Le bureau du Comité du 13e arrondissement du Groupement général des classes moyennes organisa une première réunion de propagande le 6 juillet 1937 au café du Clair de Lune à l'angle de la Place d'Italie et de l'avenue de Choisy.
En 1929, il y avait une maison de tolérance au 9 du boulevard Blanqui.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine
A la brasserie P…, située rue Nationale, un ouvrier brasseur, du nom de Jean
Bouschbacher, était occupé hier à vider un sac de houblon dans un bac situé
derrière une cuve contenant 6 hectolitres de bière en ébullition, quand il fit
un faux pas et tomba dans le liquide bouillant.
Aux cris épouvantables qu'il poussait, ses camarades accoururent et le
retirèrent. Le malheureux était cruellement brûlé aux jambes et au ventre, et
c'est dans un état désespéré qu'il a été transporté à l'hôpital Cochin.
Aux fortifs 1896
Aux fortifs
La Lanterne ― 27 janvier 1896
Un individu, paraissant âgé de quarante à quarante-cinq ans, vêtu proprement,
a été trouvé, hier matin, mourant dans le fossé des fortifications près de la
porte de Choisy.
Comment était-il là? Était-il un de ces pauvres honteux qui sont, hélas !
plus nombreux qu'on ne le croit ? Dans ce cas, on serait en présence d'un de ces
drames de la misère qui sont une éloquente protestation contre l'absence de
réformes sérieuses.
Transporté à l'hôpital Cochin, le malheureux y est mort dans la nuit sans
avoir pu prononcer une seule parole.
Son identité n'ayant pas été établie, M. Remongin, commissaire de police, a
envoyé son corps à la Morgue, où il est exposé
Faits divers
Attaqué par un lion - 1897
Attaqué par un lion
Le Figaro – 14 décembre 1897
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être
victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites
graves.
A la fête foraine de la place d'Italie, ce dompteur présentait un lion
appelé Ménélick, superbe bête à crinière grise, de l'espèce la plus dangereuse.
Les exercices étaient sur le point d'être terminés, lorsque l'animal
se jeta d'un bond sur M. Letort, lui saisit le bras dans ses puissantes
mâchoires et, de ses griffes redoutables, lui laboura le ventre et les reins.
Le dompteur se sentit perdu. Mais, doué d'une énergie peu commune, il
parvint à acculer le lion à l'autre bout de la cage et put alors s'emparer
d'une fourche dont il introduisit l'extrémité pointue dans la gueule
du fauve. La bête lâcha prise le dompteur était sauvé.
Des soins lui ont été aussitôt donnés et il a été transporté, sur sa demande,
à l'hôtel où il était descendu. Le médecin qui le soigne pense que, dans
une quinzaine de jours, le courageux dompteur pourra reprendre ses périlleux
exercices.
Fête foraine - place d'Italie par Eugène Atget - 14 juillet 1899sans titre 1
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Le cordonnier Auguste Seigneur, âgé de vingt-huit ans, est un homme d'une extrême violence. Il comparaissait, hier, devant la cour d'assises de la Seine sous la double accusation d'homicide volontaire et de coups et blessures.
Un drame passionnel s'est déroulé dans un hôtel meublé, 178, rue de Tolbiac. À cette adresse, les époux Beaucousin exploitent depuis plusieurs années un établissement de vins et logeur, fréquenté par une clientèle de maquignons.
Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers, demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.
Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de, l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6 de la rue Jenner.