SAVIEZ-VOUS QUE...
C'est en 1897 que fut achevé le percement de la dernière partie de la rue Bobillot entre la place d'Italie et la rue de la Butte-aux-Cailles.
En décembre 1871, dans Paris assiégé, le 13e arrondissement comptait 79.828 habitants y compris les réfugiés.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
C'est arrivé dans le 13ème
Vol de poires au jardins des Gobelins - 1873
Vol de poires au jardins des Gobelins
Le Journal des débats politiques et littéraires — 5 septembre 1873
La manufacture nationale des Gobelins a pour annexe un immense jardin avec
potager et verger où les fruits sont cultivés cum arte d'après les
bonnes traditions et selon la méthode de La Quintinie. Il y a là des pêches qui
rivalisent avec celles des fameux espaliers de Montreuil et des poires qui, pour
la grosseur et le fondant, n'ont rien de comparable.
L'avant-dernière nuit, des malfaiteurs ont pénétré l'aide d'escalade et
d'effraction, dans le verger et l'ont dévalisé. Ils ont emporté notamment 500
poires magnifiques en pleine maturité.
Ces déprédateurs ont causé encore, plus de dommage par ce qu'ils ont brisé et
détruit que par ce qu'ils ont emporté.
Le commissaire de police du quartier Croulebarbe a immédiatement commencé une
enquête, et les indices recueillis permettent d'espérer que les coupables ne
tarderont pas à tomber entre les mains de la justice.
Une singulière victime
Une singulière victime.
Le Matin ― 25 août 1885
Dans la soirée d'hier, des gardiens de la paix attirés par des cris,
trouvèrent, l'angle du boulevard Arago et de la rue de la Glacière, un individu
terrassé qu'ils relevèrent et qui déclara avoir été assailli et dévalisé par
trois rôdeurs, dont un lui avait porté un coup de couteau dans l'aine gauche.
Les agents requirent une voiture et, après avoir mené cet homme au bureau de
M. Perruche, commissaire de police, qui reçut sa déclaration, le transportèrent
à la pharmacie Rives.
Puis, sur les conseils du pharmacien, qui trouva la blessure trop grave, ils
le conduisirent en voiture à l'hôpital de la Charité, où l'interne de service
l'admit d'urgence et lui fit un premier-pansement. Quelques heures plus tard, on
s'apercevait que cet homme, qui avait déclaré se nommer Ernest Vigne, âgé de
dix-neuf ans, s'était évadé de la salle où il avait été transféré,, et que, pour
des raisons particulières il avait cru- devoir prendre la clef des champs.