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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le 26 février 1912 à midi cinq exactement, la chaudière du tramway n° 399, de la ligne Porte-d'Ivry-les Halles, explosait rue Gay-Lussac, à hauteur de la rue de l'Abbé-de-L'Epée. Ce grave et peu banal accident faisait onze victimes qui, heureusement, ne furent pas très grièvement blessées.


Le bureau du Comité du 13e arrondissement du Groupement général des classes moyennes organisa une première réunion de propagande le 6 juillet 1937 au café du Clair de Lune à l'angle de la Place d'Italie et de l'avenue de Choisy.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Réunion tumultueuse - 1905

Réunion tumultueuse.

Le Matin — 10 mai 1905

Une réunion privée, organisée par le comité catholique du treizième arrondissement, avait lieu, hier soir, I'Alcazar d'Italie [190] avenue de Choisy.

Des membres des groupes socialistes et libertaires, ayant réussi à se procurer des cartes, sont entrés dans la salle, et une bagarre violente eut lieu, au cours de laquelle plusieurs personnes ont été contusionnées.

À la sortie, grâce à un imposant service d'ordre, aucun incident ne s'est produit.


 Suicide - 1911

Suicide

Le Matin — 4 octobre 1911

A la station du Métro « Corvisart », M. François Geffroy, vingt-six ans, palefrenier à la Compagnie des omnibus, demeurant 5, passage Guillaumot, se précipite sous une rame en marche, qui lui broie le crâne.


LIEUX DU TREIZIÈME

 La Salpêtrière

La Salpêtrière

La Salpêtrière, autrefois Hôpital général, aujourd'hui Hospice de la vieillesse (femmes), est le plus vaste et le plus peuplé de nos établissements hospitaliers; ses constructions, ses cours, ses promenades, ses jardins, ses rues, son marché, car il y a un marché à l'intérieur de l'hospice, couvrent une superficie de 31 hectares. Huit mille individus, employés, pensionnaires, malades, vivent dans cet enclos nous serions tenté de dire dans ce village. La vieillesse indigente y trouve un abri; les plus horribles maladies, depuis l'effrayante hystérie jusqu'à l'incurable démence, y sont entourées de soins constants et assidus.

La visite de l'établissement dans tous ses détails serait longue et pénible; certains quartiers, celui des folles entre autres, laissent une si profonde impression de tristesse, que nous nous abstenons d'y conduire nos lecteurs. Nous observerons la même réserve à propos des expériences, fort courues pourtant, que de grands docteurs font là sur les malheureuses affligées de maladies nerveuses. Le but est louable, nous le savons, mais le spectacle n'en est pas moins un des plus attristants qu'on puisse voir.

Nous n'irons donc pas loin dans l'hospice. Après avoir traversé le petit quinconce qui précède la porte d'entrée et dont une fort belle statue de Pinel, par Ludovic Durand, décore le centre, nous franchirons la porte d'entrée. A l'aspect de cette grande cour Saint-Louis, encadrée de tilleuls, percée d'avenues, ornée de massifs verdoyants, parfumée de fleurs, nous ne nous croirions certes pas dans un asile de souffrance et de misère.

Après avoir jeté un regard sur la façade du bâtiment principal, dont la masse imposante et les lignes architecturales rappellent bien le grand siècle qui le vit construire, nous nous dirigerons vers la jolie chapelle surmontée d'un dôme, que l'architecte Libéral Bruant bâtit en 1687.

Elle est de forme octogone et conçue dans le goût des anciennes basiliques; elle abrite le maitre-autel sous son dôme central et des chapelles sous ses coupoles latérales. Le porche est décoré de deux groupes d'Etex : Caïn et le Choléra de 1832,  et, dans l'intérieur, d'un certain nombre de tableaux, copies ou imitations de grands maîtres.

Alexis Martin
Les étapes d'un touriste en France : Paris,
promenades dans les 20 arrondissements
1890

Hôpital de la Salpétrière

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