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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La rue de Lourcine a pris le nom de rue Broca en 1890.


Le pont de Tolbiac, en cours de construction depuis 1879, fut grandement endomagé par la grande débacle des glaces de janvier 1880 mais les dégats furent vite réparés.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1924

La Butte aux Cailles se modernise

Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Un pseudo-traître - 1897

Un pseudo-traître.

Le Journal — 24 novembre 1897

Hier, vers quatre heures, un employé de banque, M. Henri Larnaux, âgé de quarante ans, habitant boulevard de Port-Royal, se présentait au commissariat de police du quartier Croulebarbe et demandait à voir le commissaire en personne.

Mis en présence de M. Yendt, le pauvre employé déclara quo Dreyfus était Innocent et que c'était lui-même qui avait dérobé et vendu les documents à l'Allemagne. Puis, il prononça quantité d'autres paroles incohérentes.

Le malheureux fou a été envoyé l'infirmerie spéciale du Dépôt.


 Un drame rue Bourgon - 1899

Un drame rue Bourgon

Le Figaro — 3 janvier 1899

Un ouvrier plombier, Alphonse Roinville, habitant, dans le treizième arrondissement, la rue Bourgon, au n°8, recevait, hier matin, la visite d'une femme Eugénie Hergot, âgée de trente-quatre ans, blanchisseuse.

Une demi-heure après l'arrivée de cette femme des cris perçants partant de la chambre de Roinville attirèrent l'attention des voisins, qui pénétrèrent chez le plombier et trouvèrent Eugénie Hergot étendue sur le parquet et portant à l'épaule une blessure d'où le sang s'épanchait en assez grande abondance. Elle venait de recevoir un coup de couteau.

Le meurtrier a été arrêté et conduit chez M. Remongin, commissaire de police, qui l'a envoyé au Dépôt.

La victime, dont l'état est grave, a été transportée à l'hôpital Cochin.


Faits divers

 Une cartomancienne assassine son ami - 1921

Une cartomancienne assassine son ami

Le Petit-Parisien — 26 avril 1921

Marthe LucyEn cette pittoresque cité Jeanne-d'Arc, 166 bis rue Nationale, où gitent tant de laborieux chiffonniers, était, il y a quelque temps, venu se fixer un couple, assez mal assorti du reste, sur l'existence duquel on manque, pour l'instant, de renseignements.

Lui, Paul Lefèvre, homme de trente-neuf  ans, employé aux docks, quai de la Gare. Elle, Marthe Lucy, son aînée de dix ans exerçait la profession de cartomancienne dans un établissement de l'avenue de La-Motte-Picquet.

Leur logement se composait, en tout et pour tout, d’une unique et modeste chambre où gitaient, avec eux, une chouette, trots chats et deux chiens.

Hier matin, le commissaire du quartier, M Prodhon, voyait entrer dans son cabinet la cartomancienne fort émue.

Avec une certaine volubilité, Marthe Lucy fit au magistrat, qui ne laissa pas de le trouver fort étrange, le récit suivant :

« Je viens, à mon réveil, de trouver mon ami, Paul Lefèvre, assassiné dans le lit que nous partageons. Cette nuit, je suis rentrée vers minuit et demi et je me suis couchée sans bruit ne voulant pas éveiller Paul, qui me parut dormir.

» Ce n'est que tout à l'heure que j'ai constaté qu'il avait cessé de vivre. Sa tête n'était plus qu'une horrible plaie d'autre part, il a certainement reçu plusieurs coups de couteau à la poitrine. »

Peu après M. Prodhon, puis MM. Philippon, substitut ; Job, juge d'instruction ; le docteur Paul ; M. Faralicq, le brigadier Chaigneau et l'inspecteur Bethuel étaient réunis dans la chambre de la cartomancienne, qui réédita en détail devant tous le récit qu'elle avait fait préalablement au commissaire.

Le docteur Paul constata que le malheureux employé des docks avait été frappé à diverses reprises, à la poitrine, à l'aide d'un instrument contondant et d'un couteau-poignard. Son crâne apparaissait littéralement fracassé, le visage en bouillie avec une oreille arrachée. De toute évidence, l'assassin avait fait preuve d'un bestial acharnement.

Les voisins, interrogés, racontèrent que des scènes violentes se produisaient dans le faux ménage; dimanche, vers huit heures du soir, ils avaient perçu le bruit d'une dispute.

Marthe Lucy, qui se nomme en réalité Marthe Brunet, et contre laquelle s'accumulaient de graves présomptions, fut amenée à la police judiciaire et, pressée de questions, fit des aveux complets.

Elle raconta qu'elle était revenue cité Jeanne-d'Arc, avant-hier soir, de six à huit heures, ce qui ne lui arrivait jamais, et tendrait à laissa supposer qu'elle avait prémédité son crime.

En arrivant au logis, elle trouva son ami ivre ; il venait de vider coup sur coup cinq litres de vin. Il accueillit son retour par des sarcasmes et des injures, la menaça même d'une lourde barre de fer. Apeurée, elle s'enfuit sur le palier. Lorsqu'elle rentra, Lefèvre, accablé par l'ivresse, s'était endormi.

C'est alors que la cartomancienne, dans un véritable accès de folie furieuse, saisit à son tour la barre de fer et tua son ami. Elle retourna ensuite prédire l'avenir. Vers minuit, elle rentra, couvrit le visage du cadavre avec deux lambeaux de tapis, se roula dans une couverture et dormit jusqu'au matin.

Dès son réveil, elle se rendit au commissariat de police, mais n'osa pas dire la vérité et fournit du drame l'invraisemblable version qu'on a lue plus haut.

Marthe Brunet a été écrouée à Saint-Lazare.

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Inauguration d'habitations à bon marché dans le XIIIè arrondissement

L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale.
L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)

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M. Albert Lebrun inaugure le monument élevé « à la gloire des mères françaises »

Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)

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On va prochainement ériger sur la place de la Salpêtrière la statue en bronze du docteur Pinel. (1883)

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La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)

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Menu faits divers

Faits divers

Le crime de l'avenue d'Italie - 1899

Au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique, un vieillard de soixante-trois ans avait installé, il y a quelque temps, un atelier de réparations de bicyclettes. Une jeune fille de vingt-six ans, nommée Lucie Carronneille, qu'il faisait passer pour sa fille, demeurait avec lui.

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Le drame de la rue Coypel - 1888

Un drame sanglant s'est déroulé hier, vers cinq heures, au numéro 13, de la rue Coypel. A cette adresse habite un ex-brigadier de gardiens de la paix , âgé de soixante-quatre ans, qui maria sa fille, il y a quelques années, à un marchand ambulant..

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Le drame de l'avenue de Choisy - 1888

Les locataires d'un hôtel situé au n°33 de l'avenue de Choisy étaient réveillés, la nuit dernière, par les plaintes d'une femme.

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Le drame de l'avenue de Choisy - 1911

Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.

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Bataille rangée entre consommateurs à la porte d'un café - 1939

Éventré d'un coup de couteau, à demi assommé à coups de talon par une femme, un des combattants est enfin jeté sous les roues d'un taxi

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Le soldeur Gauzy qui donna asile à Bonnot est blessé mystérieusement d'un coup de revolver - 1914

Rue Nationale, à Paris, au n° 13, à 200 mètres de la porte d'Ivry, près du boulevard Masséna et d'un terrain vague longeant les fortifications et appelé communément « champ de manœuvres d'Ivry », se trouve un petit débit le café des Trois Marches vertes, tenu par M. Paul Guignard.

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On a tenté de tuer Gauzy qui naguère abrita Bonnot fugitif et chez qui M. Jouin trouva la mort - 1914

Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.

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Le meurtrier de Gauzy est connu - 1914


Le meurtrier de Gauzy est arrêté - 1914


Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc - 1935


Je disparaîtrai sans donner d'ennui à personne », avait dit le professeur - 1938


Un veuf tire sur sa maîtresse puis se suicide - 1914


Un soir à la Porte d'Italie - 1895


Drame de la jalousie - 1897


Chronique du feu - 1879


Le drame du quartier de la Gare - 1896


Le drame de la rue Dunois - 1892


Le drame de la rue Dunois - 1892 - dernières nouvelles


L'Affaire de la Place Jeanne-d’Arc - 21 mars 1897


Les assiégés de la cité Jeanne-d'Arc se sont rendus ce matin - 1934


Scène sanglante dans un Bal Avenue de Choisy - 1910


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