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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le 9 octobre 1923, le quotidien Paris-Soir rapportait , qu'avenue d'Ivry, Mme veuve Marie Buronifesse, 73 ans, demeurant rue de la Pointe d'Ivry avait glissé sur une épluchure de banane et s'était blessée si grièvement qu'elle fut transportée à la Pitié.


La maison qui, en 1900, était située au 68 du boulevard d'Italie, servait de dépôt au sculpteur Rodin.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 L'affaire de l'avenue de Choisy - 1897

L'affaire de l'avenue de Choisy

Le Rappel — 28 juillet 1897

Un camelot, âgé de dix-huit ans, nommé François Palisse, demeurant 31, rue Mouffetard, sortait cette nuit du bal de l'Alcazar, avenue de Choisy quand il fut attaqué par une bande d'individus qui le frappèrent de huit coupe de couteau.

Le blessé, qui fut transporté à l'hôpital de la Pitié, put dénoncer ses agresseurs que des agents de la Sûreté recherchèrent.

A la suite de ces recherches, on parvint à arrêter les individus dont les noms suivent : Louis Champonier, dix-sept ans, rue Clisson ; Louise Guillier, dite Charlotte, seize ans ; Léon Débris, vingt ans, 75, rue Jeanne-d'Arc, et André Daviou, seize ans, chiffonnier, 68, rue Clisson.

Tout ce joli monde a été envoyé au Dépôt.


 Un pseudo-traître - 1897

Un pseudo-traître.

Le Journal — 24 novembre 1897

Hier, vers quatre heures, un employé de banque, M. Henri Larnaux, âgé de quarante ans, habitant boulevard de Port-Royal, se présentait au commissariat de police du quartier Croulebarbe et demandait à voir le commissaire en personne.

Mis en présence de M. Yendt, le pauvre employé déclara quo Dreyfus était Innocent et que c'était lui-même qui avait dérobé et vendu les documents à l'Allemagne. Puis, il prononça quantité d'autres paroles incohérentes.

Le malheureux fou a été envoyé l'infirmerie spéciale du Dépôt.


LIEUX DU TREIZIÈME

 Le marché des Gobelins - 1867

Le marché des Gobelins

Le Figaro — 6 aout 1867

Nous avons fait hier un voyage d'exploration dans les régions lointaines et inhospitalières du 13e arrondissement. Nous y avons découvert un nouveau marché, construit en briques et sur caves, d'après le système si heureusement adopté aujourd'hui.

Le marché des Gobelins en 1868

Ce marché est assurément, après les halles centrales, le mieux réussi. Son appropriation utile n'exclut pas une certaine élégance. Il est vaste, aéré, léger de construction, affectant la forme d'un long rectangle terminé en pentagone à ses deux extrémités.

Il est situé entre la manufacture des Gobelins et l'ancienne barrière d'Italie ou de Fontainebleau, sur le côté gauche en sortant de Paris. Ce spécimen du Paris nouveau semble étonné de se trouver là en avant-garde c'est comme une carte de visite déposée par M. Haussmann dans les quartiers éloignés ou primitifs où rôtit le filet de cheval.

De grands mouvements de terrain devant avoir lieu l'année prochaine pour adoucir les pentes de la rue Mouffetard et du boulevard de l'Hôpital, le marché, dont les deux entrées principales font face à ces deux voies, se trouve actuellement en. contre-bas de trois mètres au moins, mais des travaux partiels et provisoires sont entrepris pour le rendre abordable.

Il n'est pas encore baptisé ni livré à la consommation publique : On met la dernière main aux aménagements intérieurs qui se composent d'un rang simple sur chaque côté, adossé aux murs et d'un rang double dans le milieu.

Il sera inauguré le 15 août prochain et s'appellera, sans doute, marché des Gobelins.

Plan de 1889


Quelques années plus tard ...

Le marché des Gobelins.

Le Journal ― 30 juin 1901

Le marché des Gobelins, désaffecté et en partie inoccupé depuis nombre d'années, doit être démoli.

Le terrain de ce marché doit être morcelé et mis en vente, déduction faite de l'emprise nécessaire au prolongement de la rue Primatice jusqu'à la rue Philippe-de-Champagne.

Les habitants du quartier se demandent pourquoi le marché, qui n'offre aucun intérêt historique, n'a pas encore disparu.


En 1914, le marché existait toujours et la jeunesse des Beaux-Arts y organisa, le 22 juin, le bal annuel des QUAT'Z'ARTS sur le thème de la guerre de Troie et de l'Illiade. Comme à l'habitude, les costumes étaient sommaires (NdE)


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