Le 26 octobre 1923, l'automobile de M. Naudin, conseiller d'Etat, ancien préfet de police, entrait en collision avec un taxi à l'angle de l'avenue des Gobelins et du boulevard Saint-Marcel. Dégats matériels uniquement.
Le 29 juin 1901, la température atteignit 33° à Paris et ce jour là, vers midi, Mme Louise Lesire, âgée de cinquante- deux ans, demeurant 157, rue Jeanne-d’Arc, fut frappée d'insolation, boulevard Saint-Marcel. Elle mourut dans la pharmacie où on l’avait transportée pour lui donner des soins. (Le Figaro - 30 juin 1901)
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Avenue des Gobelins, vers cinq heures et demie du matin, deux ouvriers âgés
de vingt-sept et de vingt-neuf ans, Maurice Lindet et Armand François,
demeurant, le premier, 4, rue Jonas, le second 46, rue des Cinq-Diamants, se
prirent de querelle, on ne sait pour quel motif, avec des inconnus.
La disputé tourna tien vite au tragique et les couteaux se mirent de la
partie.
Quand, attirés par le bruit, des gardiens de la paix intervinrent, ils
aperçurent plusieurs individus qui fuyaient à toutes jambes, et trouvèrent
étendus sur le sol, grièvement blessés, Armand François et Maurice Lindet.
Celui-ci avait la joue gauche traversée d'un coup de couteau son camarade
avait été atteint à la tête et au côté gauche.
Transportés à l'hôpital de la Pitié où M. Yendt, commissaire de police, alla
les interroger, les deux blessés n'ont pu donner qu'un signalement assez vague
de leurs agresseurs.
Paris la nuit … - 1894
Paris la nuit …
Le Figaro ― 24 octobre 1894
M. Potut, professeur, suivait hier soir, vers minuit, la rue Lebrun, dans le
quartier des Gobelins, lorsqu'il fut assailli par cinq rôdeurs qui, pour le
dévaliser mieux à leur aise, l'accablèrent de coups. A moitié assommé, incapable
d'opposer aucune résistance,. M. Potut dut se résigner à voir passer entre les
mains des malfaiteurs sa montre et sa chaîne en or, son portefeuille renfermant
des papiers de famille, son porte-monnaie contenant une centaine de francs et
même son foulard.
Mais des gardiens de la paix qui étaient survenus avant que les agresseurs
aient songé à prendre la fuite, ont pu arrêter trois d'entre eux. Ils ont été
envoyés au Dépôt.
M. Potut a été transporté à son domicile dans un état alarmant.
Faits divers
Rue de l'Amiral-Mouchez une jeune femme est enlevée en taxi par quatre hommes. - 1931
COMME AU TEMPS DES SABINES.
Rue de l'Amiral-Mouchez une jeune femme est enlevée en taxi par quatre
hommes.
SON ANCIEN AMI LA REPRENAIT A UN RIVAL
Le Petit-Parisien — 15 septembre 1931
Un entrepreneur de plomberie, de la rue de l'Amiral-Mouchez venait, au
début de l'après-midi d'hier, déclarer au commissariat du quartier de la
Maison-Blanche.
— On a enlevé tout à l'heure, non loin de chez moi, une jeune femme qui
passait dans la rue. Elle a été poussée dans un taxi par quatre hommes, et
la voiture, filant aussitôt, a disparu vers la porte de Gentilly. Quelque
peu surpris par cette nouvelle assez effarante d'un enlèvement, en plein
jour dans une rue populeuse, M. Faugeron, secrétaire du commissariat, se
rendit sur place pour obtenir de plus amples renseignements. Mme Vachet,
charcutière, 30, rue de l'Amiral-Mouchez, devant la boutique de laquelle
s'était déroulé l'attentat, lui en fit le récit détaillé.
— Il pouvait être 11 h 30 environ, dit-elle, lorsqu'un taxi de couleur
claire, grise ou beige, occupé par quatre personnes, s'arrêta à la hauteur
de ma boutique. Je vis peu après une portière s'ouvrir brusquement, trois
jeunes gens descendre de la voiture, se précipiter sur une jeune femme qui
passait et la faire entrer de force dans le véhicule, Je n'ai pu voir sa
figure : sans chapeau, très blonde, les cheveux coupés, de taille moyenne,
elle m'a paru avoir une trentaine d'années.
Elle était vêtue d'une blouse rose. J'entendis qu'elle appelait au
secours et j'ai pu remarquer qu'un des jeunes gens qui la tenaient lui
appliquait sa casquette sur la figure, probablement pour étouffer ses cris.
Un jeune homme se tenait à côté du conducteur. Ce dernier, qui pouvait avoir
cinquante ans, était de teint basané, il portait une longue blouse grise et
une casquette de chauffeur.
D'autres voisins, notamment une concierge, confirmèrent les dires de la
commerçante. Il ne pouvait s'agir d'une hallucination collective. Quel drame
s'était ainsi amorcé ? À quelles vengeances était donc promise la victime de
cet audacieux enlèvement
L'enquête confiée à l'inspecteur Robaglia de la police judiciaire, devait
lui permettre d'avoir, dès la soirée, le mot de l'énigme le drame tournait
au vaudeville, avec une mise en scène romantique.
La « victime de l'enlèvement » se nommait Jeanne Legrand, âgée de
vingt-cinq ans et originaire de Vimereux (Pas-de-Calais). Elle, habitait,
depuis quelques semaines, au n° 10 de la rue de l'Amiral-Mouchez, avec un
Portugais nomme Auguste Pereira. Mais, la volage avait été imprudente en
abritant ses nouvelles amours la limite, du XIVè et du XIIIè arrondissement
alors que, dans ce dernier, un ami délaissé par elle Pierre Simon, trente
ans, ouvrier peintre ne ne pouvait se résigner à cet abandon.
Il avait recherché et fini par apprendre sa nouvelle adresse. Son frère
Marcel et deux « copains » dévoués Georges Magnan et Louis Gavoilla,
acceptèrent de l'aider dans l'expédition qu'il décida on irait enlever la
belle, pour la ramener au bercail. Ce qui fut fait, alors que, son sac à
provisions à la main, elle se rendait, sans méfiance, chez les commerçants
du quartier.
Les femmes sont, parfois, sensibles à une douce violence. Jeanne Legrand
a réintégré l'hôtel de la rue Godefroy, où elle vivait auparavant avec
Pierre Simon. Et délaissé à son tour, Auguste Pereira doit méditer, depuis
hier, sur la fausseté du dicton qui prétend que les Portugais sont toujours
gais…
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. (1910)
L'avenue de Choisy sert de quartier général à des bandes de rôdeurs c'est, le pays par excellence des attaques nocturnes, des rixes, des vols, bref, des exploits variés des escarpes et des chourineurs de la rive gauche.
Plusieurs individus étaient attablés, avant- hier soir, dans un débit de vin, tenu, rue de la Maison-Blanche, par un nommé Louis P. Une querelle s'éleva entre les consommateurs.
Il est certains quartiers excentriques de Paris où il est dangereux de s'aventurer passé minuit. Les rôdeurs et malfaiteurs de toute espèce s'y conduisent comme en pays conquis ils dévalisent sans vergogne le passant attardé et, si celui-ci leur oppose la moindre insistance, ils ont vite fait de lui imposer silence en le frappant avec leurs armes.