La rue Bourgon et la rue du Tage ont été mises en sens unique le lundi 31 juillet 1933.
En février 1893, le conseil municipal de Paris, sous la conduite de M. Ernest Rousselle, décidait ce qui suit pour le 13ème arrondissement : Ouverture de la rue Bobillot, entre la place d'Italie et la rue du Moulin-des-Prés ; ouverture de la rue Caillaux ; mise en état de viabilité de la rue Croulebarbe ; ouverture d'une voie nouvelle, de la rue de Tolbiac à la gare d'Orléans-Ceinture ; prolongement de la rue Jeanne-d'Arc ; achèvement de la rue Pascal ; ouverture de la rue des Messageries ; mise à l'alignement de la ruelle des Gobelins.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre.
A la suite d'une discussion survenue au bal de l'Alcazar d'Italie, avenue de
Choisy, un jeune homme, nommé Albert Delagarde, âgé de dix-neuf ans et
demeurant, 7, rue Watteau, a frappé d'un coup de couteau, l'épaule gauche, une
nommée Elisabeth Charpentier, couturière, demeurant rue Champollion.
La blessée a. été reconduite chez elle. Le meurtrier a été arrêté.
Un drame boulevard d'Italie - 1894
Un drame boulevard d'Italie
Le Journal — 26 aout 1894
Une noce passait, hier, boulevard d'Italie se rendant à la mairie du
treizième arrondissement. Au moment où les fiancés allaient entrer dans le
monument, un coup de feu retentit : c'était un tout jeune homme, nommé Roche,
qui venait de se loger une balle dans la tête.
il avait' quelque temps avant, sollicité — vainement —la main de cette même
jeune fille qu'on allait marier.
Roche a été transporté à l'hôpital Cochin.
Son état est désespéré.
Faits divers
Les Roulottiers - Le Petit Parisien - 24 février 1906
Les Roulottiers
Le Petit Parisien - 24 février 1906
Le cocher de fiacre, Émile Canetti, âgé de quarante et un ans, demeurant
rue du Bois, à Clichy, se trouvait, hier soir, vers neuf heures, à la station
de voitures située avenue de Choisy, à l'angle de la place d'Italie
Soudain, le cocher quitta son siège pour se rendre dans un petit édicule
voisin. Lorsqu'il revint, au bout d'un instant, l'on juge de sa surprise, sa
voiture avait disparu. Il l'aperçut filant à toute allure vers le boulevard
de l'Hôpital un individu était penché sur le siège, qui frappait le malheureux
cheval de vigoureux coups de fouet.
Fort heureusement à ce moment passait un agent cycliste, nommé Léon Carreaux ;
l'infortuné automédon le mit rapidement au courant de ce qui venait de se passer
et l'agent pédalant vigoureusement se lança à la poursuite de la voiture. Après
une course effrénée, il rejoignit l'attelage, le dépassa quelque peu, puis courageusement
se jeta a la tète du cheval et l'arrêta. L'agent se précipita ensuite sur le
cocher improvisé, tandis que les complices de ce dernier, au nombre de quatre,
qui étaient dans l'intérieur du fiacre, prenaient vivement la fuite.
Cependant le gardien de la paix Rogier, qui se trouvait de service près de
là, était accouru pour prêter main-forte son collègue, il réussit à capturer
deux des fuyards au moment où ils venaient de monter dans un omnibus de la ligne
Place Jeanne-d'Arc-Square Montholon, passant à cet instant. Conduits au bureau
de M. Pélatan commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche, les trois
voleurs déclarèrent se nommer :
Auguste Gallion âgé de vingt et un ans, plombier demeurant 30, rue Beaubourg,
Charles Bosmans, âgé de vingt-sept ans, peintre en bâtiment, domicilié 40, rue
Pastourelle, et Jean Ritter, dit le « Roi des roulottiers », âgé de
vingt-cinq ans, demeurant 117, rue du Château-des-Rentiers.
Au cours de leur interrogatoire, ils se sont énergiquement refusés à faire
connaitre leurs deux complices en fuite. M. Pélatan a envoyé le trio au dépôt.
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
À trois heures du matin, boulevard Arago — le boulevard Liabeuf, comme l'appellent maintenant, les apaches du quartier — une fusillade terrible s'est engagée entre agents et rôdeurs, sur l'emplacement même où fut exécuté le meurtrier de la rue Aubry-le-Boucher.
Mardi, vers trois heures du soir, au coin de la rue Damesme et de la rue Bourgon, le terrassier Fleurât qui, avec ses camarades, creusait la terre, pour l'aménagement d'un fournil, découvrait à moins d'un mètre du sol et quinze métrés environ de la rue, une caisse en bois tout à fait vermoulu, de 1 mètre 50 de large et 2 mètres de long.
Au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique, un vieillard de soixante-trois ans avait installé, il y a quelque temps, un atelier de réparations de bicyclettes. Une jeune fille de vingt-six ans, nommée Lucie Carronneille, qu'il faisait passer pour sa fille, demeurait avec lui.
Un drame sanglant s'est déroulé hier, vers cinq heures, au numéro 13, de la rue Coypel. A cette adresse habite un ex-brigadier de gardiens de la paix , âgé de soixante-quatre ans, qui maria sa fille, il y a quelques années, à un marchand ambulant..
Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.