C'est en 1888 que le conseil municipal de Paris décida que la rue ouverte entre la rue de Tolbiac et la rue Baudricourt, prendra le nom de rue Larret-Lamalignie. Larret-Lamalignie, capitaine de frégate, se fit sauter la cervelle plutôt que de rendre en 1871, le fort de Montrouge qu’il commandait.
L'église Notre-Dame de la gare a été construite en 1855 aux frais de la commune d'Ivry
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme.
M. Potut, professeur, suivait hier soir, vers minuit, la rue Lebrun, dans le
quartier des Gobelins, lorsqu'il fut assailli par cinq rôdeurs qui, pour le
dévaliser mieux à leur aise, l'accablèrent de coups. A moitié assommé, incapable
d'opposer aucune résistance,. M. Potut dut se résigner à voir passer entre les
mains des malfaiteurs sa montre et sa chaîne en or, son portefeuille renfermant
des papiers de famille, son porte-monnaie contenant une centaine de francs et
même son foulard.
Mais des gardiens de la paix qui étaient survenus avant que les agresseurs
aient songé à prendre la fuite, ont pu arrêter trois d'entre eux. Ils ont été
envoyés au Dépôt.
M. Potut a été transporté à son domicile dans un état alarmant.
Procédés un peu violents - 1897
Procédés un peu violents.
Le Matin - 14 octobre 1897
Des cris Au secours ! A l'assassin ! partaient, la nuit dernière, du n° 96 de
la rue de la Glacière. Les voisins et des gardiens de la paix accoururent et
arrêtèrent un nommé Jules Remoissonnet, âgé de vingt-six ans, ouvrier couvreur,
demeurant passage Prévoit, au moment où ce dernier, après avoir à moitié assommé
sa mère, âgée de soixante et onze ans, allait précipiter sa sœur par la fenêtre.
Jules Remoissonnet, qui est marié depuis six mois, était venu pour enlever
divers objets qu'il prétend appartenir à son père, lequel est âgé de
soixante-quatorze ans et est actuellement interné à l'hospice de Bicêtre.
M.
Remongin, commissaire de police, a envoyé l'ouvrier couvreur au Dépôt.
Faits divers
Attaqué par un lion - 1897
Attaqué par un lion
Le Figaro – 14 décembre 1897
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être
victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites
graves.
A la fête foraine de la place d'Italie, ce dompteur présentait un lion
appelé Ménélick, superbe bête à crinière grise, de l'espèce la plus dangereuse.
Les exercices étaient sur le point d'être terminés, lorsque l'animal
se jeta d'un bond sur M. Letort, lui saisit le bras dans ses puissantes
mâchoires et, de ses griffes redoutables, lui laboura le ventre et les reins.
Le dompteur se sentit perdu. Mais, doué d'une énergie peu commune, il
parvint à acculer le lion à l'autre bout de la cage et put alors s'emparer
d'une fourche dont il introduisit l'extrémité pointue dans la gueule
du fauve. La bête lâcha prise le dompteur était sauvé.
Des soins lui ont été aussitôt donnés et il a été transporté, sur sa demande,
à l'hôtel où il était descendu. Le médecin qui le soigne pense que, dans
une quinzaine de jours, le courageux dompteur pourra reprendre ses périlleux
exercices.
Fête foraine - place d'Italie par Eugène Atget - 14 juillet 1899sans titre 1
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
La poterne des Peupliers, située à l'extrémité de la rue des Peupliers, entre les portes de Gentilly et de Bicêtre, fait partie d'un groupe d'ouvrages militaires se rattachait au système des fortifications de Paris reconstruit en 1889 pour assurer la défense de la vallée de la Bièvre.
M. Jean Fatigué, un gars de vingt-quatre ans, lavait à grande eau, hier matin, le pont de la Louise, une longue péniche noire qui, depuis quelques jours, est amarrée au quai d'Austerlitz, non loin du pont de Bercy.
Accrochée au boulevard Blanqui, la rue des Cinq-Diamants escalade la Butte-aux-Cailles. Rue morne et sans fantaisie, elle aligne, le long de maigres trottoirs, une vulgarité perspective de maisons lisses, crises, mornes, trouée, çà et là, par les contrevents vert pomme d'un bar ou par la façade blanchie à la chaux d'un meublé pauvre.
La petite cité aux rues tortueuses qui, village dans la ville, se tasse entre la place Paul-Verlaine et le boulevard Auguste-Blanqui, bourdonne ce matin d'un naturel émoi.
Les inspecteurs de la brigade spéciale poursuivent avec activité, mais sans résultats réellement intéressants, leur enquête sur l'assassinat dont fut, lundi, la victime le mystérieux Yougoslave Joseph Werner.