Le 26 octobre 1923, l'automobile de M. Naudin, conseiller d'Etat, ancien préfet de police, entrait en collision avec un taxi à l'angle de l'avenue des Gobelins et du boulevard Saint-Marcel. Dégats matériels uniquement.
Le mardi 7 aout 1923, on découvrit 5 squelettes enterrés au coin de la rue Damesme et de la rue Bourgon.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
S'étant pris de querelle avec un inconnu, dans un débit de l'avenue des
Gobelins, le soldat Indigène Laignaca, trente ans, du 23è colonial, caserné à
Lourcine. a été blessé assez grièvement d'un coup de couteau à la tête, et a été
transporté au Val-de-Grâce. Son agresseur est recherché.
Est-ce un empoisonnement - 1894
Est-ce un empoisonnement ?
Le Petit-Parisien — 28 décembre 1894
Hier, à trois heures de l'après-midi, M. Ferdinand Wendertieffoff, âgé de
cinquante-cinq ans, journalier, et Mme veuve Henriette Masillier, âgée de
cinquante-deux ans, demeurant avenue d'Ivry, 67, se présentaient chez M. Cornet,
pharmacien, rue Coypel, et lui disaient qu'ils souffraient de douleurs d'estomac
et de nausées dont ils ne pouvaient s'expliquer la cause. Envoyés à l'hôpital de
la Pitié par M. Perruche, commissaire de police, Mme Masillier déclara, après
avoir reçu quelques soins, qu'en sortant d'un restaurant où ils avaient déjeuné,
son compagnon et elle s'étaient trouvés subitement malades.
Une enquête est ouverte à l'effet de savoir si le restaurateur désigné n'a
pas commis l'imprudence de faire cuire des aliments dans une casserole en cuivre
mal étamée.
Faits divers
1897 - Une Bande d'Aigrefins - Petit Journal 22/01/97 P13
Une Bande d'aigrefins
Le Petit Parisien – 22 janvier 1897
Depuis longtemps, plusieurs grandes maisons de tannerie des quartiers de
la Maison-Blanche et Croulebarbe étaient victimes de vols de peau importants.
Mais on n'avait jamais pu mettre la main sur les coupables, que l'on
ne soupçonnait point d'ailleurs, quand le fait suivant a fait découvrir
les voleurs.
M. J. tanneur, rue des Cordelières, constatait ces jours derniers l'absence
d'un des employée de ses bureaux, Paul Déterre, âgé de vingt ans. Il s'aperçut
en même temps de la disparition de plusieurs ballots de peaux représentant une
très forte somme. Déterre ne revenant pas au bureau, les soupçons da l'industriel
se portèrent sur lui. Il en fit part à M. Perruche, commissaire de police, qui
ouvrit une enquête d'où il ressortit que Deterre avait été employé dans
les diverses maisons où des vols avaient été commis auparavant.
Le magistrat, continuant son enquête, ne tarda pas il acquérir la certitude
de la culpabilité de Deterre. Plusieurs autres individus furent également découverts
comme ses complices et formant une bande parfaitement organisée.
Voici comment ils opéraient :
Déterre remettait les cuirs volés à un nommé Auguste Thomin, représentant
de commerce en cuirs et peau, qui feignait de les livrer à un fabricant de cambrures,
Louis P. demeurant 34, rue Michal celui-ci s'en servait parfois pour exécuter
les commandes qui lui étaient faites, mais généralement, il les cédait à d'autres
négociants, de bonne foi ceux-là, pour un prix inférieur aux cours établis,
sous prétexte qu'il y avait dans ses magasins un trop plein de marchandises.
C'est ainsi que M. B. rue de Belleville, lui acheta le dernier stock de
cuirs volé à la maison J. rue des Cordelières.
Hier, les inspecteurs Basset et Aubert mettaient en état d'arrestation
Deterre, Thomin, Louis P. et un nommé G… négociant établi dans le quartier de
la Butte-aux-Cailles, ainsi que le commis de ce dernier, Alfred Mannat. D'autres
membres de cette association d'aigrefins sont activement recherchés et l'on
s’attend à de nouvelles arrestations sensationnelles.
Cette affaire a produit une vive émotion dans le treizième arrondissement,
où les coupables étaient très connus.
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Les nombreux flâneurs qui vont chaque soir, au soleil couchant, respirer un peu d'air sur les glacis des fortifications, à la porte d'Italie, ont assisté hier à une véritable bataille.
Un nommé Jean Siégen, dit « Jean-Jean » âgé de vingt-six ans, demeurant rue de la Pointe-d'Ivry, a tiré cinq coups de revolver, la nuit dernière, passé la porte d'Ivry, sur Mlle Marie Berthot, âgée de vingt et un ans, ouvrière lingère, rue de la Butte-aux-Cailles.
Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.
Les habitants de la rue du Dessous-des-Berges, dans le quartier de la Gare, ont été fortement impressionnés hier soir par un drame présentant un côté mystérieux, qui s'est déroulé dans l'immeuble situé au numéro 78. Une mère, Marie Pouquet, âgée de trente-deux ans, est venue s'abattre vers minuit sur le pavé de la cour, elle portait, attaché autour du corps, son enfant âgé de vingt mois.
L'enquête ouverte par M. Bolot, commissaire de police, sur la tentative d'assassinat dont le maraîcher Duchefdelaville, se prétendait victime s'est poursuivie hier.
La place Jeanne-d'Arc a été hier soir le théâtre d'une bagarre qui un instant a mis la police sur les dents. Un nommé Louis Klamber, d'origine alsacienne, âgé de cinquante et un ans, a été assommé par la foule. L’infortuné n'a dû la vie qu'à l'intervention de la police, qui pourtant a craint un instant ne pouvoir l'arracher à ceux qui s'acharnaient sur lui.