C'est le 11 juillet 1906 que le conseil municipal de Paris vota le transfert du marché aux chevaux du boulevard de l'hôpital à Brancion, nouveau marché ouvert depuis 1904.
35.892 électeurs étaient inscrits sur les listes du 13ème pour le premier tour des élections municipales du 3 mai 1925. 30.289 votèrent. Seul, M. Colly, du quartier de la Gare, fut élu à ce premier tour.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements.
M. Moller, commissaire de police du quartier Croulebarbe, vient d'ouvrir une
enquête au sujet d'une mort qui semble mystérieuse. On a retiré du puits de la
maison sise avenue de Choisy, numéro 92, le cadavre d'une locataire, la dame C.
âgée de trente-cinq ans.
La mort remontait à environ huit jours. L'enquête s'attache à rechercher
quels peuvent avoir été les motifs qui auraient poussé cette malheureuse au
suicide; or, jusqu'à présent,il semble établi que la dame C… vivait heureuse, et
n'avait nulle raison d'attenter à ses jours.
L'instruction se poursuit.
MONSIEUR LECOQ.
Pour trois francs cinquante - 1923
Pour trois francs cinquante.
Paris-Soir — 10 octobre 1923
Les inspecteurs Duluc, Jodon et Duteil, du 4è district, ont
arrêté, ce matin, le nommé Léon Roger, 25 ans, demeurant chez ses
parents, 12, rue Baudricourt, qui, lundi matin, à 1 heure, blessa
grièvement, d'un coup de couteau au bas-ventre, le nommé Gauchery.
Conduit au Commissariat de la Gare, il a déclaré que c'est au
cours d'une discussion pour une somme de 3 fr. 50 qu'il tira son
couteau pour frapper Gauchery qui, lui-même, menaçait Marlier, un
de ses amis présent.
Faits divers
Le cochon en ribotte - 1897
Le cochon en ribotte
Gil Blas — 26 septembre 1897
« Saoul comme un cochon » : cette expression était jusqu'ici d'un usage
très courant dans un monde où l'on se soucie fort peu des règlements édictés
par le protocole. Il va falloir changer cela, et les représentants de la race
porcine pourront dire maintenant, quand ils parleront d'un des leurs, connu,
pour ses habitudes d'intempérance : « il se saoule comme un homme ».
Écoutez plutôt cette aventure, dont un cochon est le héros lequel s'est laissé,
aller à se griser comme un Polonais.
Un marchand de couleurs de l'avenue d'Ivry fut réveillé l'autre soir par
un bruit insolite qui semblait partir des caves de la maison. Nul doute : une
bande de malfaiteurs s'était introduit dans les sous-sols de l'immeuble et y
faisait ripaille avec le vin des locataires.
Il se leva et, lanterne en main, descendit à la cave. Dans un coin un corps
recouvert d'une blouse et d'un pantalon de coutil, le chef dissimulé dans une
casquette, gisait sur le sol, plaqué de larges taches rouges, du vin auquel
était sans doute mêlé du sang.
Le marchand n'eut pas de peine à reconstituer dans son esprit apeuré le drame
qui venait de s'accomplir. Des malandrins s’étaient introduits dans la cave,
l'avaient pillée, l'ivresse s'étant emparée d'eux, une querelle n'avait pas
tardé d'éclater, au cours de laquelle l'un d'eux, frappé à mort, avait été abandonné
par ses compagnons.
Tout tremblant, M. X. referma la porte et courut réveiller les locataires.
Quatre d'entre eux, n'écoutant que leur courage, descendirent l'escalier et,
armés de triques, pénétrèrent dans la cave. A ce moment, l'homme mort soudain
ressuscitât et se précipita vers la porte.
Une lutte s'engagea et le malfaiteur fut terrassé. Les quatre hommes s'élancèrent
sur lui, au cours de la bagarre, ses vêtements étaient tombés et ses vainqueurs
reconnurent qu'ils avaient affaire à un cochon.
Le mystérieux malfaiteur était un jeune porc, que des cambrioleurs avaient
jugé plaisant d'enivrer en lui vidant force bouteilles de Champagne dans le
groin.
Les malfaiteurs avaient pillé également la cave d'un marchand de vin de la
maison.
L'un deux est connu. C'est un nommé Lecarrel, âgée de vingt ans, que plusieurs
personnes ont vu porteur d'un sac rempli de bouteilles de vins fins, évidemment
volées par lui.
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Le nommé Désiré Caritey, journalier, âgé de quarante ans, demeurant rue Duméril, 17, marié et père de trois enfants, avait avec sa femme, avant-hier soir, une vive discussion pour un motif bien futile.
La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.
Bien que Sénèque ait dit « La colère est une courte folie », elle n'est pas toujours excusable, surtout lorsqu'elle se manifeste par des accès trop fréquents. C'est le cas de la nommée Augustine Couffier, âgée de trente-huit ans, ménagère, demeurant rue des Malmaisons.
Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.
L'avant-dernière nuit, vers trois heures du matin, une veuve Bricot, qui tient un garni 112, boulevard de la Gare, entendait tout à coup des cris provenant d'une chambre inoccupée de l'hôtel.
Un inconnu abordait, hier soir, vers quatre heures trois quarts, dans la rue Nationale, le sous-brigadier des gardiens de la paix Honoré Mariton, du treizième arrondissement, et lui déclarait : Je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc. Conduisez-moi en prison.