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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le 29 juin 1901, la température atteignit 33° à Paris et ce jour là, vers midi, Mme Louise Lesire, âgée de cinquante- deux ans, demeurant 157, rue Jeanne-d’Arc, fut frappée d'insolation, boulevard Saint-Marcel. Elle mourut dans la pharmacie où on l’avait transportée pour lui donner des soins. (Le Figaro - 30 juin 1901)


L'actuelle mairie du XIIIème a été construite en 1873 et 1877. Auparavant, elle était installée dans un des anciens pavillons Ledoux.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Les apaches recommencent

Les apaches recommencent

Le Petit-Parisien ― 27 octobre 1915

En rentrant chez lui, avenue de Choisy, la nuit dernière, M. Ernest Rousset, cinquante-trois ans, employé à la boulangerie les hôpitaux, a été assailli par trois inconnus et frappé coups de poing et d'un coup de couteau au côté droit.

A ses cris et à ceux de sa femme, qui, de la fenêtre,  assistait à l'agression, les rodeurs s'enfuirent, emportant le sac à provisions du boulanger.


 La « Crème des Gobelins » - 1899

La « Crème des Gobelins »

Le Radical — 10 février 1899

Toto, dit « la Crème des Gobelins », avait pour maitresse une fille qu'on appelait « la Belle » sans plus, comme si, malgré son nez camus, elle représentait l'idéal suprême de la beauté. Un jour, à la fête des Gobelins, il vit « la Belle » payer les chevaux de bois à « Bibi-la-Ripette ». Cela le rendit furieux, et il administra à la fille une correction qui la mit en marmelade.

Le fait a valu, hier, « la Crème des Gobelins », de la part de la dixième chambre correctionnelle, une condamnation à treize mois de prison. C'est la cinquième qui le frappe.


LIEUX DU TREIZIÈME



Une nouvelle statue de Jeanne d'Arc

La Chronique des arts et de la curiosité :
supplément à la Gazette des beaux-arts — 17 octobre 1891

Une nouvelle statue de Jeanne d'Arc, due au ciseau du sculpteur Chatrousse, vient d'être placée dans le 13e arrondissement, à l'angle du boulevard Saint-Marcel et de la rue Duméril.

La nouvelle statue de Jeanne d'Arc, due au sculpteur Chatrousse, source : Le Monde Illustré

Cet endroit a été choisi sur l'avis de M. Hovelacque, conseiller municipal, comme étant l'amorce de la rue Jeanne-d'Arc. non encore achevée, et qui doit traverser une grande partie de l'arrondissement.

Le modèle en plâtre de cette statue avait été exposé au Salon de 1886. L'œuvre fut achetée par la Ville, avec le concours de l'État, en 1888, et la statue, coulée en bronze, figura à l'Exposition de 1889.

L'héroïne est représentée debout, la face levée au ciel, les cheveux rejetés en arrière de la main droite elle élève sa bannière, et de la gauche elle s'appuie sur un bouclier où sont inscrits ces mots : Orléans, Patay, Heims.

Le piédestal a été fait sur les dessins de M. Formigé, architecte.

La Maison d'éducation de la Légion d'honneur, à Saint-Denis, vient de faire l'acquisition d'un second exemplaire en bronze de cette statue.


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