En 1929, il y avait une maison de tolérance au 9 du boulevard Blanqui.
La rue Küss honore le dernier maire français de la capitale alsacienne en 1871, année de sa mort, le jour même où les députés de l'Assemblée nationale décidèrent de céder l'Alsace et la Lorraine à l'Allemagne. Émile Küss était un savant physiologiste de la faculté de Strasbourg.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Rixe hier, entre agents et danseurs, dans un bal-musette de la rue Coypel, au
cours de laquelle un des assistants, Charles Boyer, dit la Rincette, saisit
l'agent Jean et essaya de le terrasser. Les gardiens de la paix dégainèrent et
blessèrent plusieurs de leurs agresseurs : un nommé Alphonse Lasserbes, dit
Têtard, reçut dans le ventre un coup d'épée-bayonnette qui l'étendit à terre. Il
a été transporté mourant à l'hôpital de la Pitié.
Victimes des autos - 1923
Victimes des autos
Le Gaulois —7 octobre 1923
M. Auguste Vandecrane, 27, rue Vandrezanne, traversait l'avenue des Gobelins,
la nuit dernière vers deux heures et demie, et voulut passer entre deux
voitures, mais il ne remarqua pas que l'une était remorquée par l'autre et non
éclairée. Pris dans la, corde qui reliait les deux voitures, il a été grièvement
blessé à l'épaule droite.
Hier matin, boulevard de l'Hôpital, en face le 121, un taxi conduit par
Joseph Boury, 8, ruse des Portes-Blanches, a été heurté par une voiture attelée
d'un cheval et conduite par le nommé Clozeau de Linas (Seine-et-Oise). M.
François Daubée, étudiant, vingt-deux ans, qui occupait le taxi a été blessé par
des éclats de verre. Il est à la Charité.
Faits divers
Un meurtre boulevard de la Gare - Figaro 1897
Un meurtre boulevard de la Gare
Le Figaro — 27 juillet 1897
Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu
recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier,
de deux années plus jeune. Épris tous deux d'une fille qui leur prodiguait
d'égales faveurs, ils s'étaient déjà battus au mois d'avril dernier, et
Palisse avait gratifié son rival d'un joli coup de couteau. Champaumier
avait juré de se venger à première occasion. Cette occasion ne s'est
présentée, paraît-il, que l'avant-dernière nuit.
François Palisse avait passé sa soirée dans un bal de l'avenue de Choisy.
Il regagnait son domicile, vers une heure, rue Mouffetard, lorsque, sur le
boulevard de la Gare, à la hauteur du n° 123, il fut assailli par plusieurs
rôdeurs à la tête desquels se trouvait Champaumier, et frappé de huit coups
de couteau.
— Et maintenant qu'il a son compte, fuyons, s'écria Champaumier en
remettant dans sa poche son couteau tout sanglant.
La bande disparut dans la nuit, laissant la victime étendue sans
connaissance dans une mare de sang. Des gardiens de la paix relevèrent le
blessé et le transportèrent à l'hôpital de la Pitié, où son état a été jugé
très grave.
Le service de la Sûreté fut aussitôt prévenu et quatre des principaux
coupables, Louis Champaumier, Louise Guillez, dite Charlotte, âgée de seize
ans, Léon Debris, âgé de vingt ans, et André Davion, âgé de seize ans, ont
été arrêtés quelques heures plus tard et écroués au Dépôt.
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.
Les habitants de la rue du Dessous-des-Berges, dans le quartier de la Gare, ont été fortement impressionnés hier soir par un drame présentant un côté mystérieux, qui s'est déroulé dans l'immeuble situé au numéro 78. Une mère, Marie Pouquet, âgée de trente-deux ans, est venue s'abattre vers minuit sur le pavé de la cour, elle portait, attaché autour du corps, son enfant âgé de vingt mois.
L'enquête ouverte par M. Bolot, commissaire de police, sur la tentative d'assassinat dont le maraîcher Duchefdelaville, se prétendait victime s'est poursuivie hier.
La place Jeanne-d'Arc a été hier soir le théâtre d'une bagarre qui un instant a mis la police sur les dents. Un nommé Louis Klamber, d'origine alsacienne, âgé de cinquante et un ans, a été assommé par la foule. L’infortuné n'a dû la vie qu'à l'intervention de la police, qui pourtant a craint un instant ne pouvoir l'arracher à ceux qui s'acharnaient sur lui.