclette qui fut volée en juillet dernier chez M. Chaulange,
19, rue Fagon. Labbaye, qui a déjà subi dix condamnations, a opposé
une résistance désespérée lorsqu'on l'a capturé et a tenté de
poignarder l'inspecteur Lallemand. Ce bandit, lors d'une de ses
arrestations précédentes, en 1911, avait gravement blessé deux
agents.
Un exercice de défense passive cité jeanne d'arc - 1939
Un exercice de défense passive cité Jeanne-d 'Arc
Le Figaro ― 19 aout 1939
D'accord avec l'autorité militaire, les services de la-défense
passive de la préfecture de police se sont livrés, hier matin, à
des expériences qui avaient pour but de s'assurer de la résistance
de certains abris. Les étais qui soutenaient l'un des vieux
immeubles de la cité Jeanne-d'Arc restant encore sur place ont été
enlevés en un clin d'œil et tous les matériaux le composant sont
tombés pêle-mêle, avec le bruit qu'on devine, sur les abris
souterrains construits à cet endroit. Ce n'est que lundi,
après le déblaiement de ces matériaux, que l'on pourra juger de
l'efficacité des travaux de sécurité entrepris par la défense
passive.
Faits divers
Avenue des Gobelins, un ours échappé - 1906
Une chasse à l'ours
Le Journal ― 16 juillet 1906
Avenue des Gobelins, un ours échappé d'une ménagerie a été
tué à coups de revolver par des agents
Une
chasse à l'ours dans Paris ! Voilà qui sort de la banalité. Ce
fait, rare, mais authentique, s'est produit la nuit
dernière, avenue des Gobelins.
Depuis quelques jours la fête de ce quartier bat son plein.
Place d'Italie, avenues d'Ivry et de Choisy et jusqu'aux
abords de la manufacture de la savonnerie, des forains ont
installé leurs baraques. Les réjouissances organisées à
l'occasion du 14 Juillet sont venues ajouter un lustre nouveau
à la fête populaire.
Or donc, hier matin, vers une heure, tandis qu'une foule
nombreuse et enthousiaste se pressait devant la mairie du
treizième arrondissement, des cris de terreur et d'effroi se
tirent entendre. Des femmes, des enfants, des hommes même,
fuyaient dans tous les sens, comme pris de panique.
De courageux citoyens se précipitèrent vers rendrait d'où
semblait provenir le danger. Ils reculèrent. Un ours brun de
forte taille, une bête superbe, tête baissée, fonçait à grandes
enjambées sur le public terrifié. Un malheureux âne,
attelé a une petite voiture de chiffonnier, fut la première
victime du fauve. D'un seul coup de ses crocs formidables,
l'ours l'égorgea à demi, tandis que ses griffes
puissantes lacéraient le corps de la pauvre bête. Un cheval qui
se trouvait à proximité eut également à subir l'attaque de
l'animal sauvage. Il s'en débarrassa, non sans peiné, à force
de ruades.
Ce fut ensuite le tour d'un employé de la ménagerie Darius,
place d'Italie, M. Georges Labbé, vingt-six ans. Ce dernier
voulait s'emparer de l'ours, qui s'était échappé de sa cage. Il
ne réussit qu'à se famé mordre cruellement à la jambe gauche.
On dut le transporter à l'hôpital Cochin, où il a été
admis d'urgence.
Il fanait en finir. Le fauve, acculé, venait de
s'accoter contre une porte cochère, derrière une baraque, rue
Philippe-de-Champaigne. L'air menaçant, il s'apprêtait à
opposer une résistance des plus énergiques à ceux qui le
poursuivaient. Il ne le put.
Des gardiens de la paix, accourus au pas de charge,
l'abattirent à coups de revolver.
Ainsi finit cette chasse, aux péripéties émouvantes ! Le
corps du fauve a été envoyé, par les soins de M. Yendt,
commissaire de police à la fourrière municipale.
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Un nommé Jean Siégen, dit « Jean-Jean » âgé de vingt-six ans, demeurant rue de la Pointe-d'Ivry, a tiré cinq coups de revolver, la nuit dernière, passé la porte d'Ivry, sur Mlle Marie Berthot, âgée de vingt et un ans, ouvrière lingère, rue de la Butte-aux-Cailles.
Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.
Les habitants de la rue du Dessous-des-Berges, dans le quartier de la Gare, ont été fortement impressionnés hier soir par un drame présentant un côté mystérieux, qui s'est déroulé dans l'immeuble situé au numéro 78. Une mère, Marie Pouquet, âgée de trente-deux ans, est venue s'abattre vers minuit sur le pavé de la cour, elle portait, attaché autour du corps, son enfant âgé de vingt mois.
L'enquête ouverte par M. Bolot, commissaire de police, sur la tentative d'assassinat dont le maraîcher Duchefdelaville, se prétendait victime s'est poursuivie hier.
La place Jeanne-d'Arc a été hier soir le théâtre d'une bagarre qui un instant a mis la police sur les dents. Un nommé Louis Klamber, d'origine alsacienne, âgé de cinquante et un ans, a été assommé par la foule. L’infortuné n'a dû la vie qu'à l'intervention de la police, qui pourtant a craint un instant ne pouvoir l'arracher à ceux qui s'acharnaient sur lui.