En 1890, la raffinerie de sucre Say, installée boulevard de la Gare, produisait 20.000 pains de sucre par jour soit 240.000 kilogrammes.
Le 29 juin 1901, la température atteignit 33° à Paris et ce jour là, vers midi, Mme Louise Lesire, âgée de cinquante- deux ans, demeurant 157, rue Jeanne-d’Arc, fut frappée d'insolation, boulevard Saint-Marcel. Elle mourut dans la pharmacie où on l’avait transportée pour lui donner des soins. (Le Figaro - 30 juin 1901)
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche.
Circulant à motocyclette porte d'Italie, le garçon de café Georges Waster ,
trente-trois ans, demeurant 11, rue du Moulinet, renverse le brigadier d’octroi
Robert Charles, quarante-sept ans, demeurant 15, rue des Cinq-Diamants,
qui, grièvement blessé, succombe deux heures après son admission à la Pitié.
Pour trois francs cinquante - 1923
Pour trois francs cinquante.
Paris-Soir — 10 octobre 1923
Les inspecteurs Duluc, Jodon et Duteil, du 4è district, ont
arrêté, ce matin, le nommé Léon Roger, 25 ans, demeurant chez ses
parents, 12, rue Baudricourt, qui, lundi matin, à 1 heure, blessa
grièvement, d'un coup de couteau au bas-ventre, le nommé Gauchery.
Conduit au Commissariat de la Gare, il a déclaré que c'est au
cours d'une discussion pour une somme de 3 fr. 50 qu'il tira son
couteau pour frapper Gauchery qui, lui-même, menaçait Marlier, un
de ses amis présent.
Faits divers
Un meurtre boulevard de la Gare - Figaro 1897
Un meurtre boulevard de la Gare
Le Figaro — 27 juillet 1897
Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu
recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier,
de deux années plus jeune. Épris tous deux d'une fille qui leur prodiguait
d'égales faveurs, ils s'étaient déjà battus au mois d'avril dernier, et
Palisse avait gratifié son rival d'un joli coup de couteau. Champaumier
avait juré de se venger à première occasion. Cette occasion ne s'est
présentée, paraît-il, que l'avant-dernière nuit.
François Palisse avait passé sa soirée dans un bal de l'avenue de Choisy.
Il regagnait son domicile, vers une heure, rue Mouffetard, lorsque, sur le
boulevard de la Gare, à la hauteur du n° 123, il fut assailli par plusieurs
rôdeurs à la tête desquels se trouvait Champaumier, et frappé de huit coups
de couteau.
— Et maintenant qu'il a son compte, fuyons, s'écria Champaumier en
remettant dans sa poche son couteau tout sanglant.
La bande disparut dans la nuit, laissant la victime étendue sans
connaissance dans une mare de sang. Des gardiens de la paix relevèrent le
blessé et le transportèrent à l'hôpital de la Pitié, où son état a été jugé
très grave.
Le service de la Sûreté fut aussitôt prévenu et quatre des principaux
coupables, Louis Champaumier, Louise Guillez, dite Charlotte, âgée de seize
ans, Léon Debris, âgé de vingt ans, et André Davion, âgé de seize ans, ont
été arrêtés quelques heures plus tard et écroués au Dépôt.
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.
Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur des environs.
Une dame Jacquinot, demeurant rue de Pantin à Aubervilliers, était venue hier soir, vers cinq heures et demie, voir sa mère, la dame Roux, qui habite rue Vandrezanne, 33.
Des agents de service avenue d'Italie arrêtaient, hier soir, à la tombée de la nuit, au moment où ils dérobaient des haricots à la porte d'un épicier, un homme et une femme.