Le XIIIème arrondissement avait une superficie de 625 hectares à sa création.
Un bureau de poste auxiliaire ouvrit le 1er octobre 1894 au 80 du boulevard de la Gare.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste !
Une femme, Marie Romanowska, d'origine polonaise, âgée de quarante-cinq
ans, habitant 20, rue Vandrezanne, avait contracté la singulière habitude de
s'enivrer régulièrement avec de l'acide éthylique, vulgairement appelé
esprit de bois.
Cette femme, qui ne trouvait plus aucun goût aux alcools
communs, tels que absinthe, amer, vermout, etc., était arrivée à absorber un
litre d'esprit de bois par jour.
Hier soir, à huit heures, on l'a trouvée morte chez elle.
Les étrangleurs des Gobelins - 1894
Les étrangleurs des Gobelins
Le Journal — 13 juin 1894
On étrangle quelque peu, en ce moment, dans le quartier des Gobelins. Ses
vastes avenues ombreuses, ses rues désertes, la nuit close, sont d'ailleurs
lieux propices aux attaques nocturnes.
Un tonnelier, M. Joseph K., rentrant chez lui la nuit dernière, a été accosté
par deux individus qui poliment lui demandèrent du feu, et comme, bénévole, il
tendait sa cigarette allumée, ils lui passèrent un lacet autour du cou,
l'étranglèrent à demi, puis le dévalisèrent.
Une demi-heure plus tard, des agents le relevèrent, le transportèrent au
poste et lui donnèrent des soins qui le rappelèrent à la vie.
On recherche les agresseurs de Joseph K…
Faits divers
Les Roulottiers - Le Petit Parisien - 24 février 1906
Les Roulottiers
Le Petit Parisien - 24 février 1906
Le cocher de fiacre, Émile Canetti, âgé de quarante et un ans, demeurant
rue du Bois, à Clichy, se trouvait, hier soir, vers neuf heures, à la station
de voitures située avenue de Choisy, à l'angle de la place d'Italie
Soudain, le cocher quitta son siège pour se rendre dans un petit édicule
voisin. Lorsqu'il revint, au bout d'un instant, l'on juge de sa surprise, sa
voiture avait disparu. Il l'aperçut filant à toute allure vers le boulevard
de l'Hôpital un individu était penché sur le siège, qui frappait le malheureux
cheval de vigoureux coups de fouet.
Fort heureusement à ce moment passait un agent cycliste, nommé Léon Carreaux ;
l'infortuné automédon le mit rapidement au courant de ce qui venait de se passer
et l'agent pédalant vigoureusement se lança à la poursuite de la voiture. Après
une course effrénée, il rejoignit l'attelage, le dépassa quelque peu, puis courageusement
se jeta a la tète du cheval et l'arrêta. L'agent se précipita ensuite sur le
cocher improvisé, tandis que les complices de ce dernier, au nombre de quatre,
qui étaient dans l'intérieur du fiacre, prenaient vivement la fuite.
Cependant le gardien de la paix Rogier, qui se trouvait de service près de
là, était accouru pour prêter main-forte son collègue, il réussit à capturer
deux des fuyards au moment où ils venaient de monter dans un omnibus de la ligne
Place Jeanne-d'Arc-Square Montholon, passant à cet instant. Conduits au bureau
de M. Pélatan commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche, les trois
voleurs déclarèrent se nommer :
Auguste Gallion âgé de vingt et un ans, plombier demeurant 30, rue Beaubourg,
Charles Bosmans, âgé de vingt-sept ans, peintre en bâtiment, domicilié 40, rue
Pastourelle, et Jean Ritter, dit le « Roi des roulottiers », âgé de
vingt-cinq ans, demeurant 117, rue du Château-des-Rentiers.
Au cours de leur interrogatoire, ils se sont énergiquement refusés à faire
connaitre leurs deux complices en fuite. M. Pélatan a envoyé le trio au dépôt.
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Une effrayante tragédie s'est déroulée, dans la nuit d'hier, à l'hôpital de la Pitié. Frappé subitement de folie furieuse, un malade en traitement dans la salle Piorry, Charles-Albert Baxloy, âgé de trente ans, habitant 10, rue Dunois, dans le treizième arrondissement, a tenté de tuer un veilleur de nuit, M. Julien Mercier, âgé de quarante ans.
Il n'est question dans le quartier Croulebarbe (XIII* arrondissement), que d'une histoire de détournement de charbon, dont ce qu'on en a pu savoir, suffit à faire le mystère dont on l'entoure volontairement.
C'est sous cette sinistre appellation qu'on désignait dans; le treizième arrondissement; la redoutable bande de malfaiteurs qui, la nuit venue, se répandaient dans les divers quartiers de cet arrondissement...
A propos des affluents de la Seine, disons que l'un des plus modestes d'entre eux, la petite rivière de la Bièvre, se paye le luxe d'une inondation aux portes de Paris.