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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le XIIIème devait initialement porter le numéro 20 lors de l'extension de Paris en 1860.


La voie qui prit le nom d'avenue Edison en 1932, devait, initialement relier la place Nationale et la place d'Italie.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1927

Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement, déclare son fondateur, M. Chartrain de la rue Vaqndrezanne.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Un drame boulevard de l’Hôpital - Le Figaro – 5 mars 1897

Un drame boulevard de l’Hôpital

Le Figaro – 5 mars 1897

M. Edmond Laflesselle, employé dans une Compagnie d'assurances, se mariait il y a trois mois avec une jeune fille de dix-huit ans, Juliette Nassot, avec laquelle il entretenait des relations depuis longtemps déjà.

D'un caractère très jaloux, Laflesselle, se croyant trompé, avait averti sa femme qu'il la tuerait si jamais il apprenait… ce qu'il appelait couramment… son malheur.

En fut-il informé? On ne le sait. Toujours est-il que, rencontrant Juliette, hier soir, à neuf heures, en face du n° 119, du boulevard de l'Hôpital, il lui tira deux coups de revolver. Frappée au front, la jeune femme s'affaissa sans proférer un cri. Elle était morte. Le meurtrier se logea ensuite une balle dans la tempe droite. Il est soigné à l'hôpital de la Pitié. Son état est très grave.

Le corps de la défunte a été transporté d'abord a la Morgue, puis, après qu'on eut établi son identité à l'aide des papiers trouvés sur son mari, au domicile de sa mère.


 Une journée sanglante - 1895

Une journée sanglante.

Le Matin 25 mars 1895

C’est ainsi qu’on pourrait nommer la journée d’hier, au cours de laquelle il n’a été question que de coups de revolver et de coups de couteau.

Un sujet belge, Mime, se trouvant en état d’ivresse, cherche noise, rue de la Butte-aux-Cailles, à un sieur Beaucheron. Les agents Rostan et Carpentier interviennent. Mime décharge un- revolver sur le groupe et blesse Beaucheron au-bras gauche.

Le meurtrier qui s’enfuyait a pu être arrêté.


Faits divers

 Le drame de la rue de Patay - 1892

Le drame de la rue de Patay

Le Radical ― 16 septembre 1892

Hier après-midi, un homme d'une quarantaine d'années s'affaissait sur le trottoir de l'avenue d'Ivry. Les gardiens de la paix le transportèrent dans une pharmacie voisine, où le médecin appelé déclara qu'il n'avait que cinq heures à vivre et qu'il y avait urgence à le transporter à l'hôpital.

Le malade, Paul Bouquet, ouvrier forgeron, refusa de s'y laisser conduire, et voulut qu'on le menât chez lui, 45, rue de Patay, où se trouvait sa femme. Les agents l'y conduisirent en voiture. A la porte du logement, au troisième étage, on frappa inutilement. Le concierge assurait pourtant avoir vu sa locataire un quart d'heure auparavant.

Le malade ne pouvant attendre, les agents se décidèrent à enfoncer la porte. À peine avait-elle cédé, qu'une fumée intense s'échappait.

Lorsqu'elle fut dissipée, un spectacle navrant s'offrit aux yeux des assistants.

Sur le lit, vêtue d'une chemise blanche, reposait la femme Bouquet, âgée de trente-quatre ans. Un poêle plein de charbon était en pleine combustion. La malheureuse s'était suicidée tenant entre ses mains crispées le portrait de son mari.

La désespérée avait placé sur une table une lettre contenant ces mots :

« Je désire qu'on m'enterre telle que je suis.  Adieu Bousquet, ce n'est pas ta faute si je rends cette détermination. Je te pardonne, Conduis-toi mieux désormais. »

Bousquet, que les renseignements des voisins ont présenté comme un ivrogne, qui querellait chaque jour sa femme, a été transporté à la Pitie et admis salle Piorry. Il a pu, malgré son état, se rendre compte de la scène qui s’est déroulée sous ses yeux, mais on lui cache avec précaution la mort de son épouse, on redoute avec raison une issue fatale. Il avait été frappé d'une congestion déterminée par l'ivresse.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage

Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)

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Fabrique d’asticots

S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne.
Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)

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Le monument d'Ernest Rousselle

L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)

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Décentralisation artistique

Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)

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Menu faits divers

Faits divers

Un crédit néfaste - 1903

Deux frères. Charles et Victor Deschamps, âgés de vingt et vingt-deux ans, rêvaient depuis longtemps d'installer dans le quartier de la Gare un magasin de bicyclettes.

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En jouant - 1912

Deux gamins jouaient, hier, vers six heures du soir, devant une tranchée, avenue des Gobelins.

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Le crime de l’avenue de Choisy - 1889

L'avenue de Choisy sert de quartier général à des bandes de rôdeurs c'est, le pays par excellence des attaques nocturnes, des rixes, des vols, bref, des exploits variés des escarpes et des chourineurs de la rive gauche.

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Un drame rue de la Maison-Blanche - 1897

Plusieurs individus étaient attablés, avant- hier soir, dans un débit de vin, tenu, rue de la Maison-Blanche, par un nommé Louis P. Une querelle s'éleva entre les consommateurs.

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La bande des deux moulins - 1894

Une véritable bataille s'est livrée hier soir, vers onze heures et demie, boulevard de la Gare, entre ouvriers et rôdeurs.

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Rivalité d'amour. - 1895

Combat de dames dans un bal public de l'avenue de Choisy

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Rue de Tolbiac, un voyageur est tué par des Apaches - 1908

Une scène sanglante, qui a eu pour épilogue la mort d'un homme, s'est déroulée, hier soir, rue de Tolbiac.

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Le drame de la rue Corvisart - 1905


Tentative d’assassinat - 1903


Un mari meurtier - 1903


Précoces Criminels - 1895


Le perroquet enlevé - 1896


Une scène scandaleuse - 1894


Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912


La lune de miel fut de courte durée - 1923


Un pickpocket - 1885


La bagarre de la cité Jeanne-d'Arc - 1902


Une femme étranglée - 1898


Le drame de la Cité Jeanne-d'Arc - 1865


Étrange fait divers - 1890


Le drame de la rue Mouffetard - 1875


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