Par son vote du 26 mai 1859, la Chambre des députés décidait de porter, à compter du 1er janvier 1860, les limites de Paris jusqu'au pied du glacis de l'enceinte fortifiée. Cette loi désignait le 13ème arrondissement sous le nom d'arrondissement des Gobelins.
Un bureau de poste auxiliaire ouvrit le 1er octobre 1894 au 80 du boulevard de la Gare.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Des cris Au secours ! A l'assassin ! partaient, la nuit dernière, du n° 96 de
la rue de la Glacière. Les voisins et des gardiens de la paix accoururent et
arrêtèrent un nommé Jules Remoissonnet, âgé de vingt-six ans, ouvrier couvreur,
demeurant passage Prévoit, au moment où ce dernier, après avoir à moitié assommé
sa mère, âgée de soixante et onze ans, allait précipiter sa sœur par la fenêtre.
Jules Remoissonnet, qui est marié depuis six mois, était venu pour enlever
divers objets qu'il prétend appartenir à son père, lequel est âgé de
soixante-quatorze ans et est actuellement interné à l'hospice de Bicêtre.
M.
Remongin, commissaire de police, a envoyé l'ouvrier couvreur au Dépôt.
Le gaz - 1927
Le gaz
Paris- Soir — 24 janvier 1927
Les locataires de l'hôtel Alary, 62, rue du Gaz, entendant des
gémissements qui provenaient d'une des chambres, avertirent la
propriétaire. Celle-ci informa aussitôt M. Fauvel, commissaire de
police du quartier de la Maison-Blanche.
La porte de la pièce enfoncée, le magistrat aperçut, râlant sur
le parquet, les deux occupants : Mme Sarah Doline, âgée de 37 ans,
sujette russe, exerçant la profession de sage-femme, et son fils,
Théodore, âgé de 9 ans.
Les malades furent aussitôt transportés à l'hôpital de la Pitié.
S'agit-il d'une intoxication par absorption d'aliments avariés
ou par toute autre cause ? On l'ignore pour l'instant : l'enquête
de M. Fauvel fera sans, doute la lumière sur ce point.
Lu dans la presse...
Construction d'un groupe scolaire rue Küss. - 1931
Construction d'un groupe scolaire rue Küss.
Bulletin municipal officiel du 20 juillet 1931
M. Rebeillard, au nom de la 4e Commission.
— Messieurs, par une délibération en date du 19 décembre
dernier, vous avez autorisé l'Administration à poursuivre
l'acquisition d'un terrain situé rue Küss, en vue de
l'édification d'un groupe scolaire.
En conséquence les services d'Architecture ont établi un
avant-projet du groupe scolaire à construire sur le terrain en
question.
Ce groupe comportera une école de garçons et une école de
filles, de dix classes chacune, et une école maternelle de cinq
classes.
Outre les classes, il est prévu à l'école de garçons des
ateliers pour le travail du fer et du bois et à l'école de
filles une salle d'enseignement ménager.
Tous les locaux seront pourvus du chauffage central et de
l'éclairage électrique.
Le montant du devis s'élève à 10.700,000 francs.
D'autre part, le crédit de 1,500,000 francs que vous avez
alloué par votre délibération du 19 décembre 1930 pour
l'acquisition du terrain de la rue Küss s'est révélé
insuffisant pour faire face à la dépense, Un crédit
complémentaire de 50 000 francs sera nécessaire pour le
paiement des frais.
La dépense totale, soit 10,750.000 francs, dont une partie
sera vraisemblablement couverte par une subvention de l'État,
pourrait être prélevée sur le produit de l'emprunt de 100
millions à émettre pour la réalisation du programme de
constructions scolaires.
Je vous propose en conséquence :
1° D'approuver dès à présent l'avant-projet de construction
d'un groupe scolaire rue Küss, sous réserve des modifications
que l'Administration jugera nécessaire d'y apporter, sans qu'il
puisse en résulter une augmentation de dépense ;
2° D'autoriser l'Administration à solliciter la subvention
de l'État et à prendre à cet effet les engagements nécessaires,
M. Louis Gélis. - Je remercie tout
particulièrement M. Rébeillard et aussi, je dois le dire, M. le
Préfet de la Seine, d'avoir bien voulu donner enfin
satisfaction à mon quartier.
Je n'émettrai qu'un vœu, c'est que les travaux soient
poussés le plus activement possible et que l'école de la rue
Küss, soit la plus moderne de notre capitale.
M. le Président. — Je mets aux voix les
conclusions de la Commission.
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.
Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de, l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6 de la rue Jenner.
Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins.
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)