Le 27 juillet 1916, 724ème jour de guerre, un violent orage causait quelques dégâts au 1 de la ruelle des Reculettes et la foudre blessait légèrement aux jambes Mme Paris, une locataire du lieu.
En 1890, la raffinerie de sucre Say, installée boulevard de la Gare, produisait 20.000 pains de sucre par jour soit 240.000 kilogrammes.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un cantonnier de la Ville a trouvé hier matin, à cinq
heures, au pied d’un arbre de l’avenue Sœur-Rosalie, près de la place d’Italie,
un engin cylindrique de vingt centimètres de hauteur et de dix centimètres de
diamètre, d’où émergeait un cordon Bickford allumé.
Après avoir éteint la mèche, il a porté l’engin au poste
central du treizième arrondissement où le laboratoire municipal l’a fait
prendre.
Un jeune héros - 1895
Un jeune héros
Le Petit-Parisien ― 6 février 1895
Une dizaine d'écoliers s'amusaient, hier après-midi, dans le bas de la rue
des Tanneries, à faire des glissades sur la glace qui recouvre la Bièvre, très
profonde en cet endroit.
Soudain le jeune Émile Brajus, âgé de onze ans, demeurant chez ses parents,
rue des Cordelières, 38, s'étant aventuré au milieu de la rivière, poussa un cri
de désespoir.
La glace venait de se rompre; le malheureux enfant disparut sous l'eau.
Aussitôt un de ses camarades, Émile Berne, âgé de treize ans, plongea
résolument à trois reprises différentes et fut assez heureux pour saisir son
camarade par ses vêtements.
Néanmoins, l'intrépide écolier, bien qu'il fût excellent nageur, était
épuisé. Le froid engourdissait ses membres.
Eugène Billion, âgé également de treize ans, se porta à son tour au secours
de ses petits amis; il se coucha à plat ventre sur la glace et tandis que les
autres gamins le retenaient par les pieds, il aida Berne, qui n'avait pas
abandonné Brajus, à sortir de l'eau.
Dans la soirée, M. Perruche, commissaire de police du quartier, est allé
rendre visite à victime et à son brave sauveteur.
LIEUX DU TREIZIÈME
Ouverture de la rue Küss
De la lumière... De l'air... Des maisons claires...
Paris-Soir 23 septembre 1929
Après de long mois de travail, tout un quartier de la rive
gauche se trouve soudain aéré. La rue Küss, que barrait encore
une butte lépreuse — le dernier monceau au pied de
quoi coula la Bièvre — la rue Küss est ouverte.
Elle mènera depuis la rue Brillat-Savarin jusqu'à la rue des
Peupliers et bientôt, enjambant l'ancien lit de la
rivière disparue, elle joindra par une percée nouvelle dans des
terrains qui furent maraîchers, l'avenue d'Italie.
C'est ainsi que la Paris nouveau se forme, net, ferme et
propre sur les amas pestilants que hantèrent dix générations de
biffins.
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)