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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La rue de Campo Formio s'est appelée Petite rue d'Austerlitz et, encore avant, rue des Étroites Ruelles.


La statue de Jeanne d'Arc située boulevard Saint-Marcel est due au sculteur Émile-François Chatrousse renommé pour être représentatif de l'art du Second Empire.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1924

La Butte aux Cailles se modernise

Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis.

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C'est arrivé dans le 13ème

 La folie du cordonnier - 1921

La folie du cordonnier

Le Gaulois  — 20 mars 1921

Un sujet russe, Bernard Steimann, cordonnier âgé de cinquante et un ans, demeurant 22, avenue de Choisy, menacé d'expulsion fut pris d'un acte de folie et se barricada dans sa boutique, menaçant de tuer ceux qui s'approcheraient.

L'intervention du commissaire de police n'eut aucun succès. Steimann restait enfermé. Alors il fut décidé qu'hier matin on lancerait par une fente de la porte de la boutique deux ampoules remplies d'un gaz soporifique, afin de pouvoir se rendre maître du forcené.

Or, à sept heures du matin, deux agents en surveillance aperçurent soudain deux jambes qui s'allongeaient sous le rideau de fer. Chacun en prit une et tira ; Steimann n'opposa aucune résistance. Le pauvre fou s'était blessé dans la, région du cœur avec un de ses tranchets à  chaussures.

Transporté immédiatement à la Pitié, le malheureux y a reçu les soins nécessaires.

Comme ses blessures ne présentent aucun caractère de gravité, il sera dirigé sur l'asile de Sainte-Anne.

A. Magne

 Aux fortifs 1896

Aux fortifs

La Lanterne ― 27 janvier 1896

Un individu, paraissant âgé de quarante à quarante-cinq ans, vêtu proprement, a été trouvé, hier matin, mourant dans le fossé des fortifications près de la porte de Choisy.

Comment était-il là? Était-il un de ces pauvres honteux qui sont, hélas ! plus nombreux qu'on ne le croit ? Dans ce cas, on serait en présence d'un de ces drames de la misère qui sont une éloquente protestation contre l'absence de réformes sérieuses.

Transporté à l'hôpital Cochin, le malheureux y est mort dans la nuit sans avoir pu prononcer une seule parole.

Son identité n'ayant pas été établie, M. Remongin, commissaire de police, a envoyé son corps à la Morgue, où il est exposé


Faits divers

 Un scélérat - 1896

Un scélérat

Le Figaro - 30 juin 1896

Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière, Maria Paulh, avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.

Quelques jours après, Fellion déclara qu'on l'avait renvoyé de son atelier, injustement, et, depuis ce moment, il prétendit ne pas pouvoir trouver à s'occuper. Sa maitresse, confiante dans ce que lui disait son amant, pourvoyait aux besoins communs. Mais, la semaine dernière, elle apprit que Fellion lui avait, en partie, menti, qu'il avait été, en effet, renvoyé de son atelier, mais que, loin de chercher à entrer ailleurs, il passait ses journées dans des cabarets, où il dépensait à jouer l'argent qu'il réussissait à lui soutirer. Elle lui signifia alors d'avoir à déguerpir de chez elle. Le drôle partit, en volant à sa maîtresse le produit de ses économies, 200 francs environ. Maria ne voulut pas porter plainte, trop, heureuse d'être débarrassée d'un pareil misérable.

Hier, Fellion ayant dissipé l’argent qu'il avait volé à Maria, vint la trouver et la somma de reprendre la vie commune. Elle s'y refusa énergiquement. Alors Fellion, furieux de son insuccès, se rua sur la pauvre femme et la frappa violemment à la tête avec un coup-de-poing américain à dents aiguës.

Des passants désarmèrent le meurtrier et le remirent entre les mains des agents. Quant à Maria Paulh, elle a été transportée à l'hôpital Cochin, où son état a été considéré comme très grave.


Le quartier Croulebarbe

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

La Fondation Singer-Polignac

La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)

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Les fêtes de Jeanne d'Arc dans le 13e

Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)

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La Butte-aux-Cailles

Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)

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La Place Paul Verlaine

Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)

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Menu faits divers

Faits divers

Le drame de l'avenue de Choisy - 1911

Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.

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Bataille rangée entre consommateurs à la porte d'un café - 1939

Éventré d'un coup de couteau, à demi assommé à coups de talon par une femme, un des combattants est enfin jeté sous les roues d'un taxi

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Le soldeur Gauzy qui donna asile à Bonnot est blessé mystérieusement d'un coup de revolver - 1914

Rue Nationale, à Paris, au n° 13, à 200 mètres de la porte d'Ivry, près du boulevard Masséna et d'un terrain vague longeant les fortifications et appelé communément « champ de manœuvres d'Ivry », se trouve un petit débit le café des Trois Marches vertes, tenu par M. Paul Guignard.

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On a tenté de tuer Gauzy qui naguère abrita Bonnot fugitif et chez qui M. Jouin trouva la mort - 1914

Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.

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Le meurtrier de Gauzy est connu - 1914

Hier matin, M. Boudeau, commissaire de sûreté du 4e district, ainsi que M. Fauvel, secrétaire du commissariat de la Gare, avaient acquis la certitude que Gauzy avait été blessé à l'intérieur du café des Trois Marches vertes et que le chiffonnier Georges Colson avait dit vrai

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Le meurtrier de Gauzy est arrêté - 1914

Les inspecteurs du quatrième district ont retrouvé les deux clients qui, consommant mardi soir au café des Trois Marches vertes, furent témoins de l'attentat.

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Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc - 1935

Par la même occasion, les inspecteurs ont arrêté Emmanuel-Léon Odoux, l'ivrogne qui dimanche avait blessé sa voisine de deux coups de couteau.

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Je disparaîtrai sans donner d'ennui à personne », avait dit le professeur - 1938


Un veuf tire sur sa maîtresse puis se suicide - 1914


Un soir à la Porte d'Italie - 1895


Drame de la jalousie - 1897


Chronique du feu - 1879


Le drame du quartier de la Gare - 1896


Le drame de la rue Dunois - 1892


Le drame de la rue Dunois - 1892 - dernières nouvelles


L'Affaire de la Place Jeanne-d’Arc - 21 mars 1897


Les assiégés de la cité Jeanne-d'Arc se sont rendus ce matin - 1934


Scène sanglante dans un Bal Avenue de Choisy - 1910


L'incendie de l'avenue de Choisy - 1893


Scène surprenante avenue des Gobelins - 1874


Meurtre et bagarre sanglante - 1902


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