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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La place de Rungis porta un temps le nom de place Barrault.


Lorsque fut conçu le projet de doter le quartier Maison Blanche d'une nouvelle église, il était prévu que celle-ci s'appela Saint-Marcel de la Maison-Blanche. Ce fut Sainte-Anne qui l'emporta.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1897

Assainissement de la Bièvre

Le préfet de la Seine a déclaré d'utilité publique l'assainissement de la vallée de la Bièvre aux abords de la rue du Moulin-des-Prés.

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C'est arrivé dans le 13ème

 La « Crème des Gobelins » - 1899

La « Crème des Gobelins »

Le Radical — 10 février 1899

Toto, dit « la Crème des Gobelins », avait pour maitresse une fille qu'on appelait « la Belle » sans plus, comme si, malgré son nez camus, elle représentait l'idéal suprême de la beauté. Un jour, à la fête des Gobelins, il vit « la Belle » payer les chevaux de bois à « Bibi-la-Ripette ». Cela le rendit furieux, et il administra à la fille une correction qui la mit en marmelade.

Le fait a valu, hier, « la Crème des Gobelins », de la part de la dixième chambre correctionnelle, une condamnation à treize mois de prison. C'est la cinquième qui le frappe.


 Malheureuse mère - 1899

Malheureuse mère

Le Gaulois ― 12 mars 1899

Des agents ont trouvé hier matin, évanouie sur  un banc, boulevard Arago, une femme âgée d'une trentaine d'années, assez pauvrement vêtue et qui tenait dans ses bras une petite fille âgée d'un an.

La pauvre femme, qui mourait de faim, ainsi que son enfant, fut transportée à  l'hôpital Cochin.

Elle a déclaré qu'elle avait perdu il y a deux mois son mari et que depuis lors elle était plongée avec sa petite fille dans la plus affreuse misère. Il y a deux jours, elle avait quitté la ville qu'elle habitait et était venue à pied à Paris.


Faits divers

 Drame de la misère et de l'ivrognerie à la Maison-Blanche - 1934

Drame de la misère et de l'ivrognerie à la Maison-Blanche

Parce qu'il lui refusait de l'argent un fils poignarde son père en chômage

Le Populaire — 29 aout 1934

Un drame navrant de la misère et de l'ivrognerie a mis en émoi, à la fin de l'après-midi d'hier, le populeux quartier de la Maison-Blanche.

Il était un peu plus de 10 heures, lorsque les échos d'une violente discussion parvenaient aux oreilles des locataires de l'immeuble n° 4 de la rue du Tage.

—  Encore les Sorel qui se chamaillent, pensèrent-ils sans plus y attacher d'importance.

Car, dans le voisinage, les Sorel, père et fils, jouissent d'une solide réputation d'ivrognes turbulents et batailleurs.

Le père, François Sorel, 64 ans, tanneur de son métier, était sérieux autrefois, au temps où il travaillait encore. Et puis, le chômage survint. François Sorel lutta durant de longs mois, s'en allant chaque jour quémander d'usine en usine, de fabrique en fabrique, son gagne-pain. Finalement, découragé, il abandonna la partie et pour se venger d'une société qui lui refusait le droit de manger, il se mit à boira... Il but, il but avec le pauvre argent de son allocation et peu à peu l'oisiveté forcée fit de lui un ivrogne.

Depuis un certain temps, il avait chaque soir de terribles disputes avec son fils Robert, .21 ans, qui, lui, n'avait jamais d'autre occupation que de surveiller sur le trottoir les allées et venues de ses petites amies et de leur soutirer quelques subsides.

Les temps sont durs. Et les femmes rapportent peu. Robert Sorel avait besoin d'argent pour aller au café et il eût voulu que son père lui remît une partie de son allocation.

— Tu te saoules avec, lui reprochait-il. Et moi, qu'est-ce que je deviens ? Je peux crever...

Ce à quoi François Sorel ne répondait que par des injures.

Hier soir une nouvelle discussion mit les deux hommes aux prises, mais cette fois, Sorel fils vit rouge. S'armant d'un couteau à cran d'arrêt, le garnement se rua sur son père et l'en frappa à coups redoublés.

Atteint deux fois à l'abdomen et à une main, le mouleur s'écroula. Les voisins le relevèrent, baignant dans son sang, et le firent transporter à l'hôpital de Bicêtre où son état heureusement n'a pas été jugé fort grave.

Peu après, les agents procédaient à l'arrestation de Robert Sorel, victime lui aussi, du capitalisme criminel qui refuse du pain aux vieux et conduit les jeunes, avant même qu'ils aient eu le temps de vivre, aux pires déchéances.


A lire également

Le jeune parricide Robert Sorel condamné à 5 ans de réclusion (3 janvier 1935)

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Fabrique d’asticots

S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne.
Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)

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Le monument d'Ernest Rousselle

L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)

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Décentralisation artistique

Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)

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M. Félix Faure à l’École Estienne

Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible.
C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)

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Menu faits divers

Faits divers

Une femme étranglée - 1898

Les locataires et le concierge d'une maison située, 12, rue Buot (treizième arrondissement) étaient réveillés, l'avant-dernière nuit, par le bruit d'une querelle violente qui s'était élevée entre deux locataires

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Le drame de la Cité Jeanne-d'Arc - 1865

Depuis longtemps deux ouvriers, Claude Demanalède, maçon, et Paul Robert, demeurant tous deux cité Jeanne-d'Arc, étaient ennemis intimes.

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Étrange fait divers - 1890

Un fait assez étrange s'est passé, dans le courant de l'avant-dernière nuit, au quartier de la Glacière.

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Le drame de la rue Mouffetard - 1875

On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.

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Un ménage devenu la terreur des environs - 1875

Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur des environs.

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Mauvaise surprise - 1875

Une dame Jacquinot, demeurant rue de Pantin à Aubervilliers, était venue hier soir, vers cinq heures et demie, voir sa mère, la dame Roux, qui habite rue Vandrezanne, 33.

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De chute en chute - 1895

Des agents de service avenue d'Italie arrêtaient, hier soir, à la tombée de la nuit, au moment où ils dérobaient des haricots à la porte d'un épicier, un homme et une femme.

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La chasse aux indésirables - 1938


Champion de boxe - 1916


Un nouveau crime dans le 13ème? - 1879


Les maraudeurs du 13ème - 1870


On arrête une bande de voleurs - 1911


Encore un crime dans le 13ème - 1896


Mystérieuse affaire - 1887


La veillée tragique - 1915


Le mystère de l'avenue d'Italie - 1899


Cette jeune femme s'est-elle donné la mort ? - 1925


Agression contre un encaisseur - 1912


Sur les bords de la Bièvre - 1874


L'amoureux a la « guigne » - 1911


Les «Étrangleurs de Croulebarbe» - 1902


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