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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le 18 novembre 1929, un incendie détruisit le dépôt de chiffons situé à l'angle de la rue Croulebarbe et du boulevard Blanqui. Le feu se propagea aux terrains vagues situés entre la rue Croulebarbe et la rue des Cordelières et détruisit aussi des baraques en planches qui y étaient construites.


C'est en octobre 1894 que le conseil municipal de Paris décida, sur le rapport de M. Caplain, que la rue du Pot-au-Lait serait désormais appelée rue Brillat-Savarin.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1910

La crue persiste

Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici
à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Un drame boulevard d'Italie - 1894

Un drame boulevard d'Italie

Le Journal — 26 aout 1894

Une noce passait, hier, boulevard d'Italie se rendant à la mairie du treizième arrondissement. Au moment où les fiancés allaient entrer dans le monument, un coup de feu retentit : c'était un tout jeune homme, nommé Roche, qui venait de se loger une balle dans la tête.

il avait' quelque temps avant, sollicité — vainement —la main de cette même jeune fille qu'on allait marier.

Roche a été transporté à l'hôpital Cochin.

Son état est désespéré.


 Le feu.- 1er février 1897

Le feu.

Le Matin - 1er février 1897

Un incendie s'est déclaré, hier soir, vers huit heures, dans les étuves de laines de M. Moreau, mégissier, 109, rue de la Glacière. Le feu a pu être rapidement éteint pour les pompiers de Port-Royal. Les dégâts sont peu importants.


Faits divers

 Un bien triste individu - 1896

Un bien triste individu

Le Petit-Parisien — 5 février 1896

Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard. Les agents s'élancèrent dans la direction d'où partaient les appels désespérés ils aperçurent sous une porte cochère un individu qui, un genou sur la poitrine d'une jeune femme qu’il tenait terrassée, la rouait de coups de poings avec une brutalité inouïe.

Les gardiens de la paix s'emparèrent de l'homme, puis relevèrent sa victime qui, le visage inondé de sang, avait perdu connaissance ; ils la transportèrent au poste, où l'infortunée reçut les soins nécessaires à son état et reprit ses sens.

Conduite hier matin, après avoir passé la nuit au poste, au commissariat de M. Rémongin, elle a fait au magistrat la déclaration suivante :

« Je me nomme Joséphine Riquam, âgée de vingt-cinq ans. Je suis cartonnière mais une maladie, dont je relève à peine, m'ayant obligée d’entrer à l'hôpital, quand j'en suis sortie, il y a quelques jours, j'ai vainement cherché de l'ouvrage. J'avais loué une modeste chambre, rue des Malmaisons, pour la somme de 50 centimes par jour, à payer chaque soir.

Hier, comme je n'ai pu acquitter le prix de la location, le logeur a refusé de me recevoir. Je n'avais pas mangé depuis le matin et j'ai dû errer malgré le froid dans les rues du quartier. N'y tenant plus, je résolus de tendre la main au premier venu. Cependant je rencontrai plusieurs personnes, sans oser me décider à implorer une aumône.

J'étais exténuée lorsque je fis la rencontre de celui que les agents ont arrêté, Il m'adressa la parole pour me demander où j'allais. Je lui fis alors le récit de mon infortune en quelques mots.

— Je veux bien vous faire la charité, me répondit-il en riant, je vous donnerai même cinq francs, mais à la condition que vous me suiviez dans un hôtel.

Je refusai d'abord, mais que voulez-vous ? J’avais froid et faim, poursuivit en pleurant la pauvre femme, et je me laissai teinter. Je sais que c'est mal, mais étais si malheureuse !...

Je me laissai donc conduire dans un hôtel de la rue Gérard. Celui qui m'accompagnait me remit en effet cinq francs, mais quand nous nous trouvâmes de nouveau dans la rue, il me somma de les lui rendre.

Je ne pus m'empêcher de lui dire tout ce que sa conduite avait d'odieux. C'est alors qu'il se rua sur moi, me jeta par terre et me roua de coups. Sans l'intervention des agents, il m'aurait sans doute étranglée.

La malheureuse portait en effet des marques de violence autour du cou.

Le triste individu qui se nomme Cyrille Renny, âgé de vingt-neuf ans, manouvrier, demeurant à Bicêtre, a été maintenu à la disposition du commissaire de police.

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Faits divers

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